Erina a écrit : ↑11 janv. 2025Bien sûr tout le monde travail gratuitement. Et même on paie les fournitures !
L'administration "dématérialisée" est la première exploiteuse d'une main-d'œuvre consentente qui s'achète ses outils (ordinateurs, imprimantes) paie ses consommables (papier, encre, electricité) et travail gratuitement (remplissage de formulaires).
Sauf que ce n'est pas la même chose de remplir un formulaire dématérialisé et de travailler gratuitement pour une entreprise privée.
Dans le premier cas, le contribuable (que l'on est aussi) fait un effort pour réduire ce qu'il devra payer. Il y a donc un retour à espérer. On réduit le nombre d'emploi mais un emploi de "recopieur de formulaire" n'a aucune valeur ajoutée pour le pays.
Dans le second, on réalise un travail sans aucun retour direct ou indirecte.
Erina a écrit : ↑11 janv. 2025
Aprés, c'est le rôle de FranceTravail de faire aussi la chasse aux employeurs fraudeurs et je crois que les "immersions sont limitées dans le temps. Si tant est que ces employeurs apprécient d'utiliser, même gratuitement, une main d'œuvre incompétente, non-motivée, voire dangereuse pour elle même.
Il y a de nombreux postes où de la main d’œuvre "non qualifiée" avec moins d'une heure de "formation" est suffisante pour effectuer certaines tâches de base. Prenons l'agent d’accueil, le simple fait d'attendre et de répondre aux prises de rendez-vous ou de faire patienter permet de libérer de la main d’œuvre polyvalente et expérimentée pour d'autres tâches plus productive.
Et sans compter les compétences acquît sur des emplois précédents qui peuvent être mises à contribution.
Et tout le monde ne sera pas "non motivé". Un certains nombres penseront que c'est une occasion de se faire recruter même s'ils risquent vite de déchanter.
Les autres feront "bien" de peur d'être sanctionné par une suppression de leurs prestations et de devoir se battre contre l'administration.
Mais il y a plein de manière de saborder une entreprise sans que le patron ne le sache et c'est effectivement un risque dont beaucoup n'ont pas conscience, trop aveuglé par le "goût du lucre".
Le cas de l'accident est le plus intéressant et je l'avais déjà évoqué car on ne sait pas encore ce qui se passera dans un tel cas. Normalement, c'est le prescripteur qui est responsable donc le département.
Que des gens se blessent et soient en arrêt de travail ne les dérangera financièrement ni les entreprises car elles ne sont pas responsables (la main d’œuvre leur à été imposée), ni les départements car ils ne seront plus à la charge du département via le RSA mais de la CPAM donc de l'état (si je ne me trompe pas).
Ça peut devenir totalement contre-productif.