doc TV : Le travail en miettes
Publié : 18 sept. 2009
Un documentaire de Paul Moreira à voir sur France 5 ce mardi 22 septembre à 20h35.
Les banques renouent avec les bénéfices, mais les faillites se multiplient et le chômage explose. Résultat, la question de l'emploi redevient centrale et il est bienvenu que des chaînes publiques s'en emparent cet automne. En attendant l'impressionnante trilogie (3 x 60 minutes) de Jean-Robert Viallet intitulée La mise à mort du travail sur France 2 en novembre, France 5 diffuse cette enquête sociale de 65 minutes à ne pas manquer.
Déjà auteur d'un film remarquable sur la souffrance au travail (Travailler à en mourir), Paul Moreira livre une investigation glaçante sur la précarisation de l'emploi qui touche aujourd'hui un salarié sur cinq. Etayé par des témoignages, son film dissèque les ravages de l'atomisation du monde professionnel et jette une lumière crue sur la situation d'un sous-salariat corvéable à merci.
L'utilisation massive de travailleurs temporaires est née de la première restructuration sidérurgique en Lorraine, dans les années 70. Elle s'est depuis généralisée et ne cesse de croître. En période de récession ils sont devenus, dans de nombreux secteurs de l'économie, une simple variable d'ajustement. Jetables, peu vindicatifs, et mal défendus par des syndicats aussi dépassés que démunis. Et les secteurs en plein essor (services à la personne) n'y échappent pas.
La démonstration est claire.
Les banques renouent avec les bénéfices, mais les faillites se multiplient et le chômage explose. Résultat, la question de l'emploi redevient centrale et il est bienvenu que des chaînes publiques s'en emparent cet automne. En attendant l'impressionnante trilogie (3 x 60 minutes) de Jean-Robert Viallet intitulée La mise à mort du travail sur France 2 en novembre, France 5 diffuse cette enquête sociale de 65 minutes à ne pas manquer.
Déjà auteur d'un film remarquable sur la souffrance au travail (Travailler à en mourir), Paul Moreira livre une investigation glaçante sur la précarisation de l'emploi qui touche aujourd'hui un salarié sur cinq. Etayé par des témoignages, son film dissèque les ravages de l'atomisation du monde professionnel et jette une lumière crue sur la situation d'un sous-salariat corvéable à merci.
L'utilisation massive de travailleurs temporaires est née de la première restructuration sidérurgique en Lorraine, dans les années 70. Elle s'est depuis généralisée et ne cesse de croître. En période de récession ils sont devenus, dans de nombreux secteurs de l'économie, une simple variable d'ajustement. Jetables, peu vindicatifs, et mal défendus par des syndicats aussi dépassés que démunis. Et les secteurs en plein essor (services à la personne) n'y échappent pas.
La démonstration est claire.