Et un français élu est un français en qui les autres français électeurs ont accordé leur confiance.
Donc un français élu doit être digne de la confiance que les français électeurs lui ont donnée.
Un bon commercial de l'ANPE
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victorine83
Les élus ne sont pas à l'image des français puisque, n'étant pas une race à part, ils sont tout simplement des français élus.
Et un français élu est un français en qui les autres français électeurs ont accordé leur confiance.
Donc un français élu doit être digne de la confiance que les français électeurs lui ont donnée.
Et un français élu est un français en qui les autres français électeurs ont accordé leur confiance.
Donc un français élu doit être digne de la confiance que les français électeurs lui ont donnée.
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Invité
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nadir
Un jour viendra où nos politiques diront à leurs agents ANPE : Faites ceci ou faites cela pour mieux les contrôler. Sinon vous risquez d'être mal vu par vos supérieurs, alors ce jour là, bon nombre de personnes commenceront à vivre dans la peur et la hantise de ne pas pouvoir retrouver un travail dans les temps fixés par le législateur impatient…
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chris
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nadir
Demain, vous, moi, nos proches seront certainement convoqués, obligés de se rendre encore une fois à l’ANPE pour mieux faire avancer le traitement de votre dossier.
Et ce jour là on vous poussera une fois de plus, une fois de trop à vous justifier dans vos démarches. Comment se fait-il, madame, monsieur le chômeur, que vous n’êtes toujours
pas en mesure de retrouver un travail comme les autres personnes productives de la société ? Et alors dans ce nouvel entretien humiliant de trop, vous éprouverez peut-être l’étrange impression d’être reçu par des agents ANPE, qui auront été avant tout formés à se méfier et à juger
des personnes dans leur recherche d’emploi, comme au temps de l’inquisition, oh bien sur vous ne serez pas torturé physiquement, mais bien avant tout psychologiquement, ce qui n'est pas mieux non plus, pour mieux soit disant venir en aide aux autres…
Pour palier à cette méfiance du demandeur d’emploi, qu’ils tentent désespérement de masquer, derrière leur faux sourire, bon nombre d’agents vous proposeront en application stricto sensus des nouvelles mesures du législateur, une nouvelle formule miracle, une fois de plus, une fois encore.
Oui, selon la plus ou moins bonne qualification de vos interlocuteurs ANPE, commerciaux ou pas, formés ou pas sur le tas à Barbès, qui ne se gèneront jamais d’effectuer de nouvelles expériences sociales sur les cobayes que nous sommes.
A l’un ce sera plutôt ceci, à l’autre plutôt cela, suivant la tête du client ou selon son âge. Bref ce jour là, ne soyez pas surpris, vous ressentirez certainement la désagréable impression que l’on vous mène encore une fois en bateau,
vous les jeunes et les moins jeunes, avec leur nouveaux contrats ficelés dans la précipitation électorale. Vous aurez l’impression une fois encore de perdre votre temps et votre moral dans une agence ANPE, pour mieux les occuper à ne rien faire. Selon eux pour mieux vous caser, il faut signer
n’importe quoi, même si ce n’est pas le même produit que l’on vous aura présenté en premier dans leurs médiocres allégations commerciales.
En effet, pour soit-disant mieux vous aider, ils ont une technique de vente imparable, si bien que même des commerciaux ou des courtiers en bourse ne feraient sans doute pas mieux, quel progrés commercial dans le suivi des chômeurs ! Oui, on vous présente d’abord la chose sous son aspect le plus valorisant selon eux, à l'instar de nos politiques, et au final après vous avoir bien embobiné, une fois de plus, une fois de trop encore, ils vous annoncent que ce ne sera pas cela, car voyez-vous, les plus bêtes d’entre-eux, vous auront alors jugé beaucoup trop con pour
pouvoir occuper la dernière offre présentée et refusée par leur dernier client.
Oui on se demande pourquoi le dernier client n’y a pas souscrit les yeux fermés ! Alors ne signez pas n'importe quoi, faîtes bien attention quand on vous convoque à l'ANPE. Oh bien sur subsistent quelques agents humains. Ils nous offrent leur plus beau sourire honnête, nous paient un petit café, plaisantent, essaient temps bien que mal à nous faire penser à autre chose, face à toute cette mascarade sociale, sont sensibles à notre situation mais sans en faire de trop. L’espace de l’entretien ils nous donnent le sentiment d’être respectés, compris, prêts à accéder immédiatement à l’Everest qu’est devenu l’emploi de nos jours. Oui, ils existent, sortis de la nuit des temps, mais hélas se sont ces rares
» Exceptions ANPE ». C’est oh combien navrant de se dire que nous sommes très loin de ça.
Revenons alors sur terre: Faites surtout bien attention à ce que vous dites, car si vous leur demandez un peu trop d’explications pointues ou pas sur la chose qu’ils vous auront présentée dans leur jargon commercial, et bien rodé, par les multiples entretiens qu’ils peuvent effectuer à la chaine, vous
risquez alors de vous faire mal voir, mal noté, mal jugé.
C’est alors qu’ils changent, de ton, de visage, les masques tombent, et ils vous diront en toute mauvaise foi : C’est bien avant tout pour vous aider que j’agis encore de la sorte mon cher monsieur ! De plus si vous n’êtes pas d’accord avec ce que je vous vends, sachez encore au cas ou vous l’auriez oublié que depuis telle période vous êtes toujours sans emploi, selon mon fichier, vous n’avez pas être difficile. Je vous juge donc incapable dans mon évaluation de pouvoir retrouver un travail par vous mêmes sans mon précieux concours pédant. Je vous demanderai de ne pas discuter
avec moi. Et même si je suis bien conscient qu’il n’y a pas suffisamment d’offres par rapport à la demande, je préfère encore me conduire bêtement comme les supérieurs me le demandent, c’est-à-dire vous harceler tous les mois. Et j’en suis fier, oui car j'en retire avant tout le salaire de ma vie.
Et à la longue, quand vous en aurez bien marre de vous faire harceler par les nouvelles mesures politiques de nos gouvernants, vous finirez alors par céder, sous la pression morale, et vous signerez alors bien gentiment tout ce que l’on vous proposera. Dans le cas contraire Mr le chômeur, je me verrai alors dans l’obligation d’en référer à autrui, et de
vous radier pour mauvaise conduite sociale.
Bien maintenant que je vous ai bien mis la peur au ventre, je pense que vous serez alors plus à même de comprendre ce que je vous dis, c’est-à-dire d’accepter sans rien dire ni discuter ce que je vous propose à la hâte. Tiens au fait Mr
le chômeur attardé, mon collègue qui travaille également de la même manière que moi, vient également de me signaler
derrière votre dos, qu’il y aurait peut-être une opportunité pour vous de postuler pour un nouvel emploi de domestique, selon le nouveau plan Boorlo, alors qu’en pensez-vous ? Oui je pense que c’est vraiment ce que vous devriez faire pour sortir de votre précarité, et puis vous devez bien voir que c’est un réel « projet d’avenir » que je vous propose dans
la concertation, n’est ce pas ?
Pour ceux qui douteraient encore de ce genre de méthodes, ou de ce qui à pu être dit encore aujourd’hui dans ce témoignage, je pourrai leur donner les références personnelles de l’agent Smith, par message privé,
au cas ou vous auriez une petite caméra caché, et une bonne petite équipe de journaliste sous la main, au cas où vous aimeriez vous aussi mieux être suivi et mieux constaté par vous mêmes certaines pratiques honteuses que nos médias officiels ne montreront jamais bien sur.
Il est vrai que les personnes qui excercent à l’ANPE, si on peut appeler cela, se sentent tellement responsables de nous aider, avec toutes ces nouvelles pratiques commerciales de masse. Mais il est à déplorer que beaucoup ne se sentent jamais responsables de les remettre en cause, ou en question, quand les demandeurs d’emploi s’en indignent. C’est un peu comme nos gouvernants, ils n’arrêtent pas de nous pondre des textes de lois jour après jour, années après années, mais ne se sentent jamais responsables de tout le tort qu’ils peuvent causer indirectement à la société.
Nadir
Et ce jour là on vous poussera une fois de plus, une fois de trop à vous justifier dans vos démarches. Comment se fait-il, madame, monsieur le chômeur, que vous n’êtes toujours
pas en mesure de retrouver un travail comme les autres personnes productives de la société ? Et alors dans ce nouvel entretien humiliant de trop, vous éprouverez peut-être l’étrange impression d’être reçu par des agents ANPE, qui auront été avant tout formés à se méfier et à juger
des personnes dans leur recherche d’emploi, comme au temps de l’inquisition, oh bien sur vous ne serez pas torturé physiquement, mais bien avant tout psychologiquement, ce qui n'est pas mieux non plus, pour mieux soit disant venir en aide aux autres…
Pour palier à cette méfiance du demandeur d’emploi, qu’ils tentent désespérement de masquer, derrière leur faux sourire, bon nombre d’agents vous proposeront en application stricto sensus des nouvelles mesures du législateur, une nouvelle formule miracle, une fois de plus, une fois encore.
Oui, selon la plus ou moins bonne qualification de vos interlocuteurs ANPE, commerciaux ou pas, formés ou pas sur le tas à Barbès, qui ne se gèneront jamais d’effectuer de nouvelles expériences sociales sur les cobayes que nous sommes.
A l’un ce sera plutôt ceci, à l’autre plutôt cela, suivant la tête du client ou selon son âge. Bref ce jour là, ne soyez pas surpris, vous ressentirez certainement la désagréable impression que l’on vous mène encore une fois en bateau,
vous les jeunes et les moins jeunes, avec leur nouveaux contrats ficelés dans la précipitation électorale. Vous aurez l’impression une fois encore de perdre votre temps et votre moral dans une agence ANPE, pour mieux les occuper à ne rien faire. Selon eux pour mieux vous caser, il faut signer
n’importe quoi, même si ce n’est pas le même produit que l’on vous aura présenté en premier dans leurs médiocres allégations commerciales.
En effet, pour soit-disant mieux vous aider, ils ont une technique de vente imparable, si bien que même des commerciaux ou des courtiers en bourse ne feraient sans doute pas mieux, quel progrés commercial dans le suivi des chômeurs ! Oui, on vous présente d’abord la chose sous son aspect le plus valorisant selon eux, à l'instar de nos politiques, et au final après vous avoir bien embobiné, une fois de plus, une fois de trop encore, ils vous annoncent que ce ne sera pas cela, car voyez-vous, les plus bêtes d’entre-eux, vous auront alors jugé beaucoup trop con pour
pouvoir occuper la dernière offre présentée et refusée par leur dernier client.
Oui on se demande pourquoi le dernier client n’y a pas souscrit les yeux fermés ! Alors ne signez pas n'importe quoi, faîtes bien attention quand on vous convoque à l'ANPE. Oh bien sur subsistent quelques agents humains. Ils nous offrent leur plus beau sourire honnête, nous paient un petit café, plaisantent, essaient temps bien que mal à nous faire penser à autre chose, face à toute cette mascarade sociale, sont sensibles à notre situation mais sans en faire de trop. L’espace de l’entretien ils nous donnent le sentiment d’être respectés, compris, prêts à accéder immédiatement à l’Everest qu’est devenu l’emploi de nos jours. Oui, ils existent, sortis de la nuit des temps, mais hélas se sont ces rares
» Exceptions ANPE ». C’est oh combien navrant de se dire que nous sommes très loin de ça.
Revenons alors sur terre: Faites surtout bien attention à ce que vous dites, car si vous leur demandez un peu trop d’explications pointues ou pas sur la chose qu’ils vous auront présentée dans leur jargon commercial, et bien rodé, par les multiples entretiens qu’ils peuvent effectuer à la chaine, vous
risquez alors de vous faire mal voir, mal noté, mal jugé.
C’est alors qu’ils changent, de ton, de visage, les masques tombent, et ils vous diront en toute mauvaise foi : C’est bien avant tout pour vous aider que j’agis encore de la sorte mon cher monsieur ! De plus si vous n’êtes pas d’accord avec ce que je vous vends, sachez encore au cas ou vous l’auriez oublié que depuis telle période vous êtes toujours sans emploi, selon mon fichier, vous n’avez pas être difficile. Je vous juge donc incapable dans mon évaluation de pouvoir retrouver un travail par vous mêmes sans mon précieux concours pédant. Je vous demanderai de ne pas discuter
avec moi. Et même si je suis bien conscient qu’il n’y a pas suffisamment d’offres par rapport à la demande, je préfère encore me conduire bêtement comme les supérieurs me le demandent, c’est-à-dire vous harceler tous les mois. Et j’en suis fier, oui car j'en retire avant tout le salaire de ma vie.
Et à la longue, quand vous en aurez bien marre de vous faire harceler par les nouvelles mesures politiques de nos gouvernants, vous finirez alors par céder, sous la pression morale, et vous signerez alors bien gentiment tout ce que l’on vous proposera. Dans le cas contraire Mr le chômeur, je me verrai alors dans l’obligation d’en référer à autrui, et de
vous radier pour mauvaise conduite sociale.
Bien maintenant que je vous ai bien mis la peur au ventre, je pense que vous serez alors plus à même de comprendre ce que je vous dis, c’est-à-dire d’accepter sans rien dire ni discuter ce que je vous propose à la hâte. Tiens au fait Mr
le chômeur attardé, mon collègue qui travaille également de la même manière que moi, vient également de me signaler
derrière votre dos, qu’il y aurait peut-être une opportunité pour vous de postuler pour un nouvel emploi de domestique, selon le nouveau plan Boorlo, alors qu’en pensez-vous ? Oui je pense que c’est vraiment ce que vous devriez faire pour sortir de votre précarité, et puis vous devez bien voir que c’est un réel « projet d’avenir » que je vous propose dans
la concertation, n’est ce pas ?
Pour ceux qui douteraient encore de ce genre de méthodes, ou de ce qui à pu être dit encore aujourd’hui dans ce témoignage, je pourrai leur donner les références personnelles de l’agent Smith, par message privé,
au cas ou vous auriez une petite caméra caché, et une bonne petite équipe de journaliste sous la main, au cas où vous aimeriez vous aussi mieux être suivi et mieux constaté par vous mêmes certaines pratiques honteuses que nos médias officiels ne montreront jamais bien sur.
Il est vrai que les personnes qui excercent à l’ANPE, si on peut appeler cela, se sentent tellement responsables de nous aider, avec toutes ces nouvelles pratiques commerciales de masse. Mais il est à déplorer que beaucoup ne se sentent jamais responsables de les remettre en cause, ou en question, quand les demandeurs d’emploi s’en indignent. C’est un peu comme nos gouvernants, ils n’arrêtent pas de nous pondre des textes de lois jour après jour, années après années, mais ne se sentent jamais responsables de tout le tort qu’ils peuvent causer indirectement à la société.
Nadir