Concours ANPE 1300 conseillers du 19/11/05
Publié : 22 nov. 2005
Samedi dernier, je suis allé passer les deux premières épreuves pour le concours de l'ANPE offrant 1300 postes de conseillers en France (pour ma région la Lorraine 60 postes sont créés).
Voici mes réflexions post-concours :
- 3500 inscrits pour la Lorraine répartis entre deux centres : Nancy (Fac des Sciences) pour un tiers environ et Metz (Parc des Expos) pour deux tiers. Habitant à Nancy, j'ai été convoqué à Metz
mais le Conseil Régional parce que je suis en ASS m'a gracieusement offert mon billet de train. Et apparemment il y avait aussi des domicilés mosellans convoqués à Nancy. Belle organisation ma foi, et quelles dépenses inutiles
- je passe sur la qualité des locaux et l'accueil des candidats. Certes l'ANPE n'est pas responsable de la météo mais au mois de Novembre ne prévoir aucune structure pour une pause repas à la charge des candidats relève du plus profond mépris des personnes
- Première épreuve : un QCM de 100 questions de culture générale et d'actualité socio-économique en rapport direct avec l'objet du concours. Rien à redire, il faut bien tester le niveau culturel des candidats. Rappelons que le concours est ouvert à Bac + 2 mini.
- Seconde épreuve : une étude de cas pour estimer les capacités de raisonnement et de proposition des reçus au QCM. Sur le principe, là encore rien à redire.
Là où je tiens à exprimer ma colère, c'est en rapport au sujet même de l'étude de cas : commercial dans une agence de voyage devant proposer des améliorations commerciales et de fonctionnement et accompagner une nouvelle embauchée.
Il est difficile de ne pas voir à travers un tel choix l'orientation prise par le métier de conseiller à l'Anpe : un commercial donc quelqu'un qui doit générer rentabilité et profit dont le produit devient le chômeur en voie de marchandisation.
Même si j'étais plutôt satisfait de mon QCM, j'ai choisi par une éhique idiote sans doute - mais on ne se refait plus à 45 ans - de rendre copie blanche (en plus je commençais à mourir de froid).
Au bout de quatre années de chômage et espérant avoir conservé quelques neurones en état de marche, j'envisageais le métier de conseiller sous un autre aspect que bassement commercial.
Voici mes réflexions post-concours :
- 3500 inscrits pour la Lorraine répartis entre deux centres : Nancy (Fac des Sciences) pour un tiers environ et Metz (Parc des Expos) pour deux tiers. Habitant à Nancy, j'ai été convoqué à Metz

- je passe sur la qualité des locaux et l'accueil des candidats. Certes l'ANPE n'est pas responsable de la météo mais au mois de Novembre ne prévoir aucune structure pour une pause repas à la charge des candidats relève du plus profond mépris des personnes
- Première épreuve : un QCM de 100 questions de culture générale et d'actualité socio-économique en rapport direct avec l'objet du concours. Rien à redire, il faut bien tester le niveau culturel des candidats. Rappelons que le concours est ouvert à Bac + 2 mini.
- Seconde épreuve : une étude de cas pour estimer les capacités de raisonnement et de proposition des reçus au QCM. Sur le principe, là encore rien à redire.
Là où je tiens à exprimer ma colère, c'est en rapport au sujet même de l'étude de cas : commercial dans une agence de voyage devant proposer des améliorations commerciales et de fonctionnement et accompagner une nouvelle embauchée.
Il est difficile de ne pas voir à travers un tel choix l'orientation prise par le métier de conseiller à l'Anpe : un commercial donc quelqu'un qui doit générer rentabilité et profit dont le produit devient le chômeur en voie de marchandisation.
Même si j'étais plutôt satisfait de mon QCM, j'ai choisi par une éhique idiote sans doute - mais on ne se refait plus à 45 ans - de rendre copie blanche (en plus je commençais à mourir de froid).
Au bout de quatre années de chômage et espérant avoir conservé quelques neurones en état de marche, j'envisageais le métier de conseiller sous un autre aspect que bassement commercial.