L'Emploi et le Chômage en Débats

Et voilà, mon blogounet a un an. Un an de coups de gueule et de coups de grisou, un an passé à décortiquer l'actualité, un an à raconter ma vie de chômeuse, un an partagé avec des tas de gens, un an de débats, d'empoignades et de bonnes rigolades.

Je suis contente de moi, bien sûr, et autant me balancer des fleurs tout de suite, au moins, ce sera fait. Mais je suis aussi très désespérée, quelque part.

Parce que les idées ne font rien bouger. Parce que je n'ai jamais convaincu que ceux qui l'étaient déjà. Parce que j'ai conforté les winwins dans leurs petites certitudes. Parce que d'analyses en réflexions, finalement, on ne va nulle part.

D'un autre côté, c'est mieux que le silence, c'est mieux que l'isolement, c'est mieux que le désespoir. C'est aussi des ponts, des rencontres et pour certains, la chaleur d'une expérience partagée, la joie de voir leurs propres doutes et misères vécus et racontés par d'autres.

Voilà, un an, c'est peu, mais un an c'est bien. Et par les temps qui courent, toute occasion de se réjouir et de partager quelque chose avec les autres est bonne à prendre.

Bises à tous et à bientôt sur le net!

Un an, c'est peu. Ce n'est pas en un an qu'on change les mentalités => mais c'est déjà bien de faire pousser les petites graines de la réflexion !

BRAVO pour ton travail, et ton talent d'écriture qui facilite l'assimilation du message. Il faut continuer !!! Ne te décourage pas.

Bien@toi,
Sophie

Merci Sophie

Venant de toi, ce petit message de soutien me fait particulièrement plaisir.
Bises

Je suis nouvelle parmi vous (mais depuis longtemps dans la galère) et je voulais vous dire que j'apprécie particulièrement vos interventions.
Maigre consolation, je sais... mais croyez-moi, grâce à la qualité de vos discours, vous êtes aussi d'un grand secours pour des gens comme moi qui partageons le même désespoir que vous.
Je suis quand-même persuadée que ce sont des gens comme vous qui feront bouger les mentalités... Au moins, vous donnez de l'espoir et par les temps qui courent, c'est pas peu dire.

Merci Victorine.

Mais les mots peuvent-ils gagner contre la matraque?

Oui, il faut garder l'espoir !!!

On dit bien : "Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir"

Pour ma part, sans vos interventions aux uns et aux autres, j'aurais sûrement perdu tout espoir et quand l'espoir revient alors tout est possible.

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Sous la torture
Derrière les murs
Les yeux remplis d'effroi
L'homme aux vœux purs
Souffre et endure
Les coups sourds de la loi
Noyés par les bulles rouges
Ses mots muets
S'élèvent et s'écrasent sur la paroi
L'écrivain plie mais ne rompt pas
Ressent une étrange douleur dans les doigts
Délire en balbutiant qui vivra vaincra

Dans la cellule du poète
Quand le geôlier vient près de lui
Quand plus personne ne s'inquiète
L'homme que l'on croyait endormi
Frappe avec sa tête

A court d'idées
Ils t'ont coupé
Et ta langue et les doigts
Pour t'empêcher
De t'exprimer
Mais ils ne savent pas
Qu'on ne se bat pas
Contre les hommes
Qui peuvent tout surtout pour ce qu'ils croient
Et l'homme infirme retrouve sa voix
Défie le monde en descendant de sa croix
Et sort la liberté de l'anonymat

Dans la cellule du poète
Quand le geôlier vient près de lui
Quand plus personne ne s'inquiète
L'homme que l'on croyait endormi
Frappe avec sa tête

Frappe avec ta tête...
"""""

Oublié de me présenter au dessus!
L'émotion??