Elmeco72100 a écrit :
Le tabac et l'alcool c'est un choix au départ et ça en devient une maladie, un choix personnel donc, la covid on n'a pas choisi de la choper (sauf Yves apparemment!).... Rien de comparable!
Ha bon ? Les gamins qui subissent le tabagisme passif ont choisi de le subir ? Première nouvelle.
Le serveur non fumeur ayant travaillé dans un restaurant qui devait bosser dans une salle fumeur sous peine d'être licencié pour insubordination, avait-il le choix ?
L'ado qui est poussé par les autres à fumer et qui devient de fait accro, a-t-il choisi ?
Un certain nombre de personne tombent dans l'alcoolisme suite à une dépression ou parce qu'ils sont dans un environnement où c'est mal vu de ne pas boire, ont-ils choisi ?
Il y a certes la question du choix personnel, mais il y a aussi la pression sociale qui peut mettre dans une situation de "choix contraint". Une fois l'addiction en place, tout les spécialistes disent qu'il est compliqué d'en sortir.
C'est aussi pour ça que j'ai mis en face les décès liés à la grippe de 2017. Tu vois que l'on s'affole pour un ordre de grandeur similaire alors que d'habitude, on n'y prêtait même pas attention.
Elmeco72100 a écrit :
Certes pas de "pass alcool, tabac" mais il y a des règles, des recommandations concernant le tabac, l'alcool et on a même un code de la route dis donc..à chacun de les respecter...ou pas.
C'est bien là le paradoxe dans ton raisonnement.
1) Si un mort est un mort de trop, alors cela fait longtemps que l'on aurait dû interdire ou rationner le tabac et les alcools avec la même rigueur hygiéniste qu'avec la covid.
2) Si tu prônes la liberté de choix et le fait d'assumer les risques que l'on prend, alors on a le droit de ne pas se faire vacciner et de ne pas se voir restreint des lieux à causes de ça.
Elmeco72100 a écrit :Voilà c'est bien ce que je disais, les chiffres chacun en fait ce qu'il veut.
Les chiffres ne sont la que pour essayer de comprendre les problématiques et les différents points de vue possible. Ce ne sont pas des vérités absolues. Je te rappelle que 100% des gagnants du loto ont joué au loto.
Si je veux faire croire que la maladie est très mortelle, il me suffit de tester uniquement les cas symptomatiques (début de l'épidémie).
Si je veux faire croire que l'on a une épidémie qui augmente de manière exponentielle, il me suffit de tester de plus en plus. Même si cela fait baisser le taux de positivité, le nombre de cas détecté augmentera.
Si je veux obtenir un chiffre "réaliste", il faut des tests aléatoirement dans la population. Seulement voila, cette version "scientifique" n'est pas appliquée depuis le début donc tu ne peux rien mesurer de fiable.
Le vrai sujet est de ne pas se laisser abuser par des chiffres mal compris ou mal construit et ça, c'est vite un casse-tête même pour des statisticiens.
Elmeco72100 a écrit :
Derrière ces chiffres il y a des vrais gens. Et je trouve que c'est assez effarant. C'est toujours des morts de trop...
Derrière les chiffres, il y a effectivement des gens, mais utiliser de mauvais "indicateurs", c'est la porte ouverte à faire encore plus de morts.
Si tu es "pro-vaccin", il faut admettre que la production mondiale ne permet pas de vacciner tout le monde tout les 6 mois ou tous les ans. A ce moment-là, vacciner les jeunes des pays riches signifie laisser mourir 200 ou 300 fois plus de personnes de plus de 60 ans dans les pays pauvres parce qu'ils ne peuvent pas payer les vaccins au prix fort. Est-ce éthique de laisser mourir les plus fragiles et les plus pauvres ?
Pour "éradiquer" la covid ? Non car il faut un vaccin qui fonctionne durablement et qui empêche très fortement la transmission ce qui n'est pas le cas pour ceux que l'on a actuellement.
Pour l'immunité "collective" ou "grégaire" ? Manqué pour la même raison expliquée ci-dessus. La démonstration scientifique est faite par les multiples contre-exemples d’épidémies avec des taux de vaccination très proche de 100% ( HMS Queen Elizabeth, Gibraltar, station polaire belge princesse Élisabeth ).
Pour "freiner" l'épidémie ? Cela signifie quand même que tout le monde sera atteint donc que ceux qui devaient mourir décéderont quelques mois plus tard donc aucun avantage.
Pour "désencombrer" les hôpitaux ? Non vu que l'on vise une population qui est minoritaire dans les hospitalisations.
Pour alléger un peu le travail des soignants ? Non car on accepte de faire travailler des soignants vaccinés atteint de Covid tout en suspendant ceux non vaccinés et non atteint qui pourraient aider à alléger la charge.
Parce que ça ne peut pas faire de mal ? Faux, les vaccins ont des effets secondaires et donc vacciner des populations ayant un faible risque peut-être plus dangereux que ne rien faire. le meilleur exemple est le dengvaxia qui est officiellement déconseillé pour les personnes n'ayant jamais contracté la maladie.
Pour les personnes n'ayant jamais eu la maladie, cela aggrave la maladie et entraîne plus de décès.