patrice-merignac a écrit :mais le gros problème est que pendant le même temps c'est le trou de la Sécu qui se creuse inexorablement
Ce "trou" est du à un manque de recettes et à une dilapidation volontaire qui profite aux gros labos et à certaines corporations médicales,
non aux soi-disant abus des assurés sociaux...
Toujours pareil : faut revoir l'assiette !
Mais ceux qui ont le fric ne veulent surtout pas le lâcher au bénéfice de l'intérêt général (comme pour le Smic).
diety a écrit :Soyons heureux avec trois fois rien en ne nous détestant plus et en nous sentant et rendant utiles (le travail sans salaire, ça peut rendre heureux !). Le travail idéologique est en route pour nous préparer au travail non rémunéré.
Justement : il faut résister !
Les convocations à Pôle Emploi et autres entretiens d'embauche pour des jobs pourris, ça se sabote !
Faut être subtil....
Ou on est pauvre parce qu'on n'a pas d'emploi et qu'on refuse de travailler pour rester pauvre,
ou on fait avancer l'idée du revenu minimum garanti qui redéfinit le sens du mot "travail".
diety a écrit :Je n'aurais rien contre s'il y avait un revenu d'existence ne garantissant pas la survie mais une vie décente. Mais ce n'était pas prévu dans ce modèle.
Forcément ! Il faut nous asservir jusqu'au bout, même s'il est bien connu qu'il n'y a pas assez d'emplois pour tout le monde.
diety a écrit :le riche devait ne plus détester le pauvre, et le pauvre devait apprendre à ne plus se détester lui-même (et ne rien remettre en cause par la même occasion).
Le riche fait semblant de détester le pauvre pour que les pauvres (qui rêvent de devenir riches) se détestent entre eux,
alors que c'est grâce aux pauvres si le riche est riche...
Le pauvre doit effectivement apprendre à ne plus se détester lui-même, parce qu'il fait moins de mal à la planète et aux autres humains que le riche.
Un pauvre, c'est plus fort qu'un riche ! Un pauvre qui s'appauvrit résiste mieux qu'un riche qui dégringole de l'échelle sociale.