Logement social à Paris: Les profiteurs
Publié : 12 sept. 2005
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Sous le titre "Les profiteurs", Le Journal du dimanche du 11 septembre publie une enquête exclusive qui, je l'espère, aura des suites !
Alors que 48 personnes (dont 28 enfants) sont décédées dans des incendies d'immeubles insalubres ces trois derniers mois à Paris et que 100.000 demandes de logements sociaux restent en souffrance dans la capitale, des locataires inattendus occupent, d'après le quotidien du dimanche, "des appartements censés être réservés aux plus nécessiteux".
Le JDD épingle "un ancien candidat à la présidentielle, un sénateur, des élus d'arrondissement et même des responsables d'attribution" de logements sociaux. Et je vous rassure, toujours d'après le quotidien, les heureux bénéficiaires de grandes surfaces à prix modiques sont autant de gauche que de droite... Il y aurait même une conseillère socialiste de Paris chargée de la petite enfance...
"Une honte", commente le journal.
autre source
Le papier de l’édition Ile de France du JDD commence bien, précisant qu’il y a 226.000 logements sociaux à Paris, qu’il en manque 65.000 pour être en conformité avec la loi, puis pose une question : « qui occupe effectivement ces logements ? » Et le gros titre laisse la place à « une bonne centaine de personnalités de la capitale ». Pour étayer sa démonstration, le JDD publie une liste d’une douzaine de noms, bénéficiaires directs ou indirects de logements, caractéristiques des appartements, loyers et comparaison avec le prix du marché, et quasi adresse, le nom de la rue mais pas le numéro ?
L’appartenance politique de chacun est donnée, avec une bonne répartition de gauche à droite, PS, Verts, MRC, UMP. On précise les fonctions à la mairie ou les mandats électifs. Le JDD note que la situation s’est assainie depuis la nouvelle mandature à paris. Mais son enquête est « non exhaustive », et il ne dit pas combien de logements représentent ces avantages, à part la bonne centaine de personnalités de la capitale, face aux 100.000 demandes en attente. Cela aurait pourtant été un élément d’information intéressant et utile au débat.
Sous le titre "Les profiteurs", Le Journal du dimanche du 11 septembre publie une enquête exclusive qui, je l'espère, aura des suites !
Alors que 48 personnes (dont 28 enfants) sont décédées dans des incendies d'immeubles insalubres ces trois derniers mois à Paris et que 100.000 demandes de logements sociaux restent en souffrance dans la capitale, des locataires inattendus occupent, d'après le quotidien du dimanche, "des appartements censés être réservés aux plus nécessiteux".
Le JDD épingle "un ancien candidat à la présidentielle, un sénateur, des élus d'arrondissement et même des responsables d'attribution" de logements sociaux. Et je vous rassure, toujours d'après le quotidien, les heureux bénéficiaires de grandes surfaces à prix modiques sont autant de gauche que de droite... Il y aurait même une conseillère socialiste de Paris chargée de la petite enfance...
"Une honte", commente le journal.
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Le papier de l’édition Ile de France du JDD commence bien, précisant qu’il y a 226.000 logements sociaux à Paris, qu’il en manque 65.000 pour être en conformité avec la loi, puis pose une question : « qui occupe effectivement ces logements ? » Et le gros titre laisse la place à « une bonne centaine de personnalités de la capitale ». Pour étayer sa démonstration, le JDD publie une liste d’une douzaine de noms, bénéficiaires directs ou indirects de logements, caractéristiques des appartements, loyers et comparaison avec le prix du marché, et quasi adresse, le nom de la rue mais pas le numéro ?
L’appartenance politique de chacun est donnée, avec une bonne répartition de gauche à droite, PS, Verts, MRC, UMP. On précise les fonctions à la mairie ou les mandats électifs. Le JDD note que la situation s’est assainie depuis la nouvelle mandature à paris. Mais son enquête est « non exhaustive », et il ne dit pas combien de logements représentent ces avantages, à part la bonne centaine de personnalités de la capitale, face aux 100.000 demandes en attente. Cela aurait pourtant été un élément d’information intéressant et utile au débat.