revendiquer le droit d'obtenir un emploi
Publié : 27 avr. 2010
Lorsqu’un demandeur d’emploi demande des comptes aux partis politiques par l’intermédiaire de la justice.
C'est ma façon de croire que l'exclusion d'une partie importante de la population n'est pas inéluctable.
Normalement les partis politiques ont pour mission de relayer les doléances des citoyens…Malheureusement il arrive parfois que certaines causes ne trouvent personne pour les défendre alors même qu’elles figurent parmi les droits constitutionnels. C’est le cas du droit d’obtenir un emploi…
Faute de voir mes demandes relayées par les partis politiques, je m’adresse à la justice pour condamner l’inaction des partis politiques pour permettre à tous les citoyens de bénéficier du droit constitutionnel d’obtenir un emploi.
Le mardi 4 Mai 2010, ce sera au tour du Parti Communiste de s’expliquer devant le tribunal d’instance du 19e.
Même si la démarche peut prêter à sourire, ce sont des questions importantes que le Tribunal aura à examiner.
1 D’une part sur la portée du droit Constitutionnel d’obtenir un emploi inscrit à l’alinéa 5 du Préambule de la Constitution, fondamental pour les plus pauvres d’entre nous mais dont les pouvoirs publics ne tiennent aucun compte, comme si ce droit n’avait jamais été voulu par le législateur.
Alors que le Conseil Constitutionnel aimerait voir ce droit reconnu « au plus grand nombre », conception antinomique avec la définition même d’un droit, les juges administratifs se retranchent derrière « une absence de précision suffisante » pour ne pas prendre en compte la volonté du legislateur contenue dans cette phrase explicite : Chacun a le droit d’obtenir un emploi.
2 D’autre part sur les obligations attachées aux partis politiques pour permettre à chaque citoyen de bénéficier de l’ensemble des droits octroyés par la Constitution.
Alors que la collectivité nationale rémunère les partis politiques, ceux-ci n’auraient-ils aucun compte à rendre sur la façon dont ils assument le role qui leur est reconnu par la Constitution ? En tant que représentants du peuple, en tant qu’intermédiaires entre les citoyens et le pouvoir exécutif, en tant que législateurs, les partis politiques ne portent-ils pas une part de responsabilité lorsque plusieurs millions de nos concitoyens sont privés du droit constitutionnel d’obtenir un emploi ? Leur absence de réaction, leur refus de porter la détresse des chomeurs au sein des assemblées élues, leur refus d’interpeller le gouvernement sur cette question ne démontrent-ils pas une volonté délibérée de remettre en cause insidieusement un droit constitutionnel fondamental pour les plus pauvres d’entre nous ?
D’une manière plus générale, le comportement des partis semble démontrer que les partis politiques se sont convertis au libéralisme mondialisé, qu’ils ont renoncé aux particularismes de la Constitution française, qu’ils se sont pliés aux règles de la mondialisation et que pour les partis français la notion de nation est dépassée et serait à ranger aux accessoires ringards d’une époque révolue.
Il est normal qu’une société évolue. La Constitution Française ne saurait être figée dans le marbre. Elle a elle-même prévue les règles à suivre pour y apporter les modifications nécessaires et les gouvernants en ont usé de façon régulière.
Pour autant ce qui sert de référence à l’ensemble de nos concitoyens demeure le contenu même de la Constitution et tant qu’un droit y est inscrit, il est dans l’obligation de chaque citoyen et en particulier des partis politiques de tout faire pour qu’il puisse bénéficier à l’ensemble de nos concitoyens.
Ce qui est d’autant plus contestable dans le comportement de nos partis politiques qui, au nom de principes libéraux, jugent désuet le droit constitutionnel d’obtenir un emploi, c’est qu’ils condamnent toute une partie de la population à la misère, à l’exclusion sociale, à une pauvreté extrême, c’est qu’ils modifient de fait les règles contenues dans notre Constitution, c’est qu’ils bafouent les principes fondamentaux d’égalité et de fraternité, c’est qu’ils imposent sans l’afficher, sans l’assentiment du peuple, sans en avoir reçu mandat, de nouvelles règles, de nouvelles façons d’être ensemble qui sont contraires à notre Constitution.
Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner que la majorité des citoyens ne se sentent plus représentés par les partis politiques et que le parti majoritaire ne représente plus que 12% de la population.
Peut-on encore parler de gouvernance du Peuple par le Peuple et pour le Peuple ???
C'est ma façon de croire que l'exclusion d'une partie importante de la population n'est pas inéluctable.
Normalement les partis politiques ont pour mission de relayer les doléances des citoyens…Malheureusement il arrive parfois que certaines causes ne trouvent personne pour les défendre alors même qu’elles figurent parmi les droits constitutionnels. C’est le cas du droit d’obtenir un emploi…
Faute de voir mes demandes relayées par les partis politiques, je m’adresse à la justice pour condamner l’inaction des partis politiques pour permettre à tous les citoyens de bénéficier du droit constitutionnel d’obtenir un emploi.
Le mardi 4 Mai 2010, ce sera au tour du Parti Communiste de s’expliquer devant le tribunal d’instance du 19e.
Même si la démarche peut prêter à sourire, ce sont des questions importantes que le Tribunal aura à examiner.
1 D’une part sur la portée du droit Constitutionnel d’obtenir un emploi inscrit à l’alinéa 5 du Préambule de la Constitution, fondamental pour les plus pauvres d’entre nous mais dont les pouvoirs publics ne tiennent aucun compte, comme si ce droit n’avait jamais été voulu par le législateur.
Alors que le Conseil Constitutionnel aimerait voir ce droit reconnu « au plus grand nombre », conception antinomique avec la définition même d’un droit, les juges administratifs se retranchent derrière « une absence de précision suffisante » pour ne pas prendre en compte la volonté du legislateur contenue dans cette phrase explicite : Chacun a le droit d’obtenir un emploi.
2 D’autre part sur les obligations attachées aux partis politiques pour permettre à chaque citoyen de bénéficier de l’ensemble des droits octroyés par la Constitution.
Alors que la collectivité nationale rémunère les partis politiques, ceux-ci n’auraient-ils aucun compte à rendre sur la façon dont ils assument le role qui leur est reconnu par la Constitution ? En tant que représentants du peuple, en tant qu’intermédiaires entre les citoyens et le pouvoir exécutif, en tant que législateurs, les partis politiques ne portent-ils pas une part de responsabilité lorsque plusieurs millions de nos concitoyens sont privés du droit constitutionnel d’obtenir un emploi ? Leur absence de réaction, leur refus de porter la détresse des chomeurs au sein des assemblées élues, leur refus d’interpeller le gouvernement sur cette question ne démontrent-ils pas une volonté délibérée de remettre en cause insidieusement un droit constitutionnel fondamental pour les plus pauvres d’entre nous ?
D’une manière plus générale, le comportement des partis semble démontrer que les partis politiques se sont convertis au libéralisme mondialisé, qu’ils ont renoncé aux particularismes de la Constitution française, qu’ils se sont pliés aux règles de la mondialisation et que pour les partis français la notion de nation est dépassée et serait à ranger aux accessoires ringards d’une époque révolue.
Il est normal qu’une société évolue. La Constitution Française ne saurait être figée dans le marbre. Elle a elle-même prévue les règles à suivre pour y apporter les modifications nécessaires et les gouvernants en ont usé de façon régulière.
Pour autant ce qui sert de référence à l’ensemble de nos concitoyens demeure le contenu même de la Constitution et tant qu’un droit y est inscrit, il est dans l’obligation de chaque citoyen et en particulier des partis politiques de tout faire pour qu’il puisse bénéficier à l’ensemble de nos concitoyens.
Ce qui est d’autant plus contestable dans le comportement de nos partis politiques qui, au nom de principes libéraux, jugent désuet le droit constitutionnel d’obtenir un emploi, c’est qu’ils condamnent toute une partie de la population à la misère, à l’exclusion sociale, à une pauvreté extrême, c’est qu’ils modifient de fait les règles contenues dans notre Constitution, c’est qu’ils bafouent les principes fondamentaux d’égalité et de fraternité, c’est qu’ils imposent sans l’afficher, sans l’assentiment du peuple, sans en avoir reçu mandat, de nouvelles règles, de nouvelles façons d’être ensemble qui sont contraires à notre Constitution.
Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner que la majorité des citoyens ne se sentent plus représentés par les partis politiques et que le parti majoritaire ne représente plus que 12% de la population.
Peut-on encore parler de gouvernance du Peuple par le Peuple et pour le Peuple ???