Bilan mitigé sur nos démarches pour Recours en justice
Publié : 04 sept. 2009
Bilan mitigé sur les démarches sur les Recours en justice
Décevant mais il y a un peu d’espoir
Suite aux violations faites aux droits (qui sont de plus en plus minces) et à nos camarades, relatés sur nos forums, nous avons pris contact avec des avocats pour solliciter leurs expertises sur différents points et pour recourir en justice
Bilan décevant :
-1 – concernant Le droit à l’emploi
Suite aux démarches de Jean-Claude
http://www.actuchomage.org/Mobilisation ... sable.html
En février, nous avons sollicité par courrier l’expertise à titre gracieux d’une avocate sur cette question.
Après un petit début assez déroutant (car elle m’a parlé d’argent et que cela prenait beaucoup de temps et qu’elle devait vivre!), elle finit pas s’engager à nous adresser par écrit son avis et ces propositions autant juridiques que pécuniaires !
Résultat des courses : fin juillet (avant son départ en vacances), elle me dit au téléphone qu’elle a travaillé sur notre demande et présente ces conclusions :
« Attaquer juridiquement "le droit à un emploi" est juridiquement pour le moment difficile et qu'elle ne voit pas pour l'instant sous quel angle attaquer.
La possibilité offerte dans le futur sera lorsque la loi organique mettant en œuvre la possibilité pour un citoyen lors d’un procès d’invoquer l’inconstitutionnalité de la loi (réforme du 21 juillet 2008 de la constitution) et d’attendre qu’une loi portant atteinte au droit du travail soit votée et d’attaquer à ce moment là pour inconstitutionnalité et L'Etat
Votre combat est louable et de longue haleine et que nous devons continuer notre combat"[/b]
Elle conclue aimablement qu’elle nous consigne cela par mail.
A ce jour, toujours pas de réponse écrite!
Décevant !
-2- Sur le RSA, le formulaire, les droits connexes etc
Dans le cadre de la démarche du collectif des droits nouveaux, nous avons sollicité un avocat
sur plusieurs points :
- exclusion du dispositif RSA des moins de 25 ans;
- soumission (éventuelle) des allocataires API à l'obligation de retour à l'emploi;
- dispositif des deux offres raisonnables d'emploi;
- page 2 du formulaire RSA relatif aux droits à pension alimentaire;
- page 4 du même formulaire relatif à la déclaration des sommes placées sur comptes bancaires;
- maintien des droits annexes suite au basculement du RMI au RSA.
Début juillet nous l’avons rencontré. A l’issue de cette entrevue, il nous propose une expertise de 500 à 1000€.
Après concertation avec les différentes associations du collectif (6), nous n’avons pas trouvé d’accord pour lui donner les 500€.(Actuchômage était Ok pour donner 200€, Jeudi Noir, 100€ et Droits des femme 100€).
Nous avons donc décidé de lui demander s’il était d’accord de le faire de façon solidaire.
Nous lui avons adressé un courrier dans ce sens. J’ai essayé de le joindre au téléphone.
Pas de nouvelle pour l’instant.
Remarque : Un peu déçue par cette démarche pécuniaire : ce principe de réalité!
Comme je le racontais récemment à Jean-Claude Bouthémy, au téléphone. En me replongeant dans le monde des avocats, cet aspect pécuniaire des choses m’a fait revenir à la mémoire l’époque où j’ai abandonné l’idée de devenir avocate. Je faisais mon droit pour me destiner à exercer cette profession. Au moment du choix de ma spécialisation (j’hésitais beaucoup entre le droit privé international, le droit de l’environnement ou le droit des contrats), Mes camarades de fac s’y voyant déjà (avocats) – d’ailleurs ils le sont aujourd’hui – ne parlaient que « avoir des clients », « ma clientèle », … j’avais pas du tout vu cet aspect des choses…j’étais sur une autre planète (déjà que j’étais fauchée, la seule, parmi mes camarades, qui bossait à plein temps à coté et qui ne vivait pas sur Paris) (bref la galère que vivent aujourd’hui pas mal d’étudiants)…Cet aspect avocat/client m’a dérouté, alors, au moment du choix de ma spécialisation, j’ai complètement changé de route – j’ai fini mon droit (3eme cycle) en choisissant droit public et ensuite fait un second DEA pluridisciplinaire sur la politique de la ville et d’aménagement.
(Je ne le regrette pas…mais parfois l’idée me taraude de le passer ce concours d’avocat).
Je défend l’idée de créer à coté de la profession libérale d’avocat, un service public d’avocats – des avocats salariés (comme les médecins hospitaliers) pour défendre vraiment et de façon très professionnelle les droits des citoyens sans que l’aspect pécuniaire viennent entraver la défense des droits !
3 – Sur la mise en place d’une collaboration avec un collectif d’avocats solidaires
Néanmoins, bien que ces deux démarches n’aient pas abouti comme nous le souhaitions,
Notre association avec le collectif des droits nouveaux avons pris contact avec un collectif d’avocats solidaires en droit du travail !
Ils sont d’accord pour le principe de travailler avec nous sur des questions de droit du travail solidairement !
Dans un premier temps, nous les avons sollicité sur nos recours contre le RSA des moins de 25 ans, sur ORE et le RSA
Nous allons les rencontrer les semaines qui viennent !
Décevant mais il y a un peu d’espoir
Suite aux violations faites aux droits (qui sont de plus en plus minces) et à nos camarades, relatés sur nos forums, nous avons pris contact avec des avocats pour solliciter leurs expertises sur différents points et pour recourir en justice
Bilan décevant :
-1 – concernant Le droit à l’emploi
Suite aux démarches de Jean-Claude
http://www.actuchomage.org/Mobilisation ... sable.html
En février, nous avons sollicité par courrier l’expertise à titre gracieux d’une avocate sur cette question.
Après un petit début assez déroutant (car elle m’a parlé d’argent et que cela prenait beaucoup de temps et qu’elle devait vivre!), elle finit pas s’engager à nous adresser par écrit son avis et ces propositions autant juridiques que pécuniaires !
Résultat des courses : fin juillet (avant son départ en vacances), elle me dit au téléphone qu’elle a travaillé sur notre demande et présente ces conclusions :
« Attaquer juridiquement "le droit à un emploi" est juridiquement pour le moment difficile et qu'elle ne voit pas pour l'instant sous quel angle attaquer.
La possibilité offerte dans le futur sera lorsque la loi organique mettant en œuvre la possibilité pour un citoyen lors d’un procès d’invoquer l’inconstitutionnalité de la loi (réforme du 21 juillet 2008 de la constitution) et d’attendre qu’une loi portant atteinte au droit du travail soit votée et d’attaquer à ce moment là pour inconstitutionnalité et L'Etat
Votre combat est louable et de longue haleine et que nous devons continuer notre combat"[/b]
Elle conclue aimablement qu’elle nous consigne cela par mail.
A ce jour, toujours pas de réponse écrite!
Décevant !
-2- Sur le RSA, le formulaire, les droits connexes etc
Dans le cadre de la démarche du collectif des droits nouveaux, nous avons sollicité un avocat
sur plusieurs points :
- exclusion du dispositif RSA des moins de 25 ans;
- soumission (éventuelle) des allocataires API à l'obligation de retour à l'emploi;
- dispositif des deux offres raisonnables d'emploi;
- page 2 du formulaire RSA relatif aux droits à pension alimentaire;
- page 4 du même formulaire relatif à la déclaration des sommes placées sur comptes bancaires;
- maintien des droits annexes suite au basculement du RMI au RSA.
Début juillet nous l’avons rencontré. A l’issue de cette entrevue, il nous propose une expertise de 500 à 1000€.
Après concertation avec les différentes associations du collectif (6), nous n’avons pas trouvé d’accord pour lui donner les 500€.(Actuchômage était Ok pour donner 200€, Jeudi Noir, 100€ et Droits des femme 100€).
Nous avons donc décidé de lui demander s’il était d’accord de le faire de façon solidaire.
Nous lui avons adressé un courrier dans ce sens. J’ai essayé de le joindre au téléphone.
Pas de nouvelle pour l’instant.
Remarque : Un peu déçue par cette démarche pécuniaire : ce principe de réalité!
Comme je le racontais récemment à Jean-Claude Bouthémy, au téléphone. En me replongeant dans le monde des avocats, cet aspect pécuniaire des choses m’a fait revenir à la mémoire l’époque où j’ai abandonné l’idée de devenir avocate. Je faisais mon droit pour me destiner à exercer cette profession. Au moment du choix de ma spécialisation (j’hésitais beaucoup entre le droit privé international, le droit de l’environnement ou le droit des contrats), Mes camarades de fac s’y voyant déjà (avocats) – d’ailleurs ils le sont aujourd’hui – ne parlaient que « avoir des clients », « ma clientèle », … j’avais pas du tout vu cet aspect des choses…j’étais sur une autre planète (déjà que j’étais fauchée, la seule, parmi mes camarades, qui bossait à plein temps à coté et qui ne vivait pas sur Paris) (bref la galère que vivent aujourd’hui pas mal d’étudiants)…Cet aspect avocat/client m’a dérouté, alors, au moment du choix de ma spécialisation, j’ai complètement changé de route – j’ai fini mon droit (3eme cycle) en choisissant droit public et ensuite fait un second DEA pluridisciplinaire sur la politique de la ville et d’aménagement.
(Je ne le regrette pas…mais parfois l’idée me taraude de le passer ce concours d’avocat).
Je défend l’idée de créer à coté de la profession libérale d’avocat, un service public d’avocats – des avocats salariés (comme les médecins hospitaliers) pour défendre vraiment et de façon très professionnelle les droits des citoyens sans que l’aspect pécuniaire viennent entraver la défense des droits !
3 – Sur la mise en place d’une collaboration avec un collectif d’avocats solidaires
Néanmoins, bien que ces deux démarches n’aient pas abouti comme nous le souhaitions,
Notre association avec le collectif des droits nouveaux avons pris contact avec un collectif d’avocats solidaires en droit du travail !
Ils sont d’accord pour le principe de travailler avec nous sur des questions de droit du travail solidairement !
Dans un premier temps, nous les avons sollicité sur nos recours contre le RSA des moins de 25 ans, sur ORE et le RSA
Nous allons les rencontrer les semaines qui viennent !