Les gaspillages sociaux qui ruinent le pays
Publié : 26 janv. 2006
La France championne d'europe du licenciement des vieux
Mettre à la porte les seniors pour alléger la masse salariale et faire payer la note au régime d'assurance chomage, c'est un sport national. Le pays est même champion d'Europe. Chez nous, le repos forcé des quinquas mis sur le bas coté coute une fortune. Comme l'état ne veut plus financer les différents dispositifs de préretraite au motif qu'il faut remettre les plus de 50 ans au travail, les entreprises on trouvé la parade : l'unédic fait désormais office de voie de garage pour les chomeurs agés.
Actuellement, les salariés agés de 57 ans et demi mis à la porte bénéficient d'indemnités de chomage jusqu'a leur retraite. Or bon nombre d'entre eux sont faussement licencié pour faute grave (les entreprises s'exonérant ainsi d'avoir la taxe Delalande, sanction pénalisant les licencieurs des seniors) et atterrissent à l'unedic. Officiellement, dispensé de rechercher un emploi, cette catégorie de chomeurs n'a cessé d'augmenter passant de quelque 290.000 personnes en janvier à 407.584 à fin novembre 2005, dont 270.745 payés par l'assurance chomage à raison de 48,40 euros en moyenne par jour, le solde était à la charge de l'état.
C'est donc près de 4,8 milliards d'euros que l'unedic dépense pour une année d'indemnités, soit l'équivalent d'un tiers environ de son actuel déficit. Une gabegie pour l'assurance chomage, doublée d'un gâchis national qui ne se chiffre pas en espèce sonnantes, mais entrave l'avenir de la france, les "vieux" salariés mis trop jeunes à la porte n'ayant pu transmettre leur savoir faire aux générations suivantes.
Et voila qu'ils asphyxient l'assurance chomage : le gouvernement villepin envisage sérieusement de supprimer la contribution delalande. Motif : la sanction serait inefficace, les patrons préférant payer plutot que d'avoir à garder leurs seniors. Soit. Rappelons tout de meme que la supression de la contribution va priver l'assurance chomage de 500 millions d'euros soit 0,35% de ses ressources - alors qu'elle affiche un déficit record de 15 milliards d'euros - ce qui est peu, bien que non négligeable par temps de crise. Ne faudrait il pas plutot durcir les sanctions pour contenir la flambée des licenciements des seniors?
L'arnaque des licenciements boursiers
c'est la plus formidable pédagogie antilibérale qui existe. Une entreprise se développe, réalise des profits. Mais, comme la Bourse peine a sanctionner positivement ses performances, le PDG décide d'offrir une charrette aux analystes financiers qui fabriquent l'opinion boursière. Ces derniers adorent le sacrifice des salariés. Ils achètent du plan social, et font donc aussitôt monter le cours de bourse de la société cotée. Au dela de l'habillage, l'opération se traduit par des plus values boursières pour les cadres de direction qui bénéficient de stock option. Le PDG a en quelques sorte, échangé des femmes et des hommes, que les pouvoirs publics devront prendre en charge, contre des espèces trébuchantes.
Travail au noir : crime contre la collectivité
55 milliards d'euros. Telle est la facture du travail dissimulé pour l'état et les organismes de sécu sociale. Des heures sup non déclarées au travailleur clandestin sur un chantier, dont le boulot n'existe meme pas sur papier... Ce sont 35 milliards d'euros qui passent ainsi sous le nez de la sécu. De quoi remplir le trou béant du déficit, et plutot 2,5 fois qu'une. Selon le calcul fourni officieusement par un directeur d'une caisse de l'urssaf cela correspondrait aux cotisations prélevées sur un montant de chiffre d'affaire de l'économie souterraine de l'ordre de 115 milliards d'euros... Mais les organismes de la sécu ne sont pas les seuls perdants de cette fraude. Outre les entreprises clean l'état voit aussi ses recettes fiscales amputées de 20 milliards d'euros. IL faut ajouter la fraude fiscale de particuliers évaluée à près de 28 milliards d'euros par le syndicat national unifié des impots.
Les vieux réflexes de corruption
18ème au classement de l'organisation transparency international la France progresse mais elle est loin d'etre débarrassée du fardeau appauvrissant de la corruption :
ELF TOTAL...
...
Extrait de l'enquête du mag Marianne n°457
Mettre à la porte les seniors pour alléger la masse salariale et faire payer la note au régime d'assurance chomage, c'est un sport national. Le pays est même champion d'Europe. Chez nous, le repos forcé des quinquas mis sur le bas coté coute une fortune. Comme l'état ne veut plus financer les différents dispositifs de préretraite au motif qu'il faut remettre les plus de 50 ans au travail, les entreprises on trouvé la parade : l'unédic fait désormais office de voie de garage pour les chomeurs agés.
Actuellement, les salariés agés de 57 ans et demi mis à la porte bénéficient d'indemnités de chomage jusqu'a leur retraite. Or bon nombre d'entre eux sont faussement licencié pour faute grave (les entreprises s'exonérant ainsi d'avoir la taxe Delalande, sanction pénalisant les licencieurs des seniors) et atterrissent à l'unedic. Officiellement, dispensé de rechercher un emploi, cette catégorie de chomeurs n'a cessé d'augmenter passant de quelque 290.000 personnes en janvier à 407.584 à fin novembre 2005, dont 270.745 payés par l'assurance chomage à raison de 48,40 euros en moyenne par jour, le solde était à la charge de l'état.
C'est donc près de 4,8 milliards d'euros que l'unedic dépense pour une année d'indemnités, soit l'équivalent d'un tiers environ de son actuel déficit. Une gabegie pour l'assurance chomage, doublée d'un gâchis national qui ne se chiffre pas en espèce sonnantes, mais entrave l'avenir de la france, les "vieux" salariés mis trop jeunes à la porte n'ayant pu transmettre leur savoir faire aux générations suivantes.
Et voila qu'ils asphyxient l'assurance chomage : le gouvernement villepin envisage sérieusement de supprimer la contribution delalande. Motif : la sanction serait inefficace, les patrons préférant payer plutot que d'avoir à garder leurs seniors. Soit. Rappelons tout de meme que la supression de la contribution va priver l'assurance chomage de 500 millions d'euros soit 0,35% de ses ressources - alors qu'elle affiche un déficit record de 15 milliards d'euros - ce qui est peu, bien que non négligeable par temps de crise. Ne faudrait il pas plutot durcir les sanctions pour contenir la flambée des licenciements des seniors?
L'arnaque des licenciements boursiers
c'est la plus formidable pédagogie antilibérale qui existe. Une entreprise se développe, réalise des profits. Mais, comme la Bourse peine a sanctionner positivement ses performances, le PDG décide d'offrir une charrette aux analystes financiers qui fabriquent l'opinion boursière. Ces derniers adorent le sacrifice des salariés. Ils achètent du plan social, et font donc aussitôt monter le cours de bourse de la société cotée. Au dela de l'habillage, l'opération se traduit par des plus values boursières pour les cadres de direction qui bénéficient de stock option. Le PDG a en quelques sorte, échangé des femmes et des hommes, que les pouvoirs publics devront prendre en charge, contre des espèces trébuchantes.
Travail au noir : crime contre la collectivité
55 milliards d'euros. Telle est la facture du travail dissimulé pour l'état et les organismes de sécu sociale. Des heures sup non déclarées au travailleur clandestin sur un chantier, dont le boulot n'existe meme pas sur papier... Ce sont 35 milliards d'euros qui passent ainsi sous le nez de la sécu. De quoi remplir le trou béant du déficit, et plutot 2,5 fois qu'une. Selon le calcul fourni officieusement par un directeur d'une caisse de l'urssaf cela correspondrait aux cotisations prélevées sur un montant de chiffre d'affaire de l'économie souterraine de l'ordre de 115 milliards d'euros... Mais les organismes de la sécu ne sont pas les seuls perdants de cette fraude. Outre les entreprises clean l'état voit aussi ses recettes fiscales amputées de 20 milliards d'euros. IL faut ajouter la fraude fiscale de particuliers évaluée à près de 28 milliards d'euros par le syndicat national unifié des impots.
Les vieux réflexes de corruption
18ème au classement de l'organisation transparency international la France progresse mais elle est loin d'etre débarrassée du fardeau appauvrissant de la corruption :
ELF TOTAL...
...
Extrait de l'enquête du mag Marianne n°457