Quand on pense qu'il doit y avoir un nombre assez élevé de cas de harcèlement non recensés ou non connu, et le fric que ça coûte à l'entreprise
Je ne sais pas comment ça se passe dans le genre de boîtes de votre exemple, mais dans le cas de l'agroalimentaire, où je suis en ce moment, je crois que bien au contraire, le harcèlement ne coûte rien à l'entreprise. Je m'explique : les ouvriers, et surtout ouvrières, qui travaillent là-dedans ne feront jamais grève et travaillent très dur. Avec une responsable qui passe à tout moment pour dire, "allez allez les filles ça n'avance à rien là, y'a du taf aujourd'hui, allez ça dort..." J'appelle cela du harcèlement au travail, car tout le monde est déjà au maximum de ses possibilités.
Or quand les filles sont vraiment épuisées, elles se mettent en arrêt de travail, et là ce n'est pas l'entreprise qui les paie. Puis quand elle ont refait leurs forces, elles reviennent à l'usine.
Ajoutons à ça le recours quotidien aux intérimaires, sous prétexte de surcroît de travail, (ce qui est complètement faux puisqu'il y a en permanence des intérimaires), qui permet d'adapter parfaitement le nombre d'employés aux commandes reçues le matin,
d'une heure à l'autre : Car on dit à l'intérimaire qu'il peut partir même s'il n'a bossé que 3 heures. Ou alors on le garde 10heures, alors qu'il pensait sortir au bout de 7.
Cette entreprise ne perd jamais un centime.