La hote-line médicale
Publié : 22 avr. 2010
Toujours plus fort !
Pour les gens non équipés d'internet, ça va être coton, sans compter les gens très âgés, dont le médecin est souvent le dernier lien avec l'extérieur. Celui qui écoute, qui rassure.
Ceci dit, cela existe déjà. Pour les vieilles dames comme moi de plus de 50 ans, nous recevons tous les 2 ans un bon pour la mammographie "gratuite" avec relecture. Votre radiologue prend les clichés et les interprète, puis les envoie directement à une sorte d'assoc qui les fait relire, souvent en Inde par exemple. L'intérêt de ce truc étant de trouver un défaut pour justifier leur existence, j'ai eu droit la première et seule fois à 5 jours/nuits d'angoisse.
D'autant plus que si vous devez repasser une radio ou une écho, ce n'est plus pris en charge.
Comme j'ai la cmu-c je me fie à l'avis de mon radiologue.
Quelque part, c'est une gifle pour les professionnels de la santé, on remet en doute leur diagnostic systématiquement.
Vous vous imaginez commander vos medocs avec internet ? Les pharmaciens vont faire la g... et les erreurs vont aller bon train. Cela signifierait qu'à une maladie ou un bobo correspond un medoc, sans prendre en compte l'état général du patient, ses allergies, les interactions avec d'autres médicaments. Frais d'envoi aux frais du patient bien sûr
article complet et sourceConsulter son médecin par écrans interposés ? Pour l’Élysée et le ministère de la Santé, la télémédecine serait l’avenir de la médecine. L’enjeu : permettre « l’égalité d’accès aux soins » pour tous face aux déserts médicaux qui s’étendent, sans faire l’effort de mieux répartir les praticiens. Problème : la télémédecine risque de déréguler tout le secteur des professionnels de santé et, demain, de délocaliser toubibs et pharmaciens. Après les centres d’appel de la « relation client », ceux de la « relation patient » ?
Pour une toux sèche, tapez 1, pour un état grippal, tapez 2, pour des douleurs musculaires, tapez 3, pour une migraine, tapez 4… « La télémédecine, c’est l’avenir », déclare Nicolas Sarkozy lors de ses vœux au personnel de la Santé, le 9 janvier 2009. « Nous allons développer les outils de télémédecine, qui peuvent apporter une réponse très efficace aux besoins des populations rurales. » La télémédecine est déjà utilisée : pour des échanges entre professionnels de santé ou lors de certaines interventions chirurgicales désormais assistées à distance. Ce qu’évoque Nicolas Sarkozy relève davantage de la téléconsultation : la consultation d’un patient par médecin via un écran interposé. Bienvenue dans l’ère de la « télésanté ».
Pour les gens non équipés d'internet, ça va être coton, sans compter les gens très âgés, dont le médecin est souvent le dernier lien avec l'extérieur. Celui qui écoute, qui rassure.
Ceci dit, cela existe déjà. Pour les vieilles dames comme moi de plus de 50 ans, nous recevons tous les 2 ans un bon pour la mammographie "gratuite" avec relecture. Votre radiologue prend les clichés et les interprète, puis les envoie directement à une sorte d'assoc qui les fait relire, souvent en Inde par exemple. L'intérêt de ce truc étant de trouver un défaut pour justifier leur existence, j'ai eu droit la première et seule fois à 5 jours/nuits d'angoisse.
D'autant plus que si vous devez repasser une radio ou une écho, ce n'est plus pris en charge.
Comme j'ai la cmu-c je me fie à l'avis de mon radiologue.
Quelque part, c'est une gifle pour les professionnels de la santé, on remet en doute leur diagnostic systématiquement.
Vous vous imaginez commander vos medocs avec internet ? Les pharmaciens vont faire la g... et les erreurs vont aller bon train. Cela signifierait qu'à une maladie ou un bobo correspond un medoc, sans prendre en compte l'état général du patient, ses allergies, les interactions avec d'autres médicaments. Frais d'envoi aux frais du patient bien sûr
