"ne plus courber la tête"
Publié : 31 mars 2010
Je ne connais pas l'auteur de ce texte, sans doute un tract, mais je le trouve très intéressant...
"
Sortir de sa misère... c’est d’abord s’attaquer à ceux qui la gèrent
Dans cette société, celui qui ne travaille pas (que ce soit un choix ou
non) doit comprendre qu’il n’est rien, et que même la possibilité de
s’occuper de sa misère matérielle et morale lui est retirée.
Pour que le système fonctionne, c’est à dire pour que la minorité
d’ordures qui en profite continue à s’engraisser en exploitant
tranquillement, il faut bien que les exploités n’aient ni le désir ni le
temps de se révolter. Il faut bien que chacune de leurs journées soit
encadrée, contrôlée, qu’ils reçoivent leur lot quotidien d’humiliations,
de tracasseries et d’insultes, afin que le soir ils se sentent
suffisamment minables et impuissants pour ne pas penser un seul instant à
se venger et à sortir du cauchemar dans lequel les capitalistes nous
plongent en permanence.
Le salariat permet à nos dirigeants d’amener à bon compte la majorité de
ceux qui y sont astreints à cet état de désespoir passif. Pour les autres
- ceux qui n’ont pas de patrons qui leur crachent à la figure toute la
semaine - l’Etat et sa cohorte de valets font un excellent substitut.
Ainsi, si tu ne vas pas te faire humilier au boulot, on viendra chez toi
te faire comprendre que tu n’es pour eux qu’une larve tout juste bonne à
fermer sa gueule, à obéir et à mendier. Quand ce n’est pas l’assistante
sociale de la CAF qui vient te réveiller, histoire de vérifier que tu ne
te sois pas payé une Ferrari avec ton RSA, c’est un enfoiré d’huissier qui
vient t’annoncer qu’une table et un frigo, plus la montre de ton
grand-père, c’est encore trop de luxe. Après ce genre de réveil, il faudra
affronter la mesquinerie et le sadisme de mille autres collaborateurs du
pouvoir : du regard glacé du contrôleur au mépris des travailleurs
sociaux, du paternalisme de l’Armée du Salut à la gifle du vigile du
supermarché.
Jusqu’à quand ?
Car au fond, leur machine de soumission et de mort ne paraît invincible
que tant qu’on a rien fait contre elle. Mais si on commence à s’attaquer
même à ses rouages les plus infimes, on se rend compte que toutes ces
petites pièces prises séparément sont vulnérables, que le grand monstre
intouchable est en réalité fait de mille petites bêtes (fonctions,
structures, bâtiments) à notre portée !
L’huissier qui t’as pris tes meubles peut se retrouver bien seul dans son
cabinet avec ses piles de dossiers... un vigile un peu trop zélé n’est
rien si tu décides d’aller chercher de quoi manger avec une dizaine de
potes ! Bref, il suffit de réfléchir un peu, de s’organiser
collectivement, de prendre quelques précautions, afin d’agir efficacement
pour faire payer ceux qui nous pourrissent la vie ou leur arracher
quelques richesses qu’ils nous ont volées.
Bien sûr, le système économique et social ne va pas changer du jour au
lendemain parce que toi et quelques autres êtes passés à l’offensive.
C’est en liant nos forces et nos luttes que nous nous donnerons les moyens
de vaincre ce système dans sa globalité.
Qu’avons-nous de mieux à faire que détruire ce monde de merde et prendre
notre revanche ?
Si ne plus courber la tête n’est qu’un petit geste, c’est le premier à
faire pour cesser de ramper et se réapproprier un peu de sa vie...
CONTRE LES BOURGEOIS QUI S’ENGRAISSENT SUR NOS CÔTES
CONTRE LEURS VALETS QUI NOUS EMMERDENT CHAQUE JOUR...
ACTION DIRECTE ET COLLECTIVE
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Sortir de sa misère... c’est d’abord s’attaquer à ceux qui la gèrent
Dans cette société, celui qui ne travaille pas (que ce soit un choix ou
non) doit comprendre qu’il n’est rien, et que même la possibilité de
s’occuper de sa misère matérielle et morale lui est retirée.
Pour que le système fonctionne, c’est à dire pour que la minorité
d’ordures qui en profite continue à s’engraisser en exploitant
tranquillement, il faut bien que les exploités n’aient ni le désir ni le
temps de se révolter. Il faut bien que chacune de leurs journées soit
encadrée, contrôlée, qu’ils reçoivent leur lot quotidien d’humiliations,
de tracasseries et d’insultes, afin que le soir ils se sentent
suffisamment minables et impuissants pour ne pas penser un seul instant à
se venger et à sortir du cauchemar dans lequel les capitalistes nous
plongent en permanence.
Le salariat permet à nos dirigeants d’amener à bon compte la majorité de
ceux qui y sont astreints à cet état de désespoir passif. Pour les autres
- ceux qui n’ont pas de patrons qui leur crachent à la figure toute la
semaine - l’Etat et sa cohorte de valets font un excellent substitut.
Ainsi, si tu ne vas pas te faire humilier au boulot, on viendra chez toi
te faire comprendre que tu n’es pour eux qu’une larve tout juste bonne à
fermer sa gueule, à obéir et à mendier. Quand ce n’est pas l’assistante
sociale de la CAF qui vient te réveiller, histoire de vérifier que tu ne
te sois pas payé une Ferrari avec ton RSA, c’est un enfoiré d’huissier qui
vient t’annoncer qu’une table et un frigo, plus la montre de ton
grand-père, c’est encore trop de luxe. Après ce genre de réveil, il faudra
affronter la mesquinerie et le sadisme de mille autres collaborateurs du
pouvoir : du regard glacé du contrôleur au mépris des travailleurs
sociaux, du paternalisme de l’Armée du Salut à la gifle du vigile du
supermarché.
Jusqu’à quand ?
Car au fond, leur machine de soumission et de mort ne paraît invincible
que tant qu’on a rien fait contre elle. Mais si on commence à s’attaquer
même à ses rouages les plus infimes, on se rend compte que toutes ces
petites pièces prises séparément sont vulnérables, que le grand monstre
intouchable est en réalité fait de mille petites bêtes (fonctions,
structures, bâtiments) à notre portée !
L’huissier qui t’as pris tes meubles peut se retrouver bien seul dans son
cabinet avec ses piles de dossiers... un vigile un peu trop zélé n’est
rien si tu décides d’aller chercher de quoi manger avec une dizaine de
potes ! Bref, il suffit de réfléchir un peu, de s’organiser
collectivement, de prendre quelques précautions, afin d’agir efficacement
pour faire payer ceux qui nous pourrissent la vie ou leur arracher
quelques richesses qu’ils nous ont volées.
Bien sûr, le système économique et social ne va pas changer du jour au
lendemain parce que toi et quelques autres êtes passés à l’offensive.
C’est en liant nos forces et nos luttes que nous nous donnerons les moyens
de vaincre ce système dans sa globalité.
Qu’avons-nous de mieux à faire que détruire ce monde de merde et prendre
notre revanche ?
Si ne plus courber la tête n’est qu’un petit geste, c’est le premier à
faire pour cesser de ramper et se réapproprier un peu de sa vie...
CONTRE LES BOURGEOIS QUI S’ENGRAISSENT SUR NOS CÔTES
CONTRE LEURS VALETS QUI NOUS EMMERDENT CHAQUE JOUR...
ACTION DIRECTE ET COLLECTIVE
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