De Villepin freine t-il la baisse du chômage? Petite info...
Publié : 17 févr. 2006
Rebonjour à toutes et tous,
de retour après une absence d'un peu plus d'un mois je constate que le thème du chômage voulu et instrumentalisé (et donc du NAIRU) commence à percer dans les consciences à force de déclarations et d'indices divers. La déclaration de Gérard Filoche, celle de Guy Rider dans La Croix (relayée dans les actus de ce site), tout cela semble contribuer à dessiner un tableau quelque peu différent par rapport aux discours dominants.
Quand à la question du titre "De Villepin freine t-il la baisse du chômage?", je voulais apporter un petit élément susceptible d'éclairer vos lanternes sur le sujet. Dans mes recherches (qui commencent à être volumineuses!) sur l'affaire du NAIRU, je suis tombé sur un concept qui vous intéressera au plus haut point, celui de "speed limit", c'est à dire de "limitation de vitesse". L'idée est simple: en cas de baisse trop brutale du chômage perçue par les salariés, les risques de remontée de l'inflation augmententent, même pour des niveaux de chômage supérieur au NAIRU! Dès que l'on annonce trop de bonnes nouvelles, la pression sur les épaules des salariés diminue et ceux-ci en profitent pour gesticuler... Un livre récent de Roger Sue "La société contre elle-même" sur le thème "à qui profitent les mauvaises nouvelles" pourra éclairer l'idée derrière mes propos!
Et comme je donne toujours les sources de ce que j'avance (ce qui évite les discussions stériles:o)), allez faire un tour (de nouveau ) sur le site de l'OCDE, page 186 de ce document (qui traite par ailleurs en long et en large du NAIRU à destination des décideurs politiques).
Je cite: "Dans ces conditions, une réduction rapide de l'écart positif entre le chômage effectif et le NAIRU peut entraîner des effets inflationnistes à court terme inacceptables".
http://www.oecd.org/dataoecd/44/49/2086128.pdf
Guillaume de Baskerville
http://lenairu.blogspot.com
http://lenairu.free.fr
http://linflation.free.fr
de retour après une absence d'un peu plus d'un mois je constate que le thème du chômage voulu et instrumentalisé (et donc du NAIRU) commence à percer dans les consciences à force de déclarations et d'indices divers. La déclaration de Gérard Filoche, celle de Guy Rider dans La Croix (relayée dans les actus de ce site), tout cela semble contribuer à dessiner un tableau quelque peu différent par rapport aux discours dominants.
Quand à la question du titre "De Villepin freine t-il la baisse du chômage?", je voulais apporter un petit élément susceptible d'éclairer vos lanternes sur le sujet. Dans mes recherches (qui commencent à être volumineuses!) sur l'affaire du NAIRU, je suis tombé sur un concept qui vous intéressera au plus haut point, celui de "speed limit", c'est à dire de "limitation de vitesse". L'idée est simple: en cas de baisse trop brutale du chômage perçue par les salariés, les risques de remontée de l'inflation augmententent, même pour des niveaux de chômage supérieur au NAIRU! Dès que l'on annonce trop de bonnes nouvelles, la pression sur les épaules des salariés diminue et ceux-ci en profitent pour gesticuler... Un livre récent de Roger Sue "La société contre elle-même" sur le thème "à qui profitent les mauvaises nouvelles" pourra éclairer l'idée derrière mes propos!
Et comme je donne toujours les sources de ce que j'avance (ce qui évite les discussions stériles:o)), allez faire un tour (de nouveau ) sur le site de l'OCDE, page 186 de ce document (qui traite par ailleurs en long et en large du NAIRU à destination des décideurs politiques).
Je cite: "Dans ces conditions, une réduction rapide de l'écart positif entre le chômage effectif et le NAIRU peut entraîner des effets inflationnistes à court terme inacceptables".
http://www.oecd.org/dataoecd/44/49/2086128.pdf
Guillaume de Baskerville
http://lenairu.blogspot.com
http://lenairu.free.fr
http://linflation.free.fr