Refus indemnisation pole emploi
Publié : 18 avr. 2010
Bonjour
Je bataille depuis 6 mois avec pole emploi et le médiateur pole emploi pour avoir un droit à allocations. Je vous explique mon cas il est vrai un peu particuliers.
Au 1er janvier 2006 j'ai accepté une dispense d'activité de ma société "A" dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi. J'ai donc signé un avenant à mon contrat de travail définissant cette dispense d'activité et disant que je reste salarié de ma société "A" jusqu'à ma retraite avec 60 % de mon dernier salaire et que je reste chez moi. Au 1er janvier 2006 j'ai 55 ans et donc cette dispense d'activité durera jusqu’à mes 60 ans date de départ en retraite. Je reste donc salarié à part entière avec vote aux élections CE et DP et de même pour la mutuelle et le CE.
En janvier 2006 je demande à ma société "A" l'autorisation de retravailler (CDI) dans une société "B" ce qu'elle m'accorde.
En octobre 2009 la société "B" ayant des difficultés me propose une rupture conventionnelle que j'accepte.
Avant d'accepter cette rupture conventionnelle j'avais contacté pole emploi au 3949 pour expliquer ma situation et il m'avait été répondu qu'au vu du salaire perdu de la société "B" (2700 euros) par rapport au salaire de la société "A" (2000 euros) j'avais bien droit à allocation chômage. On m'explique que l'on a le droit d'avoir 2 emplois salariés et que si le salaire de l'emploi perdu est supérieur à celui de l'emploi conservé ça ouvre des droits à indemnisation chômage. Et donc ces informations données par le 3949 me poussent à accepter cette rupture conventionnelle le 23 octobre 2009.
Pole emploi a donc refusé mon dossier et j'ai fait appel au médiateur pole emploi qui vient lui aussi de le refuser.
Le motif donné par la direction des affaires juridiques de l'Unédic est je cite :
"Le salarié bénéficiaire au sein d'une entreprise "A" d'une mise en disponibilité, reprenant une activité dans une entreprise "B" ne peut au terme de cette dernière activité prétendre au paiement des allocations chômages. En effet dans cette hypothèse l'intéressé appartient toujours à l'entreprise "A" et le contrat de travail qui le lie est suspendu et non rompu.
Or le régime d'assurance chômage indemnise les salariés en situation de chômage involontaire privés d'emploi qui font état de la rupture de leur contrat de travail."
J'aimerai vos avis sur ma situation, est ce que je dois envisager d'aller plus loin (tribunal administratif).
Ou puis je trouver le texte réglementaire de l'Unédic régissant ce cas de mise en disponibilité.
Merci d'avance pour vos commentaires.
Je bataille depuis 6 mois avec pole emploi et le médiateur pole emploi pour avoir un droit à allocations. Je vous explique mon cas il est vrai un peu particuliers.
Au 1er janvier 2006 j'ai accepté une dispense d'activité de ma société "A" dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi. J'ai donc signé un avenant à mon contrat de travail définissant cette dispense d'activité et disant que je reste salarié de ma société "A" jusqu'à ma retraite avec 60 % de mon dernier salaire et que je reste chez moi. Au 1er janvier 2006 j'ai 55 ans et donc cette dispense d'activité durera jusqu’à mes 60 ans date de départ en retraite. Je reste donc salarié à part entière avec vote aux élections CE et DP et de même pour la mutuelle et le CE.
En janvier 2006 je demande à ma société "A" l'autorisation de retravailler (CDI) dans une société "B" ce qu'elle m'accorde.
En octobre 2009 la société "B" ayant des difficultés me propose une rupture conventionnelle que j'accepte.
Avant d'accepter cette rupture conventionnelle j'avais contacté pole emploi au 3949 pour expliquer ma situation et il m'avait été répondu qu'au vu du salaire perdu de la société "B" (2700 euros) par rapport au salaire de la société "A" (2000 euros) j'avais bien droit à allocation chômage. On m'explique que l'on a le droit d'avoir 2 emplois salariés et que si le salaire de l'emploi perdu est supérieur à celui de l'emploi conservé ça ouvre des droits à indemnisation chômage. Et donc ces informations données par le 3949 me poussent à accepter cette rupture conventionnelle le 23 octobre 2009.
Pole emploi a donc refusé mon dossier et j'ai fait appel au médiateur pole emploi qui vient lui aussi de le refuser.
Le motif donné par la direction des affaires juridiques de l'Unédic est je cite :
"Le salarié bénéficiaire au sein d'une entreprise "A" d'une mise en disponibilité, reprenant une activité dans une entreprise "B" ne peut au terme de cette dernière activité prétendre au paiement des allocations chômages. En effet dans cette hypothèse l'intéressé appartient toujours à l'entreprise "A" et le contrat de travail qui le lie est suspendu et non rompu.
Or le régime d'assurance chômage indemnise les salariés en situation de chômage involontaire privés d'emploi qui font état de la rupture de leur contrat de travail."
J'aimerai vos avis sur ma situation, est ce que je dois envisager d'aller plus loin (tribunal administratif).
Ou puis je trouver le texte réglementaire de l'Unédic régissant ce cas de mise en disponibilité.
Merci d'avance pour vos commentaires.