L'Emploi et le Chômage en Débats

«À chaque fois que ça va mieux, une autre facture nous tombe dessus !»

Le nombre de dossiers a augmenté de 10,8% en 2024. Après une hausse de 8% en 2023.

"Le nombre d’hommes a plus que doublé entre 2022 et 2024, pour représenter 40 % des personnes accueillies. Quant à celui des cadres et cadres intermédiaires, il a plus que triplé en un an ! On voit plus d’autoentrepreneurs et de gens qui ont un patrimoine, parfois important».

https://archive.ph/2025.01.25-072642/ht ... t-20250125

Le surendettement est un sport national ! L'État, les collectivités, les entreprises, les individus… on croule sous les dettes.

Enfin, moi pas ! Le chômage et la précarité ont au moins eu une vertu : Limiter (réduire) mes ardeurs consuméristes. J'ai appris à faire avec peu (comme beaucoup ici) et me contenter de l'essentiel souvent.

J'ai même fait mieux. En passant du RSA à la retraite, j'ai doublé mes ressources ! Je touchais 450 euros de RSA "amputé" (pour cause d'argent placé) et j'émarge à présent à 950 euros de retraite. La fortune !

Bon, j'écris ça en rigolant… parce que c'est vrai. Au quotidien, ce n'est pas facile à vivre.

Mais la spirale du surendettement est pire. C'est l'enfer ! Même pour des gens qui gagnent correctement leur croute. Cela dépend de votre train de vie.

Pendant un bon paquet d'années, j'ai pris des habitudes qui correspondaient à mon niveau de ressources. Et je gagnais bien à l'époque. Mais je me suis adapté sans difficulté à la dégradation de ma situation. Mine de rien, je suis passé en 5 ans de 4.500 euros de revenus à 450. -90%

Le surendettement frappe souvent les gens qui ne réduisent pas leur train de vie alors qu'ils traversent une période tendue (comme le chômage). Ils se disent : Je vais rapidement retrouver un job avec un revenu comparable au précédent. Donc ils continuent à consommer comme si de rien n'était. J'en ai connu des comme ça. Je leur disais : "Fais gaffe quand même !".

Certains s'installent dans le déni plutôt que s'adapter à la réalité. Beaucoup de ceux-là vont droit dans le mur car leur situation se dégrade encore.

Et puis, il y a tous ceux qui se croient bien "installés", "sur des rails", qui empruntent pour acheter un appart sympa ou une maison, une bagnole confortable… et qui se retrouvent du jour au lendemain dans l'impossibilité d'honorer leurs traites. Là, ça commence à sentir mauvais.

Ça fait peur !

Tiens, j'ai remis la main sur une petite réalisation maison qui date d'une dizaine d'années : La Dette ça prend la Tête !
https://www.youtube.com/watch?v=kBGfH2C ... vesBarraud

"Yves écrit :" on croûle sous les dettes...enfin, moi pas."

Moi non plus, mais quand tu te retrouves avec une famille endettée et "dans le déni", que tu ne peux "lâcher", c'est une autre paire de manches.

Me reste à imposer aux autres mes limites indépassables. Et ce n'est pas évident.

Ambre a écrit : ↑26 janv. 2025 quand tu te retrouves avec une famille endettée et "dans le déni", que tu ne peux "lâcher", c'est une autre paires de manches.

J'en suis bien conscient ! Tu as raison.

Mais il y a aussi des mecs (et des nanas) célibataires (enfin, sans enfants), qui se la pètent, qui dépensent, dépensent, dépensent… alors qu'ils devraient lever le pied. Et finissent par plonger.

C'est pareil pour moi même si je peux encore me faire plaisir quelques fois, ma priorité c'est de payer les factures et de manger. J'ai la chance d'avoir une maison (hérité de mes parents) et c'est ce qui passe en premier.
Je pense comme toi, Yves, quand tu es habitué à un train de vie et que celui-ci vient tout à coup à baisser si tu ne t'adaptes pas rapidement c'est cuit. Il faut vite repenser ses priorités et s'y tenir.

Je crois que le pire sont ceux qui empruntent pour acheter une voiture qui est loin d'être un investissement, puisqu'elle perd 10% de sa valeur a peine sortie du garage. Et le summum de la folie c'est ceux qui font la même chose pour les vacances, tout en mangeant des pâtes matin, midi et soir

Comprendre qu'on ne vit pas au dessus de ses moyens éviterai bien des problèmes aux gens, a nos dirigeants, et donc a nous tous