Vivre aujourd’hui avec un smic de 1 056 €
Publié : 11 févr. 2010
Smic : la crise de la soixantaine
Le salaire minimum fête ses soixante ans. 2010 est la quatrième année consécutive sans "coup de pouce".
Il y a soixante ans jour pour jour, le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) était instauré en France, imposant une limite en dessous de laquelle aucun salarié ne peut être payé. Vingt ans plus tard, le Smig, distancié par les salaires moyens, deviendra le Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance), revalorisé, en plus de l’inflation, selon l'évolution du pouvoir d'achat du salaire horaire de base ouvrier.
Accusé d'écraser l'éventail des salaires ou de freiner l’embauche des personnes peu qualifiées, le Smic a fait l’objet de nombreuses critiques. Il aura surtout vu le nombre de Français qui en bénéficient augmenter considérablement, en particulier sous l’effet de ses revalorisations soutenues entre les années 1990 et le milieu des années 2000. Il concerne aujourd’hui un salarié sur dix en France, soit 2,6 millions de personnes. Mais en 2010, pour la quatrième année d’affilée, il n’a pas reçu de “coup de pouce” du gouvernement.
Il n'a été revalorisé le 1er janvier qu'au minimum légal de 0,5 %, à 1 343,77 euros mensuels brut sur la base de 35 heures hebdomadaires. “Un Smic élevé peut être préjudiciable à l’emploi et son relèvement est peu efficace pour lutter contre la pauvreté, fait valoir Gilbert Cette, membre du groupe d’experts chargé d’un rapport sur le sujet. D’autres outils, comme le RSA, sont bien plus performants.”
Mais pour les syndicats et l’opposition, partisans d’un soutien à la consommation, la revalorisation est largement insuffisante. La bataille sociale du Smic est loin d'être terminée
http://www.metrofrance.com/info/smic-la ... gknO5fbkQ/
http://www.leparisien.fr/economie/vivre ... 811628.php
Le salaire minimum fête ses soixante ans. 2010 est la quatrième année consécutive sans "coup de pouce".
Il y a soixante ans jour pour jour, le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) était instauré en France, imposant une limite en dessous de laquelle aucun salarié ne peut être payé. Vingt ans plus tard, le Smig, distancié par les salaires moyens, deviendra le Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance), revalorisé, en plus de l’inflation, selon l'évolution du pouvoir d'achat du salaire horaire de base ouvrier.
Accusé d'écraser l'éventail des salaires ou de freiner l’embauche des personnes peu qualifiées, le Smic a fait l’objet de nombreuses critiques. Il aura surtout vu le nombre de Français qui en bénéficient augmenter considérablement, en particulier sous l’effet de ses revalorisations soutenues entre les années 1990 et le milieu des années 2000. Il concerne aujourd’hui un salarié sur dix en France, soit 2,6 millions de personnes. Mais en 2010, pour la quatrième année d’affilée, il n’a pas reçu de “coup de pouce” du gouvernement.
Il n'a été revalorisé le 1er janvier qu'au minimum légal de 0,5 %, à 1 343,77 euros mensuels brut sur la base de 35 heures hebdomadaires. “Un Smic élevé peut être préjudiciable à l’emploi et son relèvement est peu efficace pour lutter contre la pauvreté, fait valoir Gilbert Cette, membre du groupe d’experts chargé d’un rapport sur le sujet. D’autres outils, comme le RSA, sont bien plus performants.”
Mais pour les syndicats et l’opposition, partisans d’un soutien à la consommation, la revalorisation est largement insuffisante. La bataille sociale du Smic est loin d'être terminée
http://www.metrofrance.com/info/smic-la ... gknO5fbkQ/
http://www.leparisien.fr/economie/vivre ... 811628.php