L'Emploi et le Chômage en Débats

Conditions de travail dans les call centers O commentaire

envoyespecial Jeudi soir à 20h30 dans Envoyé Spécial, sur France 2.

Call centers : les nouveaux prolétaires
Un reportage d’Elsa Fayner et Jérôme Mignard

Ils sont les voix du téléphone. En France, 260 000 opérateurs décrochent le téléphone toute la journée. C’est cinq fois plus qu’il y a dix ans. Des centaines d’appels quotidiens pour un Smic à la fin du mois. Salaires plafonnés, hiérarchie pressante, écoute des conversations, notation permanente… C’est le lot de ces nouveaux prolétaires, employés des plateaux téléphoniques, l’un des seuls secteurs qui recrute, même en pleine crise économique. Téléperformance, B2S, Webhelp, Sitel France, Arvato Services… sont les leaders de ce marché du “phoning”. Ils ont pour clients : Orange, Free, SFR, Bouygues Télécom, les leaders des assurances, les ministères publics, la SNCF… Qui sont ces téléopérateurs ? Comment travaillent-ils ? A quoi correspond leur métier ? Comment fonctionnent les entreprises qui les emploient ? Comment recrutent-elles ? Pourquoi délocalisent-elles de plus en plus au Maroc ? Enquête dans l’univers des centres d’appels, ces usines des temps modernes.

source et liens en bas d'article

Si l'on délocalise ces emplois, ce n'est pas un grand mal.

Les fiches "INRS", "Bossons futé" vous donnent les arguments pour lesquels tant mieux, partez au MAROC.

"STRESS au TRAVAIL".... pour ne commencez que par cela...

Mais, enfin Xavier BERTRAND ne cesse de prôner ces "emplois" en guise de conversion vers un autre domaine.... Chouette alors. On voit tout de suite que cet homme connaît bien ces filières.... Et c'est mieux quand c'est pour les autres.... surtout pour les autres. D'un côté, pépère E. W. (travail) doit agir contre le STRESS AU TRAVAIL, la "MEDECINE DU TRAVAIL" et de l'autre vous oriente là, juste où il faut pour garder votre bonne santé.... A-t-il des actions avec le "corbilliard" ? Sûrement. A chacun de s'en défendre. De toute manière, cela se règle assez vite : turn over oblige face à des conditions de travail de chien.

Ce reportage a été co-réalisé par la journaliste Elsa Fayner qui, bien avant Florence Aubenas, avait enquêté sur l'emploi précaire
et publié son livre Et pourtant je me suis levée tôt...

Son blog : http://voila-le-travail.fr

Si l'on délocalise ces emplois, ce n'est pas un grand mal.

Mieux vaut que cela soit les autres qui soient traités comme des esclaves n'est-ce pas?

Il parait que les patrons chinois commencent à délocaliser leur entreprises dans des pays encore moins disant sur les salaires. Avant longtemps, ils vont rétablir l'esclavage.

Si l'on délocalise ces emplois, ce n'est pas un grand mal.

C'est ce que m'avait répondu quelqu'un quand je parlais des caisses automatiques au supermarché. Non seulement des milliers d'emplois seront supprimés, mais le client aura également le plaisir de faire le travail gratuitement. L'est pas belle la vie ?

es patrons chinois commencent à délocaliser leur entreprises dans des pays encore moins disant sur les salaires.

Au Vietnam entre autres.

J'ai du mal à comprendre vos paradoxes :

- d'un côté, vous dites que vous REFUSEZ des postes parce qu'ils ne sont pas payés, et s'effectuent dans des conditions de travail épouvantables,

- d'un autre côté, les fiches "BOSSONS FUTE" et autres cités après l'articles, vous définissent les conditions de travail et leurs répercussions sur la santé.

Je ne dis pas que c'est mieux quand c'est chez les "autres". Je dis "nous le savons, protégeons-nous".

Il faut savoir se situer :

- VOUS REFUSER ces postes,

- mais VOUS VOULEZ BIen que les autres les effectuent malgré tout.

NON. NON et NON. On ne peut accepter ce double discours.

Trop simpliste ! Il faut se dire qu'il y a un tas de gens qui n'ont pas fait d'études et qui aussi ont besoin de manger, je pense surtout aux femmes seules avec enfants.

Je ne mesure pas tout le monde à ma propre aune. Je serais incapable de travailler en usine sur une chaîne de montage, de porter des poids, de travailler dans des endroits trop bruyants, etc
Comme je serais incapable de courir un 100 mètres en 10 secondes, je n'en ai pas honte, c'est ainsi.

Si on connait un peu le jeu d'échecs, on comprendra qu'une société est faite de membres différents avec des besoins et des compétences différents, que nous sommes interdépendants.

Les grands patrons, que seraient-ils sans ouvriers, employés, cadres ou même les femmes de ménage qui nettoient derrière eux ?
Nous sommes différents mais complémentaires, il n'y a pas de mépris, c'est une réalité.

Maguy, j'ai vu mon père s'éteindre d'une agonie atroce à cause de l'amiante et du manganèse. Ses frères suivent le même chemin. Excusez-moi, je pense différemment.

Et je sais que l'on peut en mourir, nous aussi, parce qu'un tas d'endroit sont truffés de cette amiante et qu'on a pu y vivre parmi.

Il faut savoir se situer :
- VOUS REFUSER ces postes,
- mais VOUS VOULEZ BIen que les autres les effectuent malgré tout.
NON. NON et NON. On ne peut accepter ce double discours.

Je suis bien d'accord avec vous.
Je refuse le poste pour tout le monde.
Je refuse les CallsCenters.
Je refuse qu'on m'emmerde au téléphone.
J'accepte un service commercial compétent, cordial, non-agressif, informatif ...
et le service aprés-vente Ad-hoc.
Pour cela il faut des salariés heureux de cotiser à quelque chose d'utile.

Il y a beaucoup de choses dont je n'ai pas besoin (envie) pour ces raisons.
Le bonheur du pauvre ce n'est pas le bonheur d'être pauvre
mais la vertu du pauvre c'est peut-être l'indulgence envers le riche.

Je suis d'accord pour faire disparaître tous les boulots pourris/inintéressants/abrutissants/toxiques/inutiles : soit les remplacer au maximum par des machines, soit les supprimer totalement.

Mais, en contrepartie, il faut instaurer un revenu de vie !

Pour revoir le reportage sur internet => http://envoye-special.france2.fr/

C'est à peu prés ce que j'entends par :
"Pour cela il faut des salariés heureux de cotiser à quelque chose d'utile."
Et que j'appellerais plutôt un "Présent de Vie".

D'ici à ce qu'il arrive, je RSAst' ASSis.

"Un revenu en contre partie",

Je suis tout à fait d'accord.

Du FRIC, dans ce pays, il y en a.... Mais tout dépend pour QUI ? pour QUOI ?

On est assis sur des milliards d'euros en lingot d'or et autres valeurs..... planqués....

OU ?

A la BANQUE DE FRANCE (sans aucun doute)....

et également dans les PARADIS FISCAUX (absolument ! là aussi, et même l'ETAT s'y met... Et oui...)....

Lisez ce petit bouquin : petite bibliothèque PAYOT
"Pascale MOLINIER "les enjeux psychiques du travail".... 2006"

et l'autre :

"L'état de santé du salarié, de la préservation de la santé à la protection de l'emploi",
Sylvie BOURGEOT, Michel BLATMAN
Editions Liaisons sociales "collection droit vivant", 2005.

Je n'ai pas regardé le reportage en entier, il me semble l'avoir déjà vu.

J'ai vu l'extrait chez les jeunes Marocains travaillant en call-centers pour des boites françaises, et surtout cette jeune femme expliquant quelle devait prendre un "nom gaulois" pour mieux passer, sinon on lui raccroche au nez...

Elle aurait dû pousser son raisonnement plus loin et avouer que même avec un nom français, cela ne passait pas non plus.

Nom français ou pas, accent ou pas, je suis comme Raoul, j'en ai marre de cette intrusion, aux heures de repas de préférence. Quand les boites comprendront-elles que c'est improductif, qu'au contraire j'aurais tendance à dresser une liste rouge de ces fournisseurs, au cas où je pourrais m'offrir leur m...

Et ce discours formaté au mot près, franchement ils croient tromper qui ???

Sans compter les arnaques, ma mère en a eu une d'une de ses banques, elle a répondu "non" à je ne sais quel produit financier, l'autre a traduit par "oui". Sans avoir signé un seul contrat, elle s'est retrouvée avec 46€ de débit sur son compte, et c'était fait pour durer tous les mois.
Il a fallu que j'intervienne de façon musclée avec rappel de lois sur l'escroquerie et l'abus auprès de personnes fragilisées pour qu'elle rembourse.

J'adopte la réponse définitive :

"Je n'accepte aucun démarchage par téléphone".