C'est ce qui est arrivé à EMI, grande major de la musique, en l’espace de trois ans : 2 milliards de livres partis en fumée grâce au
leverage buy-out ou système LBO.
Encore un paradoxe de notre époque que gouverne la spéculation. La valeur de la vénérable maison de disques anglaise EMI s’est effondrée depuis son rachat en 2007, pour 4,2 milliards de livres (4,7 milliards d’€), par le fonds d’investissement privé anglais Terra Firma. Trois ans après, le PDG de ce fonds ne valorise plus son acquisition qu’à 2,2 milliards de livres. Soit 2 milliards de moins qu’il y a trois ans.
La valeur d’EMI n’attend pas le nombre des années... pour s’effondrer
QUEL GÂCHIS ! QUELLE HONTE !