@Elusive : je suis content de me sentir moins seul !
Moi aussi la petite quarantaine, bac+5, bons postes, bel avenir.
Et puis la tuile, la maladie qui vous tombe dessus, inattendue, chronique, non soignable, non guérissable.
Et surtout pernicieuse : trop invalidante pour pouvoir continuer à travailler, mais pas suffisamment reconnue pour être prise en compte par les administrations, notamment MDPH ou CPAM.
Et depuis 5 ans la galère, la longue maladie, le salaire divisé par 2, voir plus aucun revenus depuis plusieurs mois.
On se débrouille, on survit, au moins je me dit que je ne pollue pas la planète vu que je ne consomme presque rien, je ne voyage pas (encore moins en avion), je n'ai pas de piscine ni de SUV ...
Je ne me vois pas d'avenir : la date d'une (potentielle) retraite s'éloigne au fur et à mesure, et le montant sera de toute façon ridicule !
J'ai fait une simulation : entre les trimestres qui n'ont pas été comptés quand je bossais étudiant dans un centre social (à cause d'une belle magouille légale ; mais qui va lire méticuleusement son 1er contrat, surtout dans les aspects cotisations retraites, à 18 ans ???), et ma carrière ainsi interrompue, même si j'arrivais à reprendre mon poste à mi-temps (ce qui serait un miracle, ou alors il faudrait que je prenne des drogues puissantes) ma retraite serait inférieure au minimum vieillesse !
Enfin, comme dit Elusive, si ce minimum existe toujours d'ici là ...
Et en attendant, essayer de survivre ... Avec quoi ? Le RSA ? Bon ben le bel avenir est définitivement mort et enterré.
Désolé pour cet hors sujet, mais ca m'a fait du bien