Dehors !!!
Publié : 07 mars 2006
Je n’appartiens pas au membre de ce mouvement qui ont écris cet article, mais j’en partage les grandes lignes.
Pour gagner contre le CPE, n’ayons pas peur de chasser ce gouvernement !
"Les coups d’Etat se succèdent. Après le 49-3 pour faire passer l’infâme loi sur l’ "égalité des chances", c’est la privatisation de Gaz de France par fusion avec Suez, au nom du "patriotisme économique" dont le vrai visage est ainsi étalé au grand jour pour qui aurait eu des doutes. Une privatisation qui fait litière des promesses d’un autre "patriote", M. Sarkozy, faite à la Fédération CGT de l’Energie en 2004 : les parts de l’Etat dans l’entreprise demeureraient au dessus de 70%. Mais au fond c’est sur l’accord de 2004 que s’appuie, pour aller plus loin, la privatisation engagée à présent. La suite, ce serait la privatisation d’EDF par fusion avec Total, par exemple ...
Qui sont-ils, pour se permettre cela ? Une petite bande minoritaire, liée au capital financier, rejetée par le pays, corrompue, accrochée au pouvoir exécutif, et divisée en factions dont les deux principales sont celle du "patriote" De Villepin et du "patriote" Sarkozy. Les représentants d’une couche sociale rejetée régulièrement par la majorité sociale du pays depuis trois décennies. Remis en selle seulement parce quand la gauche fut au pouvoir, élue contre eux, elle suivit les mêmes orientations et prépara leur retour, un certain 21 avril où elle voulut nous faire voter Chirac.
Rejetés ensuite dans la rue et dans les grèves de 2003, mais ils ont fait passer la loi Fillon contre les retraites et la décentralisation contre l’égalité des droits et la fonction publique.
Rejetés dans les urnes en 2004, mais ils ont fait passer l’ouverture du capital d’EDF-GDF, la loi Douste-Blazy contre l’Assurance Maladie, la loi Fillon contre les conventions collectives.
Rejetés spectaculairement et leur "constitution européenne" avec eux, par le référendum qu’ils avaient organisés, comptant sur le soutien ouvert de la direction du PS et le soutien tacite de celle de la CGT, le 29 mai 2005. Mais ils ont réagi en faisant passer le CNE contre tous les salariés des entreprises de moins de 20, et maintenant le CPE, et avec lui l’apprentissage à 14 ans, le travail de nuit pour les jeunes à partir de 15 ans, et la loi Sarkozy contre les travailleurs immigrés.
Parce que tous les dirigeants de la gauche, de l’extrême-gauche comprise, ouiouiste et nonistes, et des syndicats, ont accepté la légitimité de fait de ce pouvoir, de son président, de son gouvernement, après le 29 mai, demandant par exemple à M. Chirac de "porter le Non français au niveau européen" (M-G Buffet, juin 2005), les grandes grèves de Marseille et des raffineries à l’automne 2005 ont été isolées, la masse des travailleurs a eu le souffle coupé, cependant qu’une partie de la jeunesse se lançait dans un affrontement sans issue -sans issue à partir du moment où, là encore, aucune de ces organisations ne cherchaient à centraliser contre le régime, par exemple par une marche des banlieues sur le ministère de l’Intérieur, le mouvement qui fut ainsi dispersé et éclaté en incendies aveugles et provocations multiples.
Oui, nous avons eu le souffle coupé pendant quelques semaines ou quelques mois.
Mais nous n’étions pas battus ! Et le mouvement de la classe ouvrière reprend son cours. Il monte des profondeurs.
Ce sont les jeunes, lycéens et étudiants, mais d’abord lycéens de l’enseignement professionnel et agricole, apprentis, étudiants des IUT et des "petites facs". En grève et en lutte depuis des semaines comme à Rennes, ils se posent la question de réussir le 7 mars, qui sera réussi, grâce à eux, et de quoi faire après le 7 mars au soir.
Ce sont les salariés de nombreuses petites et moyennes entreprises qui, surtout en province, s’apprêtent à participer ou à soutenir les grèves du 7 mars.
Ce sont enfin des couches de militants qui discutent des voies et des moyens pour gagner.
Parmi les étudiants en lutte, parmi les militants, une phrase revient souvent. Elle est à double tranchant :
"Comme contre le CIP en 1994, il est parfaitement possible de faire revenir un gouvernement sur une loi qu’il a lui-même fait voter".
C’est à double tranchant car de la part des jeunes, de nombreux militants qui disent cela, cela veut dire : Abrogation ! Retrait ! et à partir du pivot que serait le retrait du CPE, retrait du CNE et de tout le reste, de toute les attaques contre les droits sociaux perpétrées ces dernières années, rupture, comme l’a exigé le vote du 29 mai !
Mais de la part de dirigeants et de "responsables" cela peut aussi signifier : on demande seulement le retrait du CPE mais on garde ce régime et ce gouvernement, car "oui, il est possible de faire reculer ce gouvernement".
Alors qu’en vérité, ce gouvernement ou son prédécesseur n’a JAMAIS reculé, il a toujours été battu- le 29 mai notamment, qui a mis groggy pour un temps son projet de "constitution" "européenne".
Alors s’il s’agit de le battre, il s’agit de s’en donner les moyens, c’est-à-dire de se donner les moyens de le CHASSER. Sans s’en remettre aux "jeunes" pour des semaines et des semaines de grève et de blocage des cours : il faut l’offensive, maintenant !
Voila ce que le 7 mars, conçu à l’origine pour éviter que cette question soit posée et pour gagner du temps, va poser à une échelle de masse.
Par milliers et milliers, des travailleurs du rang et des sections syndicales cherchent la grève mardi. FO officiellement y appelle -tant mieux mais c’est loin de vouloir dire que ses fédérations et ses unions pratiquement cherchent réellement à l’organiser- ainsi que la FSU et l’Union Générale des Fédérations de Fonctionnaires CGT. Mais quelle est la position réelle sur le problème de la grève, des principaux dirigeants ?
Cette position, la voici :
"Coté CGT, on a exclu l’idée d’un appel confédéral à la grève, inopérant : les grèves doivent être décidées par les salariés dans leurs entreprises, non au niveau confédéral.", déclare la dirigeante de la CGT Maryse Dumas dans Sud-Ouest le 11 février.
Voila notre dirigeante "moderniste" soudain pris d’une fougue autogestionnaire : aux salariés de décider ! Ce langage vise en fait à les empêcher de décider. C’est le langage d’une direction qui a été désavouée un certain CCN de février dernier parce qu’elle voulait empêcher le syndicalisme français de se mobiliser pour le Non au TCE et ainsi faire passer le Oui. Une direction qui a délibérément, avec cynisme, isolé les travailleurs de la SNCM et de la RTM à Marseille cet automne. Une direction qui a proposé au gouvernement la "sécurité sociale professionnelle" que le gouvernement a reprise, sous le nom de "Contrats de Transition Professionnelle". Une direction qui trouve qu’il y a encore bien des progrès à faire au plan "culturel" de la part des sections syndicales CGT. Pensez donc : ces sections, après avoir voté Non le 29 mai 2005, veulent maintenant faire grève le 7 mars ! Alors qu’il vaudrait bien mieux à ses yeux faire signer de fumeuses pétitions pour le "statut social du salarié" ! (Notons que dans ces conditions, la position "encore une journée d’action sans lendemain", appliquée au 7 mars, ne fait qu’aider ces dirigeants et s’oppose avec eux au mouvement réel des travailleurs).
Bref : une direction qui a d’abord et avant tout un peur mortelle, une peur panique, de tout ce qui irait dans le sens de la chute de ce gouvernement et de ce régime, reprenant le travail interrompu (par elle) en 2003.
Bien sûr, la grève doit être décidée par les travailleurs. Les syndicats doivent le leur permettre : il est de leur responsabilité d’appeler à la grève contre le CPE et le CNE. CPE et CNE sont le point de non retour des attaques à la Thatcher contre la classe ouvrière et contre la démocratie en France. Mais il ne s’agit pas de faire une incantation à la grève jusqu’à satisfaction, à perpétuité, à la façon de certains dirigeants de FO. Il s’agit de GAGNER. Le sens de la grève, c’est de permettre le rassemblement au grand jour des opprimés contre les oppresseurs. Donc, contre le CPE, manifestation nationale appuyée sur la grève, contre le gouvernement, contre Chirac, contre l’Assemblée minoritaire, contre le MEDEF.
Tel est le sens de notre appel. De premières réunions ont commencé à avoir lieu sur sa base. Battons le fer quand il est chaud.
Collectif pour une manifestation nationale centrale pour le retrait du CPE, pour chasser Chirac, De Villepin et Sarkozy.
Qu’est-ce que le « CPE » ? (« Contrat Première Embauche ») ?
C’est le droit, dans toutes les entreprises, de licencier un moins de 26 ans à tout moment pendant 2 ans SANS MOTIF.
L’ensemble des organisations syndicales de salariés et d’étudiants, des organisations de jeunesse et des organisations politiques de gauche ont été amenées à prendre position pour le RETRAIT du CPE.
Alors pourquoi pas tous ensemble, le même jour, et au même endroit : contre le pouvoir qui décide ?
S’il s’agit de gagner, il faut y aller Tous ensemble et arrêter avec les journées d’action dans tous les sens auxquelles les travailleurs d’ailleurs ne veulent plus participer.
Tous ensemble dans la grève.
Tous ensemble le même jour contre le gouvernement, contre Chirac, contre l’Assemblée nationale minoritaire, contre le MEDEF.
Pourquoi les directions des syndicats ne font-elles rien pour centraliser la lutte, ne pas l’émietter ? Qu’attendent-elles pour appeler au Tous ensemble au même moment ? Les salariés, les jeunes, la population, les chômeurs, ne peuvent pas attendre !
En y allant tous ensemble, nous serons victorieux : Chirac, De Villepin, Sarkozy, seront chassés.
La question d’une issue démocratique, par le pouvoir de la majorité, le pouvoir des travailleurs, serait ouverte.
Cela doit cesser. ORGANISONS-NOUS en comités pour le retrait du CPE, pour une manifestation nationale centrale contre le gouvernement, pour chasser Chirac, De Villepin et Sarkozy.
Les groupes, associations, militants soussignés appellent à constituer dans tout le pays de tels comités.
Club Liaison Socialisme Révolution Démocratie, Club République Sociale, La Commune, Le Militant .... " * * *
Tract du courant du PS Forces Militantes pour la Démocratie et le Socialisme pour les manifestations du 7 mars
http://www.democratie-socialisme.org/
Pour gagner contre le CPE, n’ayons pas peur de chasser ce gouvernement !
"Les coups d’Etat se succèdent. Après le 49-3 pour faire passer l’infâme loi sur l’ "égalité des chances", c’est la privatisation de Gaz de France par fusion avec Suez, au nom du "patriotisme économique" dont le vrai visage est ainsi étalé au grand jour pour qui aurait eu des doutes. Une privatisation qui fait litière des promesses d’un autre "patriote", M. Sarkozy, faite à la Fédération CGT de l’Energie en 2004 : les parts de l’Etat dans l’entreprise demeureraient au dessus de 70%. Mais au fond c’est sur l’accord de 2004 que s’appuie, pour aller plus loin, la privatisation engagée à présent. La suite, ce serait la privatisation d’EDF par fusion avec Total, par exemple ...
Qui sont-ils, pour se permettre cela ? Une petite bande minoritaire, liée au capital financier, rejetée par le pays, corrompue, accrochée au pouvoir exécutif, et divisée en factions dont les deux principales sont celle du "patriote" De Villepin et du "patriote" Sarkozy. Les représentants d’une couche sociale rejetée régulièrement par la majorité sociale du pays depuis trois décennies. Remis en selle seulement parce quand la gauche fut au pouvoir, élue contre eux, elle suivit les mêmes orientations et prépara leur retour, un certain 21 avril où elle voulut nous faire voter Chirac.
Rejetés ensuite dans la rue et dans les grèves de 2003, mais ils ont fait passer la loi Fillon contre les retraites et la décentralisation contre l’égalité des droits et la fonction publique.
Rejetés dans les urnes en 2004, mais ils ont fait passer l’ouverture du capital d’EDF-GDF, la loi Douste-Blazy contre l’Assurance Maladie, la loi Fillon contre les conventions collectives.
Rejetés spectaculairement et leur "constitution européenne" avec eux, par le référendum qu’ils avaient organisés, comptant sur le soutien ouvert de la direction du PS et le soutien tacite de celle de la CGT, le 29 mai 2005. Mais ils ont réagi en faisant passer le CNE contre tous les salariés des entreprises de moins de 20, et maintenant le CPE, et avec lui l’apprentissage à 14 ans, le travail de nuit pour les jeunes à partir de 15 ans, et la loi Sarkozy contre les travailleurs immigrés.
Parce que tous les dirigeants de la gauche, de l’extrême-gauche comprise, ouiouiste et nonistes, et des syndicats, ont accepté la légitimité de fait de ce pouvoir, de son président, de son gouvernement, après le 29 mai, demandant par exemple à M. Chirac de "porter le Non français au niveau européen" (M-G Buffet, juin 2005), les grandes grèves de Marseille et des raffineries à l’automne 2005 ont été isolées, la masse des travailleurs a eu le souffle coupé, cependant qu’une partie de la jeunesse se lançait dans un affrontement sans issue -sans issue à partir du moment où, là encore, aucune de ces organisations ne cherchaient à centraliser contre le régime, par exemple par une marche des banlieues sur le ministère de l’Intérieur, le mouvement qui fut ainsi dispersé et éclaté en incendies aveugles et provocations multiples.
Oui, nous avons eu le souffle coupé pendant quelques semaines ou quelques mois.
Mais nous n’étions pas battus ! Et le mouvement de la classe ouvrière reprend son cours. Il monte des profondeurs.
Ce sont les jeunes, lycéens et étudiants, mais d’abord lycéens de l’enseignement professionnel et agricole, apprentis, étudiants des IUT et des "petites facs". En grève et en lutte depuis des semaines comme à Rennes, ils se posent la question de réussir le 7 mars, qui sera réussi, grâce à eux, et de quoi faire après le 7 mars au soir.
Ce sont les salariés de nombreuses petites et moyennes entreprises qui, surtout en province, s’apprêtent à participer ou à soutenir les grèves du 7 mars.
Ce sont enfin des couches de militants qui discutent des voies et des moyens pour gagner.
Parmi les étudiants en lutte, parmi les militants, une phrase revient souvent. Elle est à double tranchant :
"Comme contre le CIP en 1994, il est parfaitement possible de faire revenir un gouvernement sur une loi qu’il a lui-même fait voter".
C’est à double tranchant car de la part des jeunes, de nombreux militants qui disent cela, cela veut dire : Abrogation ! Retrait ! et à partir du pivot que serait le retrait du CPE, retrait du CNE et de tout le reste, de toute les attaques contre les droits sociaux perpétrées ces dernières années, rupture, comme l’a exigé le vote du 29 mai !
Mais de la part de dirigeants et de "responsables" cela peut aussi signifier : on demande seulement le retrait du CPE mais on garde ce régime et ce gouvernement, car "oui, il est possible de faire reculer ce gouvernement".
Alors qu’en vérité, ce gouvernement ou son prédécesseur n’a JAMAIS reculé, il a toujours été battu- le 29 mai notamment, qui a mis groggy pour un temps son projet de "constitution" "européenne".
Alors s’il s’agit de le battre, il s’agit de s’en donner les moyens, c’est-à-dire de se donner les moyens de le CHASSER. Sans s’en remettre aux "jeunes" pour des semaines et des semaines de grève et de blocage des cours : il faut l’offensive, maintenant !
Voila ce que le 7 mars, conçu à l’origine pour éviter que cette question soit posée et pour gagner du temps, va poser à une échelle de masse.
Par milliers et milliers, des travailleurs du rang et des sections syndicales cherchent la grève mardi. FO officiellement y appelle -tant mieux mais c’est loin de vouloir dire que ses fédérations et ses unions pratiquement cherchent réellement à l’organiser- ainsi que la FSU et l’Union Générale des Fédérations de Fonctionnaires CGT. Mais quelle est la position réelle sur le problème de la grève, des principaux dirigeants ?
Cette position, la voici :
"Coté CGT, on a exclu l’idée d’un appel confédéral à la grève, inopérant : les grèves doivent être décidées par les salariés dans leurs entreprises, non au niveau confédéral.", déclare la dirigeante de la CGT Maryse Dumas dans Sud-Ouest le 11 février.
Voila notre dirigeante "moderniste" soudain pris d’une fougue autogestionnaire : aux salariés de décider ! Ce langage vise en fait à les empêcher de décider. C’est le langage d’une direction qui a été désavouée un certain CCN de février dernier parce qu’elle voulait empêcher le syndicalisme français de se mobiliser pour le Non au TCE et ainsi faire passer le Oui. Une direction qui a délibérément, avec cynisme, isolé les travailleurs de la SNCM et de la RTM à Marseille cet automne. Une direction qui a proposé au gouvernement la "sécurité sociale professionnelle" que le gouvernement a reprise, sous le nom de "Contrats de Transition Professionnelle". Une direction qui trouve qu’il y a encore bien des progrès à faire au plan "culturel" de la part des sections syndicales CGT. Pensez donc : ces sections, après avoir voté Non le 29 mai 2005, veulent maintenant faire grève le 7 mars ! Alors qu’il vaudrait bien mieux à ses yeux faire signer de fumeuses pétitions pour le "statut social du salarié" ! (Notons que dans ces conditions, la position "encore une journée d’action sans lendemain", appliquée au 7 mars, ne fait qu’aider ces dirigeants et s’oppose avec eux au mouvement réel des travailleurs).
Bref : une direction qui a d’abord et avant tout un peur mortelle, une peur panique, de tout ce qui irait dans le sens de la chute de ce gouvernement et de ce régime, reprenant le travail interrompu (par elle) en 2003.
Bien sûr, la grève doit être décidée par les travailleurs. Les syndicats doivent le leur permettre : il est de leur responsabilité d’appeler à la grève contre le CPE et le CNE. CPE et CNE sont le point de non retour des attaques à la Thatcher contre la classe ouvrière et contre la démocratie en France. Mais il ne s’agit pas de faire une incantation à la grève jusqu’à satisfaction, à perpétuité, à la façon de certains dirigeants de FO. Il s’agit de GAGNER. Le sens de la grève, c’est de permettre le rassemblement au grand jour des opprimés contre les oppresseurs. Donc, contre le CPE, manifestation nationale appuyée sur la grève, contre le gouvernement, contre Chirac, contre l’Assemblée minoritaire, contre le MEDEF.
Tel est le sens de notre appel. De premières réunions ont commencé à avoir lieu sur sa base. Battons le fer quand il est chaud.
Collectif pour une manifestation nationale centrale pour le retrait du CPE, pour chasser Chirac, De Villepin et Sarkozy.
Qu’est-ce que le « CPE » ? (« Contrat Première Embauche ») ?
C’est le droit, dans toutes les entreprises, de licencier un moins de 26 ans à tout moment pendant 2 ans SANS MOTIF.
L’ensemble des organisations syndicales de salariés et d’étudiants, des organisations de jeunesse et des organisations politiques de gauche ont été amenées à prendre position pour le RETRAIT du CPE.
Alors pourquoi pas tous ensemble, le même jour, et au même endroit : contre le pouvoir qui décide ?
S’il s’agit de gagner, il faut y aller Tous ensemble et arrêter avec les journées d’action dans tous les sens auxquelles les travailleurs d’ailleurs ne veulent plus participer.
Tous ensemble dans la grève.
Tous ensemble le même jour contre le gouvernement, contre Chirac, contre l’Assemblée nationale minoritaire, contre le MEDEF.
Pourquoi les directions des syndicats ne font-elles rien pour centraliser la lutte, ne pas l’émietter ? Qu’attendent-elles pour appeler au Tous ensemble au même moment ? Les salariés, les jeunes, la population, les chômeurs, ne peuvent pas attendre !
En y allant tous ensemble, nous serons victorieux : Chirac, De Villepin, Sarkozy, seront chassés.
La question d’une issue démocratique, par le pouvoir de la majorité, le pouvoir des travailleurs, serait ouverte.
Cela doit cesser. ORGANISONS-NOUS en comités pour le retrait du CPE, pour une manifestation nationale centrale contre le gouvernement, pour chasser Chirac, De Villepin et Sarkozy.
Les groupes, associations, militants soussignés appellent à constituer dans tout le pays de tels comités.
Club Liaison Socialisme Révolution Démocratie, Club République Sociale, La Commune, Le Militant .... " * * *
Tract du courant du PS Forces Militantes pour la Démocratie et le Socialisme pour les manifestations du 7 mars
http://www.democratie-socialisme.org/