la gifle ? la France a peur...

[lobozo]

depuis hier soir on a l'impression qu'un terrible attentat a eu lieu: la vie des suspects est passée au crible, leurs lectures, leurs passions, leur sympathie politique etc... quelle horreur c'était des amateurs de jeux de plateaux !!! tremblez bonnes gens les heures sombres de l'histoire sont de retour, une horde de fanatiques d’extrêmes droite déboule sur le France pour distribuer des mandales à tour de bras et préparer l'arrivée du RN ! n'oubliez pas d'aller voter pour notre courageux président, seul rempart contre le fascisme...
et ça va durer comme ça pendant toute la campagne électorale....

pendant ce temps là les islamistes se marrent....

[patrick2016z]

Moi ça m'a fait juste pensé à Obélix qui donne une baffe aux romain

Mais bon les médias s'égarent un peu trop la dessus, sous prétexte que le monsieur il est "abonné" à des gens qui font partie de groupe peu recommandé, direct il est catalogué comme tel Pauvre France on a même plus le droit d'être abonné à son ennemi pour mieux le connaitre au risque d'être accusé de faire partie du même camp

Puis alors ce "montjoie saint denis que trépasse si je faiblie" ils l'ont sortie d'où celui là ? moi jai cru entendre qu'il disait juste "on en a marre de la macronie". Sont vraiment bizarre les médias, le message principale qu'on devrait retenir c'est celui d'un peuple qui supporte plus Macron et on finie par un déséquilibré qui a trop bu

[Zorro22]

Vraisemblablement, Macron recherchait le coup de pub juste avant les élections, et pensait que quelques images de lui avec des français l'acclamant
seraient utiles (c'est la "preuve sociale", en marketing : même quand le produit est bidon, si les gens notent 5 étoiles, ça aide fortement).
Mais, bon, vu qu'il n'est pas populaire avec tout le monde, un rdv programmé avec des français attirerait des mécontents.
Donc là, Macron (ses équipes de com') recherchait certainement un happening spontané, et là, vu que la foule avait l'air bienveillante, c'était l'occasion à saisir.
De plus, pas de risque d'oeufs, tomates, farines. Et comme insultes et coups sont punis par la justice de classe en France, cela semblait jouable.

Or, voilà, des gens très, très mécontents en France, il y en a beaucoup, et ce n'est pas étonnant. Et paf, la gifle.
Il faut être lucide : dans d'autres happening, cela aurait été insultes, invectives, énervements, de la part de certains.

[ALBERT56]

Sans approuver ce geste, bien sûr, je trouve que les médias exagèrent. Certains journalistes font même un parallèle avec l'attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle !

C'est juste une gifle, il n'y a pas mort d'homme.

Le type risque 3 ans de prison et 45.000 € d'amende. Pour une simple baffe. Il y a des gens qui commettent des délits bien plus graves et qui ne sont pas du tout sanctionnés. Mais il faut croire que ce n'est pas assez. Il y a crime de lèse-Macron, ce qui est un quasiment un crime contre l'Humanité pour certains lèche-bottes du pouvoir.

[patrick2016z]

Il aurait dû fumer un joint comme l'autre avant de gifler, il aurait peut être était reconnu irresponsable

Un gamin quand il fait une connerie et qu'on le gifle ça lui remet les idées en place en général, c'est jamais mauvais, par contre sur Macron j'ai un doute si il a bien compris la leçon ou pas

[Yves]

Une baffe totalement justifiée, que des millions de Français auraient aimé donner à l'insupportable Macron.

il ne s'agit que d''une gifle administrée à un homme qui n'en fait qu'à sa tête et ne respecte pas les gestes barrière [on le voit se précipiter vers le public et même saisir en premier le bras du "terroriste"].

Mais surtout, Macron ne cesse de désacraliser, rabaisser même la fonction présidentielle depuis son accession au pouvoir. Il y a encore quelques jours, il faisait le pitre avec de "faux jeunes youtubeurs" (âgés de plus de 30 ans). Et nous n'oublierons pas la Fête de la Musique (électro-trans-décadente) organisée dans la cour de l'Élysée ou ses accolades amourachées avec des délinquants guyanais ou de Saint-Martin, je ne sais plus.

Pour moi, Macron est une tête à claques !

Je n'aurais pas eu le courage de lui mettre une baffe bien que l'idée m'est souvent venue… Comme à des millions de Français.

[Statovore]

Le pire avec la baffe, c'est qu'elle fait plus mal "symboliquement" que "physiquement" : Celui qui la reçoit est vu comme faible (un "enfant" ou "une femme").

Pour un "homme fort" ou un "homme de pouvoir", c'est un affront. La dégringolade en terme d'estime car "entre homme viril", ça se règle à coup de poing et en duel.


Je parle bien de "symbolique" telle qu'elle était valable il y a encore moins de 20 ou 30 ans. Il ne faut pas y voir une forme de misogynie ou autres envies de rabaisser les femmes dans mes propos.

[Yves]

On l'a bien compris comme ça !

Macron est sous l'influence d'une femme de 24 ans son aînée depuis qu'il a 15 ans. Ça forge forcément un tempérament… de mec soumis.

D'ailleurs, Macron ne conteste pas l'influence qu'ont eu sur lui les Alain Minc et autre Jacques Attali [qui revendiquent "l'avoir fait"]. En cela, il est le pire président de la république qu'on puisse imaginer.

Quand on regarde la vidéo, après avoir pris sa baffe, il veut retourner au contact… comme un collégien. Un de ses gardes du corps l'en dissuade.

Là encore, Macron démontre qu'il n'a pas la stature d'un président. Quand on vient de se prendre une baffe, on évite de retourner au contact, au risque de se prendre un coup plus sévère (un coup de couteau par exemple).

Il a totalement oublié sa fonction et le fait que des gens peuvent en vouloir à sa peau… C'est un gamin ! [qui mérite donc des baffes].

[Pilou]

Ou une fessée l'humiliation aurait été totale et je ne crois pas qu'il serait revenu au contact
Et puis imaginez les bandeaux de BFM et compagnie
"Macron a reçu une fessée"

[Zorro22]

Tiens, de la publicité pour le RSA : https://www.bfmtv.com/police-justice/je ... 00295.html
Les médias ont préféré retenir "l'extrême droite gifle Macron", plutôt que : "un allocataire du RSA gifle Macron" (un tel titre oblige à s'intéresser au RSA, et bien sûr,
aucun media ou presque ne veut, ou ne sait, en parler. Et puis ça ne permet pas d'enfoncer le RN avant les élections, lol).

[ALBERT56]

Tiens, de la publicité pour le RSA : https://www.bfmtv.com/police-justice/je ... 00295.html
Les médias ont préféré retenir "l'extrême droite gifle Macron", plutôt que : "un allocataire du RSA gifle Macron" (un tel titre oblige à s'intéresser au RSA, et bien sûr,
aucun media ou presque ne veut, ou ne sait, en parler. Et puis ça ne permet pas d'enfoncer le RN avant les élections, lol).

Souffleter le chef de l'Etat, c'est un motif de radiation ?

[patrick2016z]

Je ne comprends pas pourquoi tout le monde ou presque cherche à décrédibiliser le RN en cherchant le moindre petit truc contre. N'importe quel candidat aux élections le sait que le RN est un "joker" pour gagner aux élections et tout le monde ou presque a limite intérêt à être face au RN au 2ème tour pour avoir la victoire assurée. Car statistiquement parlant le résultat du vote ne sera jamais en faveur du RN. On l'a déjà vu 2 fois dans l'histoire.

Et c'est bien pour cela que les Français ont intérêt à bien réfléchir mutuellement pour qui voter en 2022 pour justement mettre autre chose que Macron face à Lepen pour faire barrage ET à Macron ET à LePen. Mais connaissant la faible manière de réfléchir correctement de la majorité des Français, jpense qu'on va repartir pour encore du Macron...

Dans tous les cas cette gifle mémorable restera dans l'histoire, c'était magique. Et de vous à moi depuis les gilets jaunes, je me posais la question de quand il allait la recevoir sa baffe, car une telle arrogance et fierté dans ce personnage me laissait parfois sans voix

[Yves]

Gifle contre Emmanuel Macron : l'agresseur condamné à 4 mois ferme avec mandat de dépôt

Jugé ce jeudi en comparution immédiate, Damien Tarel a été déclaré coupable des faits. Il a écopé d'une peine de 18 mois de prison, dont 14 mois assortis d'un sursis.

Par Margaux d'Adhémar

Âgé de 28 ans, Damien Tarel, l'agresseur d'Emmanuel Macron, a été présenté ce jeudi matin devant le procureur de la République en vue de sa comparution immédiate cette après-midi, pour «violences sans incapacité sur personne dépositaire de l'autorité publique», a indiqué dans un communiqué le procureur de la République Alex Perrin. Le «gifleur» a reconnu les faits et a demandé à être jugé immédiatement. Emmanuel Macron, lui, a choisi de ne pas porter plainte et, interrogé par BFMTV, a appelé à «relativiser»: «ne faisons pas dire à cet acte imbécile et violent plus qu'il ne faut lui en faire dire», a-t-il déclaré.

Après 45 minutes de délibération, Damien Tarel a été déclaré coupable des faits. Il a écopé d'une peine de 18 mois de prison avec mandat de dépôt, dont 14 mois assortis d'un sursis probatoire de 2 ans, avec privation des droits civiques durant 3 ans, interdiction de détenir des armes pendant 5 ans et obligation de recevoir des soins psychologiques. Ce jugement s'est avéré moins sévère que ce qui avait été requis par le procureur, qui avait demandé 18 mois de prison ferme avec mandat de dépôt. Damien Tarel a 10 jours pour faire appel.

Lors de son audition, qui a duré deux jours, Damien Tarel, «en couple, sans enfant, sans profession», a reconnu «avoir porté un coup au chef de l'État et avoir prononcé des paroles dénonçant la politique», a indiqué dans un communiqué le procureur. Il s'est également dit proche de «la mouvance des gilets jaunes» et partageant des «convictions politiques traditionnelles de droite ou d'ultra-droite» sans être «d'aucun parti ni militantisme exprimé». Concernant ses motivations, il a affirmé avoir «agi d'instinct et 'sans réfléchir' pour exprimer son mécontentement». Résidant à Saint-Vallier, au nord de Valence, Damien T. s'est aussi dit membre d'associations de sa commune «en lien avec les arts martiaux, le Moyen-Âge et l'univers mangas», a souligné le magistrat.

«On avait envisagé de faire quelque chose de marquant»

Arrêté immédiatement après les faits, Damien Tarel s'est présenté dans le box vêtu comme le jour de son arrestation, en t-shirt vert, selon l'AFP. «Vous n'avez pas contesté ce geste?», demande la présidente au prévenu. «Non, pas du tout», a-t-il répondu, parlant distinctement. Alors que le prévenu découvre les images de son geste pour la première fois, ce dernier dit estimer que sa «réaction était un petit peu impulsive», «mais mes paroles ont eu un impact pour Macron, pour tous les gilets jaunes et les patriotes», a-t-il ajouté, précisant que le cri «Montjoie ! Saint-Denis!», prononcé au moment de la gifle, «fait référence au cri de ralliement des chevaliers. C'est un slogan patriote», a-t-il précisé.

Si le procureur n'a pas retenu la préméditation, la présidente a toutefois interrogé le prévenu sur les motivations de son geste, rapporte l'AFP. Damien Tarel a répondu en toute transparence avoir «envisagé de faire quelque chose de marquant, d'interpeller le président sur des sujets politiques» alors qu'il «attendait dans la voiture» avec ses camarades. Ce dernier a également avoué avoir, quelques jours avant l'intervention du président, «envisagé de lancer un œuf ou une tarte à la crème». Mais, d'après l'agresseur, la gifle n'était absolument pas préméditée : il a assuré avoir été «surpris» de voir le président arriver vers lui. «Quand j'ai vu son regard sympathique et menteur qui voulait faire de moi un électeur, j'étais rempli de dégoût», a-t-il expliqué.

« J'ai agi instinctivement. (...) L'acte est regrettable, mais je n'ai aucunement envisagé de le commettre »
Damien Tarel a par ailleurs reconnu que cette gifle était pour lui un symbole, affirmant que «beaucoup de monde ressent cette injustice» : «je ne voudrais pas faire le procès de notre démocratie, mais je pense qu'il [Emmanuel Macron, ndlr] n'a pas été élu par l'ensemble de la population française. (...) Je pense qu'Emmanuel Macron représente très bien la déchéance de notre pays», a-t-il affirmé. «Je me sentais investi par ce que représente les gilets jaunes qui avaient été expulsés avant et par le peuple français en général. J'estime que les gilets jaunes et le peuple français s'exprime, mais n'est pas écouté», a commenté le prévenu.

Interrogé par la suite par le procureur, Damien Tarel a assuré qu'il ne commettra pas de nouveau ce geste, et a avoué, à demi-mot, le regretter : «j'ai agi instinctivement. (...) L'acte est regrettable, mais je n'ai aucunement envisagé de le commettre». L'avocate du prévenu, Me Elodie Guellier, a souligné que si son client avant giflé un citoyen lambda, celui-ci ne risquerait «que 750 euros d'amende». Le procureur de la République a de son côté déclaré voir dans cette gifle une «expression politique», soulignant que ce geste n'était «pas qu'une volonté de frapper», mais aussi une «volonté d'humilier».

Son camarade, qui a filmé l'agression du chef de l'État, Arthur C., «va se voir délivrer une convocation en justice pour la fin du second semestre 2022 pour répondre des infractions en lien avec les armes détenues illégalement» trouvées à son domicile, a précisé le magistrat dans le communiqué.

Source : LeFigaro.fr

[Statovore]

C'était totalement prévisible qu'ils allaient faire un exemple, ni le procureur, ni le juge n'ont envie de jouer leurs carrières avec la pression hiérarchique, politique et médiatique.

Mais vu la lourdeur et la rapidité de la sanction, attention aux remous. Ça pourrait bien hurler du côté des policiers qui se font agresser ou du côté des femmes battues.

[Yves]

Et du côté d'Alexandre Benalla ?