Qui contrôle les contrôleurs ?
Publié : 09 janv. 2025
Dans un post récent une allocataire du RSA relate le contrôle que le département a diligenté pour vérifier ses droits au regard de ses déclarations. Le contrôleur aurait affirmé en toute candeur que leur attention a été attirée par un élément d'une déclaration tendant à soupçonner un concubinage.
Jusque là rien d'étonnant ; la lutte contre la fraude est même automatisée et ce sont maintenant des algorithmes qui étudient, comparent les données et repèrent des incohérences dans les déclarations faites aux multiples institutions qui sont tenues de transmettre l'ensemble de leurs "data".
Ce qui me préoccupe dans le cas cité, c'est le critère unique invoqué par le département : le supposé concubin aurait été détecté par le simple fait d'avoir été désigné comme personne de confiance auprés des établissements scolaires des enfants de l'allocataire.
On en arrive donc au paradoxe que selon la CAF, être personne de confiance d'un tiers vous désigne comme tricheur potentiel ; que confiance serait égal à partage ; et donc que partage égal tricherie.
Orwell aurait adoré !
En l'occurence il s'agissait d'une allocataire et d'un ami de confiance.
La CAF pose-t-elle les mêmes critères quand l'allocataire et la personne de confiance sont de même sexe ?
ou s'ils sont simplement les plus proches voisins ayant des enfants scolarisé au même endroit ?
Je me demande si un tel et unique critère de suspicion de concubinage est bien pertinent, voir même légal du point de vue de la protections des données personnelles, ce qui m'amène à une question bien plus générale : qui contrôle les contrôleurs de la CAF ainsi que les moyens qui leurs sont autorisés ?
La police a sa "police des polices", les contrôleurs de la CAF ont ils leurs "contrôleurs des contrôleurs" ?
Jusque là rien d'étonnant ; la lutte contre la fraude est même automatisée et ce sont maintenant des algorithmes qui étudient, comparent les données et repèrent des incohérences dans les déclarations faites aux multiples institutions qui sont tenues de transmettre l'ensemble de leurs "data".
Ce qui me préoccupe dans le cas cité, c'est le critère unique invoqué par le département : le supposé concubin aurait été détecté par le simple fait d'avoir été désigné comme personne de confiance auprés des établissements scolaires des enfants de l'allocataire.
On en arrive donc au paradoxe que selon la CAF, être personne de confiance d'un tiers vous désigne comme tricheur potentiel ; que confiance serait égal à partage ; et donc que partage égal tricherie.
Orwell aurait adoré !
En l'occurence il s'agissait d'une allocataire et d'un ami de confiance.
La CAF pose-t-elle les mêmes critères quand l'allocataire et la personne de confiance sont de même sexe ?
ou s'ils sont simplement les plus proches voisins ayant des enfants scolarisé au même endroit ?
Je me demande si un tel et unique critère de suspicion de concubinage est bien pertinent, voir même légal du point de vue de la protections des données personnelles, ce qui m'amène à une question bien plus générale : qui contrôle les contrôleurs de la CAF ainsi que les moyens qui leurs sont autorisés ?
La police a sa "police des polices", les contrôleurs de la CAF ont ils leurs "contrôleurs des contrôleurs" ?