L'UMP veut taxer les indemnités pour accident de travail
Publié : 23 sept. 2009
Le ministre du Budget, Eric Woerth, a confirmé que le gouvernement envisageait de fiscaliser les indemnités journalières pour accident du travail, provoquant la colère d'associations et de LES INDEMNITÉS POUR ACCIDENT DU TRAVAIL SERONT-ELLES IMPOSÉES ?
."C'est une proposition qui nous semble assez logique", a-t-il dit sur LCI. "Il est assez naturel de fiscaliser de la même manière que les revenus du travail le revenu qui remplace le revenu".
Selon le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, le Premier ministre François Fillon a validé l'idée de soumettre ces indemnités à l'impôt sur le revenu lors d'un petit-déjeuner de la majorité mardi à Matignon. La mesure pourrait rapporter entre 150 et 250 millions d'euros, a précisé Jean-François Copé mercredi devant la presse parlementaire.
Aux yeux d'Eric Woerth, "c'est une mesure tout simplement de justice qui permet de mettre en avant le travail". Selon lui, "les compensations sur les accidents du travail à long terme ne seront pas concernées, il y aura une certaine forme d'exonération".
Jean-François Copé s'est dit en faveur de cette mesure.
"Lorsque vous êtes malade, en arrêt maladie, lorsque vous êtes au chômage vous payez des impôts et lorsque vous avez un accident du travail vous ne payez pas d'impôt. Il y a une injustice d'une situation par rapport à l'autre", a-t-il dit devant la presse parlementaire.
Il a précisé que l'UMP introduirait cette proposition par le biais d'un amendement au projet de loi de finances.
Pour le Parti socialiste, "l'UMP vient d'inventer la triple peine".
"Aux traumatismes liés à l'accident, à la diminution des revenus (les accidentés sont indemnisés à 80% du salaire journalier de base), s'ajoute maintenant l'imposition dès 2010", dénonce le président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, dans un communiqué intitulé "La nausée fiscale".
"Le triomphalisme de M. Copé se réjouissant de 'rapporter 150 millions d'euros' est totalement indécent. Car le président du groupe UMP n'a rien trouvé à demander pour les niches fiscales, les stock-options et les retraites chapeaux des plus fortunés que le gouvernement a décidé une nouvelle fois d'épargner", ajoute le député-maire de Nantes.
Le président de la Fédération nationale des accidentés de la vie, Arnaud de Broca, a lui aussi condamné ce projet.
"Taxer les indemnités journalières des personnes accidentées du travail serait complètement injuste parce qu'elles touchent des indemnités au titre de la réparation d'un préjudice d'un accident souvent lié aux conditions de travail imposées par l'employeur", a-t-il déclaré sur Europe 1.
."C'est une proposition qui nous semble assez logique", a-t-il dit sur LCI. "Il est assez naturel de fiscaliser de la même manière que les revenus du travail le revenu qui remplace le revenu".
Selon le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, le Premier ministre François Fillon a validé l'idée de soumettre ces indemnités à l'impôt sur le revenu lors d'un petit-déjeuner de la majorité mardi à Matignon. La mesure pourrait rapporter entre 150 et 250 millions d'euros, a précisé Jean-François Copé mercredi devant la presse parlementaire.
Aux yeux d'Eric Woerth, "c'est une mesure tout simplement de justice qui permet de mettre en avant le travail". Selon lui, "les compensations sur les accidents du travail à long terme ne seront pas concernées, il y aura une certaine forme d'exonération".
Jean-François Copé s'est dit en faveur de cette mesure.
"Lorsque vous êtes malade, en arrêt maladie, lorsque vous êtes au chômage vous payez des impôts et lorsque vous avez un accident du travail vous ne payez pas d'impôt. Il y a une injustice d'une situation par rapport à l'autre", a-t-il dit devant la presse parlementaire.
Il a précisé que l'UMP introduirait cette proposition par le biais d'un amendement au projet de loi de finances.
Pour le Parti socialiste, "l'UMP vient d'inventer la triple peine".
"Aux traumatismes liés à l'accident, à la diminution des revenus (les accidentés sont indemnisés à 80% du salaire journalier de base), s'ajoute maintenant l'imposition dès 2010", dénonce le président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, dans un communiqué intitulé "La nausée fiscale".
"Le triomphalisme de M. Copé se réjouissant de 'rapporter 150 millions d'euros' est totalement indécent. Car le président du groupe UMP n'a rien trouvé à demander pour les niches fiscales, les stock-options et les retraites chapeaux des plus fortunés que le gouvernement a décidé une nouvelle fois d'épargner", ajoute le député-maire de Nantes.
Le président de la Fédération nationale des accidentés de la vie, Arnaud de Broca, a lui aussi condamné ce projet.
"Taxer les indemnités journalières des personnes accidentées du travail serait complètement injuste parce qu'elles touchent des indemnités au titre de la réparation d'un préjudice d'un accident souvent lié aux conditions de travail imposées par l'employeur", a-t-il déclaré sur Europe 1.