Salut,
A première vue, ces propositions relèvent du bon sens, bien que les seuils maxi de salaires
net d'impôts que tu proposes Patdu49 me semblent élevés. Les statistiques fournies par le site
www.inegalites.org sont difficilement analysables car il manque l'écart-type qui est essentiel pour ne pas en conclure n'importe quoi. La médiane est également à prendre en compte mais est bien moins indispensable dans la plupart des cas.
Pour info:
Un
écart-type élevé indique qu'il y a de grands écarts entre les salaires inférieurs et supérieurs à la moyenne par rapport à cette moyenne calculée sur un ensemble de salaires. La moyenne seule n'a un sens qui si l'écart-type est faible, cad que la très grande majorité des salaires pris en compte sont très proches de cette moyenne, qu'ils en soient en-dessous ou au-dessus. L'écart-type est nécessaire pour les catégories "Cadres" et "Artisans, commerçants et chefs d'entreprise" car il y a de grosses différences de salaires entre les cadres et les cadres dirigeants et entre les artisans, commerçants et chefs d'entreprise.
La
médiane correspond à la valeur pour laquelle il y a autant de salaires sous celle-ci qu'au-dessus de celle-ci. Pour la catégorie "Artisans, commerçants et chefs d'entreprise", la médiane est indispensable car elle peut être très éloignée de la moyenne à cause des salaires des dirigeants des multinationales qui la font grimper significativement.
Désolé pour ce charabia
Le plus étonnant, c'est que même l'INSEE publie des études chiffrées du genre qui n'indiquent ni l'écart-type ni la médiane. Ils les prennent pourtant en compte dans les déductions qu'ils font à partir de ces données chiffrées.
Mais pour en revenir à nos moutons, il faudrait également autoriser des salaires plus importants pour certaines professions très exigeantes ou à forte responsabilité comme par exemple les chirurgiens, les juges et procureurs, ... car si l'on veut que des étudiants s'intéressent encore à ces métiers, il faut une incitation financière forte.
Quant aux successions, c'est très complexe car il faut je pense séparer les biens productifs (entreprise, terres agricoles et forrestières) des biens immobiliers. En effet, il ne faut surtout pas qu'une entreprise ou exploitation familiale doivent être vendue ou découpée en morceaux pour payer une succession. Tout dépend bien sûr de la taille ou de la valeur de ces biens productifs.
Le principe de non imposition de la succession d'une résidence principale est légitime, mais il faudrait définir des limites à l'acceptabilité d'une résidence principale. C'est très difficile car on ne peut se baser sur la surface habitable ni sur la valeur de ce bien immobilier...
Comment faire également lors des successions avec héritiers multiples et qui représentent la majorité des cas? Définir un seuil maximum non imposable par héritier en fonction du coût moyen des logements? Il y a une telle disparité dans les prix de l'immobilier en France que ce seuil sera difficile à déterminer.
Bref, définir des principes d'héritage justes ressemble à un casse-tête chinois tellement il y a de paramètres à prendre en compte. Mais ce qui est sûr, c'est qu'il faut changer tout ça car la richesse doit être reliée au mérite et non pas aux liens de parenté, sinon on finit par créer des dégénérés comme le baron du medef.