L'Emploi et le Chômage en Débats

Mutuelle des salariés licenciés : les entreprises peinent à appliquer l'accord

Depuis le 1er juillet, les salariés licenciés peuvent continuer à bénéficier de leur couverture santé et prévoyance pendant 9 mois au maximum (modification, demandée le 18 mai par les partenaires sociaux, de l'avenant 3 de l'article 14 de l'ANI - article 4 de la loi Evin du 31 décembre 1989).

C'est l'un des devoirs de vacances auxquels se sont astreints les DRH pendant l'été : se mettre en conformité avec ces nouvelles dispositions. Si cette "portabilité" s'impose - sauf renonciation notifiée par le salarié -, elle nécessite de la part de l'employeur de s'adapter en un temps record puisque, en théorie, les entreprises doivent informer leurs salariés des dispositions applicables depuis le 1er juillet dernier. "De quoi s'arracher les cheveux en pleine pause estivale et alors qu'il est quasi impossible de pouvoir organiser une réunion avant la rentrée avec notre assureur, et donc d'anticiper ce que cela nous coûtera", tempête Eric Desemble, responsable ressources humaines d'une PME du nord de la France.

Lire la suite => http://www.lesechos.fr/patrimoine/famil ... accord.htm

qu'il est quasi impossible de pouvoir organiser une réunion avant la rentrée avec notre assureur, et donc d'anticiper ce que cela nous coûtera",

Mmouais... ils ont pourtant su anticiper les "coûts" des licenciements et ce que cela leur rapporterait en matière de masse salariale, non ?

... notamment sur les conditions de conservation des droits :

http://www.viva.presse.fr/Les-chomeurs- ... 12425.html

Mais c'est bien dérisoire. Neuf mois maximum, ça reste court, surtout quand le chômage dure et qu'à ce moment apparaissent des pathologies d'ordre psychologiques et psychosomatiques.

Il y a dans l'article certaines idées approximatives. J'ai souvent connu des boites (bon, il y a forcément plus de 11 ans) où la mutuelle était obligatoire, même si le salarié avait un conjoint dont la mutuelle pour des raisons de contrat ou d'ancienneté étaient plus avantageuses.

L'employeur prenant en charge la quote-part du conjoint/enfant/pacsé, ils n'ont apparemment pas prévu le cas où un(e) ex-employé(e), trouvant le temps long (blague) aurait l'idée de faire un nouveau bébé. Serait-il aussi pris en compte ? Et si une maladie grave est décelée ? Est-ce que la couverture reste identique ?

Encore une usine à gaz et un effet médiatique pour finalement faire pschitttttttt