Paris RSA: la psychiatrisation du social
Publié : 21 sept. 2009
Traités comme des cas psychiatriques, évaluation forcée sinon gare à ton RSA. Comme cela devient difficile de les traiter de fainéants vue la situation générale, on les oriente vers des psys. A quand la mise en tutelle avec retrait de la carte d'électeur ?
article complet et sourceParis RSA : la psychiatrisation du social, une tendance lourde
dimanche 20 septembre 2009 par Réseau Solidaire d’Allocataires
Cet après-midi, Mlle L. avait rendez-vous à l’association SOASIF,association privée financée par la mairie de Paris. Sur le site de cette association, on apprend que cette structure est censée assurer pour huit cent allocataires l’« Accompagnement social d’allocataires parisiens du RMI inscrits dans le dispositif RMI depuis plus de 3 ans et/ou âgés de plus de 50 ans dont des familles en vue de leur insertion socioprofessionnelle ».
Selon le même site, « la prise en charge assurée comprend toutes les mesures d’accompagnement destinées à favoriser l’insertion des allocataires du RMI, touchant au logement (demandes FSL, hébergement d’urgence etc.…), à la santé, à l’insertion professionnelle, et à l’action éducative, à l’exception de la protection de l’enfance »
Or la réalité des pratiques de cette association est toute autre, comme nous avions déjà pu le constater lorsque nous sommes venus y accompagner Mlle L. il y a deux semaines (compte-rendu lisible ici : http://www.collectif-rto.org/spip.p...).
Mlle L. ayant refusé le rendez-vous d’évaluation psychologique qui lui était proposé, sa référente, trouvant qu’elle souffrait d’une pathologie grave (le libre-arbitre), menaça de lui « suspendre » son RSA – l’idée que Mlle L., SDF pendant plus de 5 ans, serait dans ce cas obligée de retourner vivre dans la rue a dû lui sembler être la politique d’insertion idéale !