"Mais qu'est ce...qu'on attend pour foutre le feu....juste d'être un tout petit peu plus nombreux"...NTM (bon je sais c'est mal vu ces temps-ci le feu le rap tout ça....)
Hier il y avait manif à Paris "contre l'Etat d'urgence - pour l'urgence sociale" à l'appel d'AC ! CNT ! CDSL Commune Libre d'Aligre DAL Droits devants! Souriez vous êtes filmés Sud Spectacle...
nous étions 100, 200 ? à défiler dans les rues, vent glacial.
au bout de 2 heures, un petit groupe s'est détaché, direction un Monoprix
13 personnes, 13 caddies chargés de victuailles des bonnes fêtes de fin d'année et autres produits utilitaires dont les pauvres se passent souvent faute d'argent
les manifestants ont rejoint le supermarket, interpellé le directeur pour qu'il laisse sortir les caddies cadeau.
Réquisition de richesses.
Puis partage des richesses.
Place Aligre, on s'est régallé dans une ambiance bonne franquette.
Sinon cette semaine, y a d'autres trucs, comme ça par exemple
daté du 16 décembre 2005 par AC ! Paris Air Libre
Petit à petit, le gouvernement et les conseils généraux sont en train d’éradiquer les minima sociaux.
Du RMA au contrat d’avenir, des vendanges obligatoires dans le Rhône aux convocations massives des Rmistes à Paris, de mesures législatives en politiques locales, les minima sont en train de passer de la poche de leurs allocataires à celles des patrons.
En effet, de plus en plus, par le biais des contrats aidés mais aussi du boulot précaire et sous payé cumulé avec des morceaux de RMI, c’est le patronat qui est payé par les collectivités publiques pour nous faire bosser.
Donc pas d’économie en vue, comme tentent de nous le faire croire les promoteurs du projet de loi sur les minima en cours de vote, mais de riches assistés, les chefs d’entreprises à qui faire travailler un allocataire des minima permet d’encaisser non seulement le montant de ce minima, mais aussi toutes sortes de subventions. Un bon moyen de faire baisser les salaires de tout le monde, au passage...
Alors qu’est ce qu’on fait ?
Et bien on défend nos miettes, en attendant de leur prendre le gâteau et le champagne qui va avec.
Parce que le RMI quand on est seul, c’est pas toujours évident de s’en sortir et de faire respecter ses choix et ses envies, mais quand on s’organise collectivement, ça passe mieux.
Parce que le RMI, outre qu’il nous permet de bouffer (mal), nous fait gagner ce qui n’a pas de prix : du temps. Du temps pour chercher un boulot choisi, du temps pour souffler après un boulot exténuant, du temps pour réfléchir et pour lutter, du temps pour écrire le chef d’œuvre du siècle, du temps pour s’occuper des enfants et de la grand-mère...
ACTION MARDI 20 décembre 13h
RDV devant la CFDT métro Belleville
Plus d'infos sur les luttes sociales partout en France et dans le monde:
http://www.indymedia.org/fr/index.shtml