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La langue de bois des médias pour l'exclusion.

Publié : 04 déc. 2005
par P.PERRIN
Voilà un petit post que j'ai envoyé a une organisation pseudo-critique des médias.

Acrimed , une critique superficielle et bien pensante.


Vous pouvez bien dénoncer les républiques bananières qui pupulent sur la planète et toutes les injustices possibles et imaginables que vos critiques tombent à l’eau quand vous oubliez le principal; le fonctionnement très particulier des institutions de notre pays. À commencer par l’utilisation du budget de l’état dont nous sommes un des rares pays, si ce n’est le seul, parmi les pays industrialisés, à le gérer dans un profond déni du bien collectif.

Comme quand un Télérama, un Attac ou un autre bien pensant ne parlent jamais des différentes structures publiques inutiles qui pullulent afin de dépenser l’argent qui manque cruellement pour les chômeurs, la recherche, ou le social. Mais que les mêmes vous parlent des sans logis français ou des chômeurs de longue durée sans s’interroger sur le principal; à savoir que cela se passe dans un des pays les plus riche de la planète et que ce pays a largement les moyens matériels de remédier a ces inégalités car l’argent est dans les caisses de l’état.

Bien sur, cet argent utilisé pour le social serait de l’argent en moins pour d’autres. On verrait un peu moins d’annonces dans les dernières pages de Télérama, de publicités géantes pour vanter les mérites de tel ou tel organisme public, bref cela remettrait en cause certaines rentes et sinécures bien établies. Cette rigoureuse gestion que nos voisins Européens pratiquent s’accompagnerait évidemment de dommages collatéraux pour ceux qui profitent de la gabegie ambiante. Ainsi un organisme comme Attac serait moins subventionné, les agents de l’état qui se destinent à la politique ne serait pas pris en charge par le budget mais soumis au droit commun.. etc etc.

Un magazine comme le Point, que vous décrivez comme «libéral» irait ainsi au bout de sa logique critique, en ne l’arrêtant pas quand commencent ses intérêts sur certaines retombées financières émanant de l’argent public. Télérama finirait ses jolis articles racoleurs comme le récent sur les sans logis en n’oubliant pas l’essentiel, ou est l’état ?

Et si Acrimed mettait réellement les pieds dans le plat au lieu de tourner autour ?

P. PERRIN

Publié : 04 déc. 2005
par Monolecte
Acrimed, comme son nom l'indique, critique les médias et n'a pas vocation à critiquer le système, ce qu'Attac fait très bien par ailleurs.

Ensuite, beaucoup de monde (hihi) s'intéresse à la manière dont est géré le budget de l'Etat : le dernier sale coup en date;
et j'ai commis mon propre point de vue sur la différence entre charité et solidarité.

Publié : 04 déc. 2005
par P. PERRIN
Attac pratique la langue de bois et fait de la critique light juste destinée à entretenir le fond de commerce.

Ainsi il n’est jamais fait allusion aux sommes considérables que l’état recouvre et à la faiblesse des aides aux plus démunis. Je n’ai jamais entendu Attac rappeler l’état à son devoir d’assistance aux citoyens comme cela est expressément écrit dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, ou il est aussi expressément prévu que l’état recouvre des impôts à ces fins.

Dans cette même Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen il est écrit que le citoyen doit pouvoir surveiller l’utilisation et la destination de ces impôts, alors que nos braves politiques ,de droite comme de gauche, dénient ce droit aux citoyens. Je n’ai pas souvenir non plus d’avoir entendu Attac sur ce dénie de démocratie. Ni de la part Attac, ni de la part des médiatiques journaux ou personnels politiques qui prospèrent sur la critique de la pauvreté.


P. PERRIN