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Journée de solidarité : l'Etat accusé

Publié : 18 nov. 2009
par superuser
L'association AD-PA (directeurs d'établissements pour personnes âgées) a une nouvelle fois accusé l'Etat de détourner des crédits issus de la Journée de solidarité, créée après la canicule de 2003 pour financer la prise en charge des personnes âgées ou handicapées.

"Cette année, le détournement direct sera de plus de 200 millions d'euros. Pire que cela, l'Etat organise les détournements à venir à hauteur de 307 millions d'euros", a dénoncé dans un communiqué le président de l'AD-PA, Pascal Champvert.

M. Champvert a indiqué s'exprimer "en lien avec l'ensemble des représentants des personnes âgées, personnes handicapées et professionnels", au lendemain de l'adoption par la Caisse nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA) de son budget 2010 qui s'élève à 18,57 milliards d'euros.

La journée annuelle de solidarité est une journée de travail supplémentaire par an, non rémunérée, l'argent économisé par les employeurs étant versé depuis 2003 en faveur des personnes âgées et des handicapés à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA).

L'AD-PA et d'autres associations sont déjà montées au créneau plusieurs fois pour protester contre l'utilisation par l'Etat de crédits issus de cette Journée. Ils déplorent notamment que des crédits non consommés de la CNSA ne puissent pas être reportés d'une année sur l'autre et estiment qu'une partie des crédits sert à financer l'assurance maladie "alors que les besoins des personnes âgées fragilisées restent largement non couverts".

L'AD-PA juge que les "détournements" de crédits entraînent notamment des "difficultés pour les départements de verser l'Allocation personnalisée d'autonomie" et "le risque de suppression d'emplois dans les établissements" et les services à domicile.

Re:A propos de solidarite

Publié : 24 nov. 2009
par romain23
La Solidarite envers les plus demunis VU PAR L'UMP

Détournement de crédit

Un avantage fiscal méconnu accorde aux familles payant l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) une déduction d'impôt pour famille nombreuse à partir de trois enfants. Cette déduction d'impôt qui coûte 20 millions d'euros par an au budget de l'état est imputée au budget solidarité, insertion et égalité des chances (faut oser!), et prélevée sur les crédits du programme «Actions en faveur des familles vulnérables» (c'est gonflé!).
La députée de Paris Martine Billard, qui a découvert l'entourloupe, a défendu lors de la discussion budgétaire, le 13 novembre, un amendement demandant d'«affecter ces 20 millions à une autre action, au nom de l'équité fiscale».
Le ministre Éric Woerth s'y est opposé sans fournir la moindre explication.
Par honte?
vu dans Politis du 19 Novembre 09 n°1077