Les emplois aussi sont comme la confiture...
Publié : 10 oct. 2009
... Moins on en a, plus on les étale.
« 4ème Univers Emploi. Rencontres entre employeurs et candidats. Venez partager votre univers ! » c’est-il pas alléchant ? C’est un forum avec infos coll et tables rondes comme il se doit. Et ça se passait dans mon canton.
Donc j’y suis allée.
Déjà à l’entrée, après qu’on m’ait collé d’office dans les bras le quotidien et son supplément, augmenté de quelques prospectus,en consultant les listes des participants j’ai vu qu’il y avait 2/3 de prestataires ou institutions d’insertion et 1/3 d’employeurs potentiels (soit environ 15).
Ensuite, si des offres étaient placardées, c’était les mêmes qu’au PAE du canton, sauf qu’elles étaient en double (un annonceur local avait placardé les mêmes sous un autre en-tête) et pas classées.
Pour vous donner une idée du rapport offre/demande, j’avais repéré une offre au PAE, j’ai rencontré l’employeur sur son stand : il n’avait pas d’autre poste à pourvoir dans l’immédiat, et il passe la journée là, avec son unique annonce sur deux panneaux différents. Et la foule des chômeurs, sur leur trente et un, sourire et dynamisme vissés sur la figure, prétentions au niveau de leur semelles…
J’ai parlé aussi avec d’autres structures susceptibles d’être les fameux « employeurs » annoncés : ils n’avaient pas d’emploi à pourvoir.
Mais à mon avis l’objectif est atteint : dans les journaux locaux, on parlera de franc succès, de rencontre dans un climat convivial, on remerciera, avec des larmes dans le clavier, les partenaires institutionnels, et on taira pudiquement l’indigence effarante des offres d’emploi.
« 4ème Univers Emploi. Rencontres entre employeurs et candidats. Venez partager votre univers ! » c’est-il pas alléchant ? C’est un forum avec infos coll et tables rondes comme il se doit. Et ça se passait dans mon canton.
Donc j’y suis allée.
Déjà à l’entrée, après qu’on m’ait collé d’office dans les bras le quotidien et son supplément, augmenté de quelques prospectus,en consultant les listes des participants j’ai vu qu’il y avait 2/3 de prestataires ou institutions d’insertion et 1/3 d’employeurs potentiels (soit environ 15).
Ensuite, si des offres étaient placardées, c’était les mêmes qu’au PAE du canton, sauf qu’elles étaient en double (un annonceur local avait placardé les mêmes sous un autre en-tête) et pas classées.
Pour vous donner une idée du rapport offre/demande, j’avais repéré une offre au PAE, j’ai rencontré l’employeur sur son stand : il n’avait pas d’autre poste à pourvoir dans l’immédiat, et il passe la journée là, avec son unique annonce sur deux panneaux différents. Et la foule des chômeurs, sur leur trente et un, sourire et dynamisme vissés sur la figure, prétentions au niveau de leur semelles…
J’ai parlé aussi avec d’autres structures susceptibles d’être les fameux « employeurs » annoncés : ils n’avaient pas d’emploi à pourvoir.
Mais à mon avis l’objectif est atteint : dans les journaux locaux, on parlera de franc succès, de rencontre dans un climat convivial, on remerciera, avec des larmes dans le clavier, les partenaires institutionnels, et on taira pudiquement l’indigence effarante des offres d’emploi.