Certes, mais tu m'enlèveras pas de la tête que les générations biberonnées aux jeux-vidéo, aux écrans, aux smart-phones, aux ordis… sont moins "courageuses" que les précédentes. J'observe le phénomène dans ma famille, chez mes proches et même dans la rue.
Hier, j'étais dans le centre de Rennes où se déroulait la Gay Pride. J'ai halluciné.
Des milliers et milliers de jeunes mobilisés sur des questions subalternes. Ils revendiquent leurs droits à la "différence", à la liberté, "à la non discrimination"… alors que les conditions des homos, il y a 40 ou 50 ans, étaient mille fois plus pénibles.
J'ai même vu des petits gars de 10/12 ans défiler torses nus avec un "PD" inscrit en grand sur leur dos. Des gamins à peine pubères qui se revendiquent PD.
Je vais vous partager le fond de ma pensée, sincèrement : Cette jeunesse était laide, mal sapée, pleurnicharde… Ils n'avaient aucune classe, aucune tenue, aucune allure… Rien ! C'était pathétique…
Moi, la défense de la cause gay ou lesbienne ne me dérange en rien. J'ai participé à des rassemblements dans ma jeunesse sur ces thématiques. L'ambiance était totalement différente. Les gens avaient une certaine classe, une certaine tenue, une maturité dans l'engagement et les revendications. Aujourd'hui, c'est du grand n'importe quoi alors que les communautés gays et lesbiennes bénéficient d'une incontestable "liberté". Il y a même des secteurs et activités où il est de bon ton d'en être. Bref…
Je ne mets évidemment pas toute la jeunesse dans le même sac mais on observe un effondrement de la conscientisation (politique, économique, sociale, historique…) et de la culture générale. Dans un pays comme la France, c'est mesurable et mesuré. On est globalement moins exigeant (rien que pour l'obtention du BAC). Tout suit derrière (savoirs fondamentaux, formations…). Les niveaux scolaires et universitaires s'effondrent. Les gens n'ont plus la culture de l'effort. C'est une évidence !
Même moi qui n'étais pas un grand courageux, je l'étais beaucoup plus que la plupart des "jeunes" d'aujourd'hui. Tout simplement parce que nous n'avions pas d'écran. Il fallait se déplacer à la bibliothèque pour préparer un exposé. Et dans mon jeune âge, un grand nombre de mes copains n'avaient pas de téléphone (enfin, leurs parents). Je devais me rendre chez eux (ou eux chez moi) pour les retrouver. Enfin, c'était un autre monde qui imposait quelques efforts.
Aujourd'hui, si tu ne veux pas bouger ton cul, tu peux passer ta vie entre ton fauteuil et ton lit…
Il ne faut pas généraliser. Il y a encore quantité de jeunes qui sont volontaires, bosseurs, courageux… Mais pour le gros des troupes, ce n'est pas le cas… du tout.
Tu ajoutes à cela le pétard (d'herbe ou de shit) que consomme occasionnellement ou régulièrement toute une partie de la jeunesse, ça n'aide pas. De mon temps, ceux qui fumaient (ceux qui se drooooooooguaient) étaient considérés comme des "marginaux". Ils étaient très minoritaires. J'en sais quelque chose étant moi-même un gros branleur fumeur de joints. Mais j'ai été quand même contraint par l'Éducation nationale et mes parents d'apprendre à écrire correctement le français et bosser pour avoir le Bac, et un Bac+5 en prime, tout en finançant mes études en taffant dans des bars, des restaurants, des cantines scolaires, des centres de loisirs…
Et pour mes potes, c'était la même chose. Tous un peu camés, un peu branleurs… mais finalement assez bosseurs et impliqués dans ce que nous faisions.
Bref, pour les jeunes Français, ça va être dur, très dur. Parce qu'ailleurs, en Asie notamment, ils bossent beaucoup plus… et mieux ! Même les jeunes Ukrainiens qui intègrent les lycées français constatent la faiblesse du niveau (en mathématiques par exemple).
Il est faiblard ! INCONTESTABLEMENT. Mais je m'éloigne du sujet… Revenons-y.