L'Emploi et le Chômage en Débats

Comme d'habitude on nous ressort la semptiternelle bataille du nombre de participants.
Les RG un chiffre, les syndicats un autre.

Petite parenthèse.
Coté syndicat, Bernard thibault de la CGT me fait bien rire !
Il parle, fiérement, d'1 millions de manifestants pour la journée du 7 mars.
Cela me fait rire, car ce monsieur n'était pas très chaud pour organiser une grève, ce jour.

Bref, la n'est pas le problème.

Le problème ou la question qui se pose, c'est de savoir de ce qu'on l'on doit faire de cette mobilisation ?
Doit-on l'abandonné, comme ce fut le cas le 4 octobre dernier,
ou continuer le mouvement ?

Malheureusement, les centrales syndicales vont encore etre à coté de la plaque (volontairement ou non) est appelé dans le meilleur des cas à une "grande journée de mobilisation" (cela me fait rire) dans 1 mois ou 2 !

Je crois de plus en plus que les leaders syndicaux sont de connivence avec le gouvernement.
Ils doivent surement y gagner.

D'ailleurs, meme certains menbres de la CGT ne font plus confiance en leur dirigeants.

Allez faire un tour sur ce site :
http://ouvalacgt.over-blog.com/

Le problème ou la question qui se pose, c'est de savoir de ce qu'on l'on doit faire de cette mobilisation ?
Doit-on l'abandonné, comme ce fut le cas le 4 octobre dernier,
ou continuer le mouvement ?

Les syndicats envisagent une suite...

Le CNE est passé comme une lettre à La Poste.

Le CPE fait quelques vaguelettes bien encadrées - pour le moment - par les syndicats (seuls 8,6% des salariés français en sont adhérents).

L'UMP - parti majoritaire à l'Assemblée nationale - et son "Dieu", son "Empereur", nous réservent le contrat unique :

Un CDI… avec période d'essai de 2 ans pour toutes et tous, jeunes et vieux, femmes et hommes.

C'est une proposition officielle du candidat Sarko qui se plaint - par ailleurs - de voir son "programme" pillé par l'actuel gouvernement.

Sur le CNE, sur le CPE… et sur le reste, pour que ça change, il faut que ça pète ! (et encore).

Et pour que ça pète, il ne faut rien attendre des syndicats qui sont là pour défendre les intérêts - statuts, rémunérations… - d'une petite frange de salariés (du public… et bcp moins du privé).

Il faut bouger hors des syndicats.

Salut Yves

Alors quoi faire ?

Je n'ai jamais eu foi dans les syndicats, mais à quoi servent-ils ? C'est une question de jamais - syndiqués.

Qui se réveille ? Les non-syndiqués qui n'ont pas payés leur écot ?

Alors on se réveille, on bouge, on est actifs on explique sa présence hors de ...ses intérêts

Messieurs, à vous ...

Maguy

Les syndicats devraient s inquieter de la mise en place un contrat avec periode d essai de deux ans pour tous le monde.
Les salaries soumis à ces contrats à precarite illimitée auront la peur au ventre de se syndiquer pour ne pas se retrouver trop vite à chercher un autre emploi avec periode d essai de deux ans. Cela ne va pas faire augmenter l influence des syndicats dans le paysage social.

Les syndicats parlent aussi de ce contrat unique... en tous cas, ils en ont parlé à Toulon.

C'est vrai que la mobilisation s'est faite sur fond de CPE mais le discours des syndicats englobe toute la politique de cohésion sociale du gouvernement.

Il ne faut pas compter (malheureusement) sur les syndicats pour mettre un frein à l'ultra libéralisme.

Les centrales syndicales, ne font que de l'accompagnement social des réformes libérales. Une sorte de SAV.
C'est ce qu'on appelle le "réformisme" si cher à Chéréque de la CFDT et dont la CGT s'inspire de plus en plus.

Pourtant tous les ingrédients pour une explosion sociale sont là : précarité, casse du droit du travail et services public, baisse du pouvoir d'achat, controle des chomeurs...
Pour que cela change, il faut prendre nous memes l'initiative de créer un mouvement social, de le faire grandir.

Sur la bataille contre le CPE, certains étudiants l'on bien compris, ils ne veulent pas de syndicats dans leur ag. Ils refusent la manipulation, les manifs "digestive", dans laquelle on se promene (après un bon repas) dans les rues des grandes villes et ensuite on se dit "bonne soirée et à bientot, peut etre".

Ou la ! le gouvernement doit trembler devant des milliers de personnes dans la rue qui chante, danse et puis s'en vont !

Villepin et Chirac, doivent bien rire,de leurs fenetres !

Sans rire, ce qu'il faut, c'est changer la forme.
Paralyser les voies de communication (chemin de fer, route, aéroport), le industries, etc...
Tout ceci passe par l'annonce d'une grève générale reconductible.
Mais ça, les syndicats ne le proposons s'en doute jamais.
Trop peur de perdre leurs avantages !