Internet : Tous les «amateurs» vont disparaître
Publié : 13 sept. 2009
Grand ménage sur la Toile. D’ici 5 ans tout au plus, les «amateurs», les sans moyens, les alternatifs désargentés… tous ceux qui font le pluralisme et la diversité de l’offre Internet vont disparaître dans les abîmes du référencement. Voilà pourquoi.
Nous n’apprendrons rien à personne, mais il convient néanmoins de le rappeler : Internet connaît sa première grande révolution : la vidéo on line. La consultation d’images animées s’imposera demain comme la principale motivation d’utilisation du Web.
Il en est déjà ainsi aux USA où 17 milliards de vidéos sont consultées chaque mois, contre «seulement» 27 millions en France. Cette consommation a plus que doublé en deux ans et devrait quintupler d’ici 2012.
17 milliards de vidéos vues chaque mois aux USA
Pour répondre à la recherche massive d’images animées, les développeurs mettent au point des algorithmes révolutionnaires. Sans entrer dans les détails techniques, ces programmes informatiques décrypteront sous peu le contenu audio des vidéos, pourront les retranscrire par écrit et en extraire des infos jusqu'ici ignorées.
Quand une personne, une entreprise ou un service… sera cité dans la bande son d’une vidéo, son nom sera identifié par les bots (robots) qui analysent le contenu des sites, puis indexé par les moteurs de recherche. Et dans 2 ou 3 ans, apparaîtront en premières références les vidéos correspondant à une recherche lambda.
Les vidéos vont truster le référencement
Pour adapter leur contenu à cette révolution technologique, les éditeurs de sites vont être contraints de fournir de la vidéo en ligne pour rester dans la course au référencement. Faute de quoi, leurs «concurrents» qui s’y seront mis, trusteront les premiers rangs.
Il va sans dire que seuls les sites à vocation commerciale et les grands groupes de presse peuvent se lancer dans la production de vidéos qui nécessite d’importants moyens financiers (matériels de prise de vue et de montage - capacités d’hébergement et de chargement - formation des fournisseurs de contenu et des webmasters).
Si Internet a été (et reste encore pour quelques années) un extraordinaire vivier d’expressions, d’analyses et de tons divers et pluralistes, c’est que son contenu est principalement alimenté d’écrits et de photos.
Par la seule force de l’écriture, de nombreux sites et blogs ont connu de vraies success stories, favorisées par des référencements qui leur assuraient une bonne visibilité dans l’offre pléthorique du Web.
Les sites «associatifs» et «alternatifs» en danger de mort
Mais demain, il devrait en être tout autrement. Les mots clés seront trustés par les éditeurs qui auront mis en ligne des vidéos associées. Et le pire est à crainte : La relégation dans les abîmes du référencement d’une myriade de sites «alternatifs» et «associatifs» qui ne pourront pas se lancer dans la production d’images.
Après avoir connu les bas-fonds, ils verront leur audience et leur capacité d’autofinancement s’effondrer. Et ils disparaîtront.
Nous n’y sommes pas encore, mais nous nous en rapprochons…
Source : www.renovation-democratique.org
Nous n’apprendrons rien à personne, mais il convient néanmoins de le rappeler : Internet connaît sa première grande révolution : la vidéo on line. La consultation d’images animées s’imposera demain comme la principale motivation d’utilisation du Web.
Il en est déjà ainsi aux USA où 17 milliards de vidéos sont consultées chaque mois, contre «seulement» 27 millions en France. Cette consommation a plus que doublé en deux ans et devrait quintupler d’ici 2012.
17 milliards de vidéos vues chaque mois aux USA
Pour répondre à la recherche massive d’images animées, les développeurs mettent au point des algorithmes révolutionnaires. Sans entrer dans les détails techniques, ces programmes informatiques décrypteront sous peu le contenu audio des vidéos, pourront les retranscrire par écrit et en extraire des infos jusqu'ici ignorées.
Quand une personne, une entreprise ou un service… sera cité dans la bande son d’une vidéo, son nom sera identifié par les bots (robots) qui analysent le contenu des sites, puis indexé par les moteurs de recherche. Et dans 2 ou 3 ans, apparaîtront en premières références les vidéos correspondant à une recherche lambda.
Les vidéos vont truster le référencement
Pour adapter leur contenu à cette révolution technologique, les éditeurs de sites vont être contraints de fournir de la vidéo en ligne pour rester dans la course au référencement. Faute de quoi, leurs «concurrents» qui s’y seront mis, trusteront les premiers rangs.
Il va sans dire que seuls les sites à vocation commerciale et les grands groupes de presse peuvent se lancer dans la production de vidéos qui nécessite d’importants moyens financiers (matériels de prise de vue et de montage - capacités d’hébergement et de chargement - formation des fournisseurs de contenu et des webmasters).
Si Internet a été (et reste encore pour quelques années) un extraordinaire vivier d’expressions, d’analyses et de tons divers et pluralistes, c’est que son contenu est principalement alimenté d’écrits et de photos.
Par la seule force de l’écriture, de nombreux sites et blogs ont connu de vraies success stories, favorisées par des référencements qui leur assuraient une bonne visibilité dans l’offre pléthorique du Web.
Les sites «associatifs» et «alternatifs» en danger de mort
Mais demain, il devrait en être tout autrement. Les mots clés seront trustés par les éditeurs qui auront mis en ligne des vidéos associées. Et le pire est à crainte : La relégation dans les abîmes du référencement d’une myriade de sites «alternatifs» et «associatifs» qui ne pourront pas se lancer dans la production d’images.
Après avoir connu les bas-fonds, ils verront leur audience et leur capacité d’autofinancement s’effondrer. Et ils disparaîtront.
Nous n’y sommes pas encore, mais nous nous en rapprochons…
Source : www.renovation-democratique.org