Il existe effectivement pour tout salarié, le congé d'accompagnement de fin de vie/
Section 6 : Congé d'accompagnement d'une personne en fin de vie
Article L225-15
(inséré par Loi n° 99-477 du 9 juin 1999 art. 11 Journal Officiel du 10 juin 1999)
Tout salarié dont un ascendant, descendant ou une personne partageant son domicile fait l'objet de soins palliatifs a le droit de bénéficier d'un congé d'accompagnement d'une personne en fin de vie.
Il peut, avec l'accord de son employeur, transformer ce congé en période d'activité à temps partiel.
Le congé d'accompagnement d'une personne en fin de vie a une durée maximale de trois mois. Il prend fin soit à l'expiration de cette période, soit dans les trois jours qui suivent le décès de la personne accompagnée, sans préjudice du bénéfice des dispositions relatives aux congés pour événements personnels et aux congés pour événements familiaux, soit à une date antérieure. Dans tous les cas, le salarié informe son employeur de la date prévisible de son retour avec un préavis de trois jours francs.
Le salarié doit envoyer à son employeur, au moins quinze jours avant le début du congé, une lettre recommandée avec demande d'avis de réception l'informant de sa volonté de bénéficier du congé d'accompagnement d'une personne en fin de vie, ainsi qu'un certificat médical attestant que la personne accompagnée fait effectivement l'objet de soins palliatifs.
En cas d'urgence absolue constatée par écrit par le médecin qui établit le certificat médical visé à l'alinéa précédent, le congé d'accompagnement d'une personne en fin de vie débute sans délai à la date de réception par l'employeur de la lettre du salarié.
http://www.ameli.fr/assures/droits-et-d ... de-vie.php
LE congé de solidarité familiale (C.S.F.) vous permet de rester aux côtés d’un parent, d’un enfant, ou d’une personne partageant votre domicile, qui est gravement malade et dont le pronostic vital est en jeu. Votre seule formalité : avertir votre employeur en lui joignant un certificat médical du médecin traitant du malade. Le C.S.F. vous permet pendant cette période de conserver vos droits à l’Assurance Maladien les modalités d'application du présent article.
LE congé de solidarité familiale (C.S.F.) vous permet de rester aux côtés d’un parent, d’un enfant, ou d’une personne partageant votre domicile, qui est gravement malade et dont le pronostic vital est en jeu. Votre seule formalité : avertir votre employeur en lui joignant un certificat médical du médecin traitant du malade. Le C.S.F. vous permet pendant cette période de conserver vos droits à l’Assurance Maladie.Le congé de solidarité familiale (C.S.F.) remplace le congé d'accompagnement d'une personne en fin de vie depuis la loi sur la réforme des retraites (22 août 2003).
Qui peut-en bénéficier ?
Vous pouvez bénéficier du congé de solidarité familiale si vous êtes salarié, peu importe votre ancienneté, et qu'un de vos proches souffre d'une maladie grave (un cancer par exemple) qui met en jeu son pronostic vital.
Ce proche peut être :
•un ascendant direct (votre père ou votre mère) ;
•un descendant direct (votre enfant ou l'un de vos petits-enfants) ;
•une personne vivant à votre domicile (votre conjoint, concubin, partenaire pacsé ou tout autre membre de votre famille).
Il vous est également possible de transformer ce congé en période d'activité à temps partiel avec l'accord
de votre employeur.
Durant ce congé, vous ne serez pas rémunéré, ni par votre employeur, ni par votre caisse d'Assurance Maladie.
Maintenant, dans votre situation, en tant que demandeur d'emploi, je ne sais pas s'il peut s'appliquer . Vous devriez contacter le directeur de votre agence, pour expliquer la situation. Sinon, voir avec un inspecteur du travail, si la loi qui concerne les salariés peut aussi s'appliquer pour des demandeurs d'emploi.
Sinon, Bon courage!