Raspou a écrit : ↑15 avr. 2025
On s'éloigne du suejt me dira Yves mais pas tant que ça.
Non, je n'ai rien à dire ! Au contraire, j'abonde dans ton sens.
Un Grand Complotiste (malheureusement décédé), Stéphane Blet (1), ancien franc-maçon de haut grade, pianiste virtuose, exilé en Turquie (pour échapper aux poursuites), qui se serait suicidé à Genève (en se jetant du 4e étage d'un immeuble en s'empalant dans les branches d'un arbre en contrebas - une mort très suspecte), avait coutume de dire : "Les Français sont les prochains Palestiniens".
Et on en vit les prémices (déjà bien entamées pendant les Gilets Jaunes et plus encore pendant le Covid) : Contrôle (généralisé) et sanctions.
Tout est mis en œuvre pour "horizontaliser" les tensions dans les classes populaires afin qu'elles ne "s'attaquent" pas aux intérêts des nantis.
Ainsi, l'oligarchie qui nous dirige crée les conditions de luttes "fratricides" entre prolos pour échapper à la lutte entre pauvres et riches (pour faire simple).
On suscite de la violence, des rivalités… en important des centaines de milliers d'hommes du bout du monde qui ne partagent en rien nos valeurs et traditions. On assiste par exemple à une multiplication des attaques sauvages au couteau, un mode opératoire qui était très marginal en France. Aujourd'hui, on poignarde les gens pour un rien, une cigarette ou un "mauvais regard".
Inutile de s'étendre…
Les Français, peuple jadis rebelle, sont aujourd'hui entre le marteau et l'enclume. Écrasés par le haut (l'oligarchie politique et économique dont Macron est l'expression la plus caricaturale), bloqués par le bas (par l'arrivage constant de populations qui acceptent des conditions de vie et de travail dégradées). Cette mise sous tension impose de la surveillance (policière, sociale, QR Code, reconnaissance faciale…), des contrôles et des sanctions.
On observe cette organisation à tous les niveaux. Comme tu l'écris, Raspou, les bénéficiaires des allocations, prestations et aides sociales étant de plus en plus nombreux,
la surveillance, les contrôles et les sanctions ne peuvent que se renforcer.
On est bien dans le sujet ici malgré ce qu'en pense Pilou.
Rappelons quand même aux plus jeunes que le RMI - Revenu minimum d'insertion - (ancêtre du RSA) n'a été créé qu'en 1988 face à l'ampleur de l'appauvrissement d'une partie des classes populaires (touchées par le chômage de masse).
Autrement dit,
ce dispositif n'existait pas parce que le nombre de personnes considérées comme "pauvres" était marginal en France avant 1984/1985.
DEPUIS LE NOMBRE DES PERSONNES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ N'A FAIT QU'AUGMENTER.
En 2009, quand on a remplacé le RMI par le RSA, on comptait 1 million de bénéficiaires. Aujourd'hui, près de 2 millions. Ça a quasiment doublé en 15 ans !
Ça, c'est la réalité. Ce sont les chiffres officiels.
Et on ne parle pas des "statuts précaires", des "clandestins", des SDF (qui ne demandent pas le RSA), des moins de 25 ans…
Dans ce contexte, on s'étonne donc qu'une partie de la gauche française encourage l'arrivée massive de migrants en France qui ne feront que fragiliser plus encore les fragiles.
À croire que, comme en Palestine, on pratique une sorte "d'épuration ethnique" en remplaçant peu à peu les classes populaires françaises un peu rebelles par un melting-pot de pauvres originaires de dizaines de pays. Je le pense sincèrement. (Cette "hétérogénéité organisée" explique aussi, en partie, les difficultés à mobiliser les gens).
(1)
https://www.youtube.com/watch?v=SBe5YIbOfFY