@Artie : pour les suspensions de RSA brutales, sans respect du principe du contradictoire, ni des dispositions prévues par le CASF, les départements ont
souvent bien des réponses, notamment le soupçon de fraude - bien pratique, car légal - ou que l'affaire a été revu elors de l'étude du RAPO (recours amiable),
qui a amené une nouvelle décision (de rejet : explicite ou ilmplicite).
Cela passe trop souvent. Donc là dessus, les garanties prévues par la loi sont très théoriques. Même si, ok, parfois, ça marche devant un TA ou au CE. Mais souvent non.
De mémoire.
Le refus de communiquer un document est fréquent. Mais cela n'est souvent pas considéré comme une perte de garantie, si la nature du document demandé n'est
pas considérée comme pouvant influer sur le jugement du TA. Dans le cas contraire, ceci dit, ça peut passer.
La dénaturation des faits, comme dit, il ne faut pas trop compter dessus, même si c'est à avancer.
Que le TA recopie les écritures du département, c'est très habituel : le conseil du conseil départemental est généralement bien mieux informé que l'avocat lambda,
et possède une collection de jugements rendus du TA, à laquelle l'avocat du plaignant n'a pas accès. De manière générale, l'ambiance, c'est Iznogoud (la juriste du département)
qui se plaint au grand calife que "regardez quelle misère il me font, ces allocataires du RSA".
Il faut toujours argumenter avec des jugements rendus par le CE, devant un TA. Comme ça, le magistrat à autre chose à recopier
Mais ça ne marche pas toujours.
Si vous estimez, après le CE, ne pas avoir eu droit à un procès équitable, direction le BAJ de la CEDH.
(article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme). La France y a déjà récolté des condamnations pour des notes en délibéré ignorées, par exemple.