L'Emploi et le Chômage en Débats

Vendredi matin, vers 10 heures, un chef d’équipe du Pôle emploi de Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne, a été agressé par un jeune chômeur de 25 ans.

Ce dernier est arrivé avec 45 minutes de retard à un atelier d’information sur les métiers du secteur social.
Le jeune homme s’est énervé quand on lui a signalé qu’il ne pouvait plus participer à l’atelier en raison de son retard.

Le chef d’équipe l’a alors fait rentrer dans son bureau, pour tenter de le calmer.
« Le garçon lui a donné un coup de poing en pleine tête. C’est le bruit du corps qui tombait au sol qui a nous a alerté », témoigne Nathalie, une collègue. Qui ajoute : « Quand je suis entrée dans le bureau, Guillaume était au sol et l’autre le rouait de coups de pied et de poing au ventre et au visage ».
Des employés du Pôle emploi et des allocataires se sont alors interposés pour séparer Guillaume de son agresseur.

Le chef d’équipe a été transporté à l’hôpital d’Evry.

A la suite de cette agression, les employés du Pôle emploi ont exercé leur droit de retrait

Source : LePost.fr

Ce dernier est arrivé avec 45 minutes de retard à un atelier d’information sur les métiers du secteur social.(quote Carl)

Avec un tel antécédent de violence à un représentant ayant autorité administrative, le type n'est pas près de bosser dans le social!
Les gens sont vraiment à bout, desormais, au point de faire usage de violence et de ne pas tenir leur nerf.
L'autre jour, j'etais en formation dans les locaux de la CAF, quand on a entendu "hurler" et puis pleurer très très fort! A mon avis, un allocataire qui avait du recevoir une mauvaise nouvelle. Une demi-heure plus tard, on a vu arriver les képis et la voiture des pompiers ( qui remplace ici, le samu).
Il y a une dizaine d'années, il y avait des travailleurs sociaux qui récupérait les " usagers" et opérait des "mediations" dans ce genre de situations! Desormais, on attend que les gens s'entretuent !
Monter les uns contre les autres, voilà où on en est arrivé au lieu de s'attaquer à la vrai cause
( libéralisme et mondialisation)

Attention au Post, site qui tutoie régulièrement le caniveau...

Mince, encore un cas d'incivilité, de violence, par hasard juste avant des élections, ça tomberait presque bien, en plus un d'jeun !

Désolée pour ce monsieur, rien n'excuse la violence, mais il existe des pétages de plombs. D'ailleurs, il serait logique et fair play de demander à ce DE comment il a été accueilli, quelles étaient les raisons de ce retard.

Vendredi matin, vers 10 heures,

Car si on lit rapidement, le pekin basique va encore se dire "encore un qui ne veut pas se lever tôt".

site qui tutoie régulièrement le caniveau.

Je ne le lis pas spécialement, mais il y a quelque chose qui me gêne dans le choix de leurs mots, ce n'est pas innocent leur précision.

Ils devraient aussi mettre en scène les violences faites aux DE, pas physiques, mais pires souvent. J'avoue que malgré ma bonne maîtrise de moi, la main m'a souvent démangée

« Le garçon lui a donné un coup de poing en pleine tête. C’est le bruit du corps qui tombait au sol qui a nous a alerté », témoigne Nathalie, une collègue. Qui ajoute : « Quand je suis entrée dans le bureau, Guillaume était au sol et l’autre le rouait de coups de pied et de poing au ventre et au visage ».

Maintenant on sait que cet homme n'est pas apte à travailler dans le "social" (s'occuper de personnes âgées j'imagine)

Une leçon durement et cruellement apprise par le conseiller à qui je souhaite tous mes voeux de prompt rétablissement.

PS:
On se demande à quoi servent tous les détails dans cet article.

Tiens, ils ont oublié de dire que c'est un déséquilibré...

Tiens, ils ont oublié de dire que c'est un déséquilibré...

Si si, l'agent est déséquilibré puisqu'il tombe au sol

Si l'agent est déséquillibré, c'est parce que le système qui l'emploie est bancal

Cela ne donne jamais le droit à un conseiller d'insulter une personne qui a tendance a se montrer respectueuse de l'ordre....

Certains sont très provocateurs, car ils ont le POUVOIR.....


Pour ma part, je pense que dans certains départements les conseillers ne doivent pas discuter et préfèrent s'écraser.
Je connais bien Ste Geneviève des Bois..... et cela est loin d'être terrible.... Une ville assez agréable, la ville de Julien DRAY.

Maintenant, face au désespoir, face au mépris de certains conseillers, je ne suis pas étonné que cela se dégénéra.

L'ETAT et les CONSEILLERS jouent un rôle dangereux, mais cela se retournera contre les conseillers puisque ce sont eux qui sont sur le terrain !

A eux d'implorer l'ETAT d'améliorer leur travail,

dans le cas impossible, l'ETAT devra dissoudre cette institution, ne gardant que les services qui indemnisent....
Cela évitera aux agents improductifs de ne pas être exposés pour ne rien faire, que simuler de l'accueil.... Puisque le souci du gouvernement n'est que d'affirmer qu'il fait quelque chose (DIRE) sans apporter du concret sur le terrain (puisqu'il n'y a plus d'offres !).

Certes, c'est un malade, l'auteur de cette agression mais de nos jours, être conseiller (notamment au Pole) c'est un métier non seulement mal payés mais dangereux! Ils sont poussés par le Directeur de l'Agence et mal traités par certains D.E. dans certaines situations. Hier, j'ai bien accompagné un pote pour se rendre à cette agence et j'ai appris avec tristesse cet évènement. Les conditions de travail des agents Popol sont beaucoup dégradées avec la crise, ce qu'a nié une fois de plus C. Lagarde dimanche soir!

Certes, c'est un malade, l'auteur de cette agression

Mais qu'en sait-on ????

En retard, mais il y avait peut-être un retard de bus ou une raison valable ? Et ce d'jeun qui a 25 ans ne touche peut-être rien, qu'en sait-on ?

Et s'il avait été accueilli par des insultes ou du mépris ?

Je me suis vue un jour convoquée à 12h45 pour 13 heures "pour que les gens soient là à l'heure" étant entendu que les chômeurs ne savent même pas lire l'heure J'ai dû déjeuner à 11 heures ce jour-là, heureusement l'une des agents s'est excusée pour les autres et m'a précisée que la plupart n'étaient pas d'accord du tout.

Tiens, c'est le jour où j'ai dû menacer de faire pipi sur la moquette pour qu'on m'indique où étaient les toilettes et bon sang, je l'aurais fait !

Tiens, c'est le jour où j'ai dû menacer de faire pipi sur la moquette

Grâce à toi, la moquette aurait été changée

C. LAGARDE ne change que rarement de stratégie :

- passer la brosse à reluire à ces salariés (de PE),

- soit nié ce qui s'y passe.....

Mais, ce qui se trame dans les coulisses est une autre histoire....

Ceux qui sont au courant de la manière que ce sont passées les choses à la SECURITE SOCIALE, ces dernières années, peuvent se dire que TOUT EST POSSIBLE en matière de "nettoyage" ! On ne chante pas sur "tous les toits ce qui se pratique dans les coulisses".

rien n'excuse la violence.

(Maguy)

Si.

Une leçon durement et cruellement apprise par le conseiller à qui je souhaite tous mes voeux de prompt rétablissement.

(Tristesir)

Moi pas.

"Mac, 25 ans, avait un souhait : devenir infirmier « pour aider les gens ». Pour tant , ce jeune homme longiligne de 1,95 m était jugé hier pour violences aggravées sur un responsable de l’agence Pôle emploi de Sainte-Geneviève- des-Bois. Il a été condamné à huit mois de prison dont quatre mois avec sursis.

Le 19 mars dernier, Mac doit participer à un atelier Santé organisé par l’organisme public, à 9 heures. Il a posé une demi-journée de congé sans solde pour l’occasion.
Problème sur la route, Mac est en retard, quarante-cinq minutes pour les uns, quinze selon lui. Il se voit refuser l’entrée de la réunion.

Discussions, négociations, suppliques, l’apprenti infirmier est finalement reçu par Guillaume C, l’un des responsables, qui lui répète qu’il est arrivé trop en retard. On lui propose même un nouveau rendez-vous en mai ou un accompagnement personnalisé… «Mais je voulais faire ce stage maintenant, parce que le concours d’école infirmière est en avril », raconte Mac.

« Frustré et incompris », il prévient Guillaume C « qu’il va souffrir » et lui envoie un coup de pied à la tempe gauche. L’attaque est puissante, le prévenu a longtemps pratiqué le taekwondo et l’aïkido. Le responsable tombe de son siège, avant d’être roué de coups. « J’ai cru que ma tête allait exploser. Il tapait comme sur un ballon », raconte-t-il à la barre, alors que les médecins lui ont reconnu quatorze jours d’incapacité temporaire totale. Avant de quitter les lieux, l’agresseur, sûr de son bon droit, aurait même lancé : « Vous pouvez porter plainte, vous avez mes coordonnées. Cela se réglera devant la justice. »

Cet « acharnement », selon la procureure qui requiert un an de prison dont six mois avec sursis, est rapporté par des témoins unanimes : « Il lui a sauté dessus à pieds joints », raconte une salariée de l’agence ; « je n’ai jamais vu une telle violence, j’en fais des cauchemars », confie une autre. Guillaume C, lui, avoue que sa vie a été bouleversée et ses enfants traumatisés. Il ne sait pas quand il aura le courage de retourner à son poste.

Mac reconnaît la gravité de ses actes mais précise qu’il venait de rompre avec la mère de sa fille de 1 an. « Il s’est rendu », souligne son avocat ; « mais après une traque de dix jours », rétorque la procureure. Voilà l’ultime détail d’un premier procès qui sera suivi d’un second, durant lequel les juges devront déterminer le préjudice économique subi par Pôle emploi. L’agence n’a en effet rouvert que jeudi dernier et les arrêts de travail se sont multipliés après l’agression. "