Sarko et L'insertion....
Publié : 21 déc. 2005
ANPE
"La réforme du service public de l’emploi est impérative [...] Il ne faut pas hésiter à recourir à des sociétés de placement rémunérées aux résultats”
Pour Nicolas Sarkozy, les services de l’ANPE sont par nature déficients. Conformément à sa vision des services publics, il plaide pour une privatisation du marché de l’emploi. En tant que président du conseil général des Hauts-de-Seine, Nicolas Sarkozy a ouvert le 29 avril 2005 les actions d’insertion des allocataires du RMI à la concurrence. Les sociétés Manpower et la SA Forgeco ont ainsi remporté l’appel d’offres pour s’occuper des RMistes du département. En décidant d’ouvrir ces marchés, Nicolas Sarkozy remet donc de facto en cause les actions menées par les organismes publics ou associatifs en les mettant en concurrence avec des entreprises privées.
Les 20 millions d’euros consacrés en 2005 aux actions d’insertion ne sont donc plus gérés par les associations, les communes ou les centres d’action sociale qui s’occupaient jusqu’alors de la réinsertion sociale et professionnelle des allocataires. Les sociétés privées ayant remporté le marché ont pour seul objectif le placement des chômeurs, laissant ainsi de côté la vision plus globale de l’insertion prévue à l’origine par le RMI. Par ce type de procédure, Nicolas Sarkozy met en oeuvre la marchandisation de l’insertion et des actions sociales les plus sensibles. Seules des structures publiques ou associatives peuvent remplir ces missions en étant conscientes des enjeux éthiques et de la dimension humaine de l’insertion des chômeurs.
"La réforme du service public de l’emploi est impérative [...] Il ne faut pas hésiter à recourir à des sociétés de placement rémunérées aux résultats”
Pour Nicolas Sarkozy, les services de l’ANPE sont par nature déficients. Conformément à sa vision des services publics, il plaide pour une privatisation du marché de l’emploi. En tant que président du conseil général des Hauts-de-Seine, Nicolas Sarkozy a ouvert le 29 avril 2005 les actions d’insertion des allocataires du RMI à la concurrence. Les sociétés Manpower et la SA Forgeco ont ainsi remporté l’appel d’offres pour s’occuper des RMistes du département. En décidant d’ouvrir ces marchés, Nicolas Sarkozy remet donc de facto en cause les actions menées par les organismes publics ou associatifs en les mettant en concurrence avec des entreprises privées.
Les 20 millions d’euros consacrés en 2005 aux actions d’insertion ne sont donc plus gérés par les associations, les communes ou les centres d’action sociale qui s’occupaient jusqu’alors de la réinsertion sociale et professionnelle des allocataires. Les sociétés privées ayant remporté le marché ont pour seul objectif le placement des chômeurs, laissant ainsi de côté la vision plus globale de l’insertion prévue à l’origine par le RMI. Par ce type de procédure, Nicolas Sarkozy met en oeuvre la marchandisation de l’insertion et des actions sociales les plus sensibles. Seules des structures publiques ou associatives peuvent remplir ces missions en étant conscientes des enjeux éthiques et de la dimension humaine de l’insertion des chômeurs.