que nous réserve 2006?
Publié : 31 janv. 2006
http://www.bernardgirard.com/aligre/prev2006.html
extrait :
"Des industriels prudents n’investissent pas et ne recrutent pas. Ce qui explique que beaucoup d’experts restent aussi prudents. Les chiffres du chômage reculent bien, mais les créations d’emplois n’augmentent pas dans les mêmes proportions. Ce qui veut tout simplement dire que l’on détruit des chômeurs plus que l’on ne crée des emplois. On détruit des chômeurs en les radiant des listes de l’ANPE, en les envoyant en formation, en décourageant les inscriptions au chômage. Les syndicats donnent des chiffres qui vont tous dans ce sens. Le taux de radiation des chômeurs qui ne se sont pas présentés aux contrôles a augmenté d’un peu plus de 15% au cours du dernier trimestre. On dit également que beaucoup de chômeurs ne s’inscrivent plus à l’ANPE parce qu’ils se disent : à quoi bon, si c’est pour ne rien toucher. Ce serait notamment le cas de beaucoup de gens qui ont de temps à autre une petite mission d’intérim. Il faut ajouter à cela tous ceux qui glissent vers le RMI dont le nombre d’allocataires a augmenté de plus de 5% en un an."
extrait :
"Des industriels prudents n’investissent pas et ne recrutent pas. Ce qui explique que beaucoup d’experts restent aussi prudents. Les chiffres du chômage reculent bien, mais les créations d’emplois n’augmentent pas dans les mêmes proportions. Ce qui veut tout simplement dire que l’on détruit des chômeurs plus que l’on ne crée des emplois. On détruit des chômeurs en les radiant des listes de l’ANPE, en les envoyant en formation, en décourageant les inscriptions au chômage. Les syndicats donnent des chiffres qui vont tous dans ce sens. Le taux de radiation des chômeurs qui ne se sont pas présentés aux contrôles a augmenté d’un peu plus de 15% au cours du dernier trimestre. On dit également que beaucoup de chômeurs ne s’inscrivent plus à l’ANPE parce qu’ils se disent : à quoi bon, si c’est pour ne rien toucher. Ce serait notamment le cas de beaucoup de gens qui ont de temps à autre une petite mission d’intérim. Il faut ajouter à cela tous ceux qui glissent vers le RMI dont le nombre d’allocataires a augmenté de plus de 5% en un an."