Il y a 20 ans s'engageait la Bataille des Recalculés de l'Unédic. L'une des dernières victoires sociales.
En octobre/novembre 2003 s'engageait ce que les médias nommeront plus tard "la Bataille des Recalculés de l'Unédic".
Près d'un million de chômeurs étaient alors concernés par l'amputation de leurs allocations, leur suppression pure et simple.
Une cinquantaine de précaires se mobilisèrent : 21 à Paris et 35 à Marseille avec le soutien des associations et collectifs de défense (AC ! Agir ensemble contre le chômage, APEIS, MNCP, CGT Chômeurs).
Parmi celles et ceux qui portèrent l'affaire devant les tribunaux (et qui remonta jusqu'au Conseil d'État), les fondateurs d'Actuchomage.
Près d'un million de chômeurs furent réintégrés dans leurs droits, contraignant le gouvernement à débourser 2 milliards d'euros.
Un film inédit et unique résume en 9 minutes les premières mobilisations de septembre 2003 à janvier 2004. Elles annonçaient les procédures judiciaires qui allaient conduire à la plus grande victoire sociale de ces 20 dernières années (avec celle menée contre le CPE - Contrat de Première Embauche - dans laquelle nous nous sommes aussi fortement investis).
Voir la vidéo sur Dailymotion : https://www.dailymotion.com/video/x222ljl
Bataille des Recalculés : C'était il y a 20 ans
Re: Bataille des Recalculés : C'était il y a 20 ans
C'était le bon temps!!! Les organisations de chomeurs ne sont $ plus en mesure de réunir 100 personnes dans Paris pour manifester contre la dernière réforme assurance chomage. On mesure l'effondrement des mobilisations sociales dns ce pays; Ils peuvent tout passer et ils le savent.
Re: Bataille des Recalculés : C'était il y a 20 ans
Je l'écrivais ailleurs : Quand dans un pays qui comptait en 2020 80% de récalcitrants à la vaccination covid, 80% acceptent finalement de se faire injecter, acceptent l'injection des femmes enceintes et des enfants (au mépris du Code de Nuremberg qui interdit formellement l'expérimentation médicale sur les êtres humains sans leur consentement libre et éclairé), on comprend que TOUT, je dis bien TOUT, peut passer. Collaboration et délation comprises.
Quand dans ce même pays, des dizaines de milliers de travailleurs sont toujours suspendus pour avoir refusé de se faire inoculer une substance expérimentale qui n'empêche pas la transmission du virus, pas plus que de développer la maladie, on comprend que les choses ne seront effectivement plus jamais comme avant, comme l'annonçait Klaus Schwab, le patron du Forum économique de Davos (qui se déroule en ce moment).
On a régressé de 80 ans sur ce coup.
Quand dans ce même pays, des dizaines de milliers de travailleurs sont toujours suspendus pour avoir refusé de se faire inoculer une substance expérimentale qui n'empêche pas la transmission du virus, pas plus que de développer la maladie, on comprend que les choses ne seront effectivement plus jamais comme avant, comme l'annonçait Klaus Schwab, le patron du Forum économique de Davos (qui se déroule en ce moment).
On a régressé de 80 ans sur ce coup.