L'Emploi et le Chômage en Débats

Pour y remédier, l'Association nationale des DRH (ANDRH) demande "un plan senior à la hauteur du plan jeunes" avec, à la clé, "un allègement des cotisations sociales à l'embauche en faveur de cette classe d'âge".

https://www.pleinevie.fr/retraite-trava ... rise-28380

Déjà avant la crise sanitaire, on était déjà mis de côté. Depuis la crise sanitaire, on entend le gouvernement uniquement pour les jeunes. En revanche, il veut retarder le départ à La retraite. Ils ne sont pas logiques.

Mais ils sont logique avec leur idéologie.

Un allégement de charge signifie moins de cotisation retraite perçue ce qui créera un déséquilibre budgétaire qui justifiera de repousser encore l'age de départ à la retraite.

En repoussant l'age de départ à la retraite, cela permet de créer encore plus de chômage afin d'inciter les gens à travailler pour une misère et donc limiter la hausse des salaires avec le fameux arguments "Si vous ne voulez pas du poste, quelqu'un attend derrière la porte pour le prendre.".

Et pour les forcer à prendre les "postes vacant", ils joueront la carte de l'augmentation du nombre de chômeur pour raboter les allocations sous prétexte que les demandeurs d'emploi sont des "feignasses qu'il faut remettre au travail".

Mais ils sont logique avec leur idéologie.

Je me demande si c est voulu, ou si c est pensé de façon partielle et non globale.

@SandrineA, @Statovore :

En repoussant l'age de départ à la retraite, cela permet de créer encore plus de chômage afin d'inciter les gens à travailler pour une misère et donc limiter la hausse des salaires avec le fameux arguments "Si vous ne voulez pas du poste, quelqu'un attend derrière la porte pour le prendre.".

Et pour les forcer à prendre les "postes vacant", ils joueront la carte de l'augmentation du nombre de chômeur pour raboter les allocations sous prétexte que les demandeurs d'emploi sont des "feignasses qu'il faut remettre au travail".

C'est un tout idéologique, effectivement. Et les petits ruisseaux font les grandes rivières, d'où les marées de migrants, de visas pour étudiants étrangers, etc.
Il faut bien voir tous ces +0,2 % de croissance que les néolibéraux vont chercher avec les dents, histoire de camoufler leur échec idéologique partiel, qu'une récession révèlerait.

@Statovore : plus c'est gros, plus ça passe, comme dit le dicton : "poste vacant", ce n'est pas assez clinquant : "pénurie" ou "zéro candidature reçue" (à la boîte la plus
"controversée" du coin, mais chut, côté medias), c'est le "LA", en terme de propagande.
Voir par exemple la principale SSII/ESN du secteur de la location d'ingénieurs et techniciens : Alten, dont la branche principale, Alten SIR, avait un taux de turnover à 50 % en 2017 !
https://www.lalettrea.fr/entreprises_te ... 299282-brl
https://www.lalettrea.fr/entreprises_co ... 336558-ar1
C'est sûr que quand Alten cherche à recruter, le sentiment de pénurie doit être bien présent, mais ce n'est qu'un sentiment.
C'est une boîte où les entrées/sorties se comptent en milliers tous les ans. Et là encore, c'est le contribuable qui paye, via toutes ces nouvelles écoles d'ingénieurs inutiles
et coûteuses créées pour répondre à la demande de ce genre de boîtes, et via le chômage évidemment élevé dans l'informatique (avant le covid, c'était le taux le plus élevé des
cadres, chez Pôle Emploi).

Zorro22 a écrit : @Statovore : plus c'est gros, plus ça passe, comme dit le dicton : "poste vacant", ce n'est pas assez clinquant : "pénurie" ou "zéro candidature reçue" (à la boîte la plus
"controversée" du coin, mais chut, côté medias), c'est le "LA", en terme de propagande.
Voir par exemple la principale SSII/ESN du secteur de la location d'ingénieurs et techniciens : Alten, dont la branche principale, Alten SIR, avait un taux de turnover à 50 % en 2017 !

En parlant des SSII, ça m'avait amusé de voir la tête d'une psychologue du travail lorsque j'ai démonté la pénurie de mains d'oeuvre en informatique simplement avec les comportements individuel.

La société qui à un projet de logiciel et qui consulte 3 sociétés d'informatique. Chacune de ces 3 sociétés lancent chacune une offre d'emploi dans 3 supports différents afin de pouvoir recruter dés la signature du contrat ce qui fait 9 offres pour 1 seul poste à pourvoir.

Et j'avais ajouté que certains sites d'annonce ne font qu'agréger les offres d'emploi sans citer la source ce qui fait que l'on peut se retrouver avec 30 offres pour un seul poste.

Les grandes entreprises ont tendance à diffuser la même offre sur différents supports. Cela fait du chiffre sur pole emploi qui agrège de multiples sites d emplois.
Je vois en ce moment une offre sur pole emploi diffusée par différents agences d interim qui sont en compétition. L astuce est aussi de mettre différents noms de ville our la même offre (les petites villes autour de la petite ville). Cette offre apparait 6 fois sur le site de pole emploi, mais il n y a qu un seul poste. Je le sais, car c est le même texte à chaque fois.
Je ne sais pas combien d offres sont en circulation sur le site de pole emploi. Impossible de savoir.

C'est la tendance de toutes personne qui veut faire un recrutement surtout s'il y a une rumeur de pénurie.

Au final, cela augmente le sentiment de pénurie alors que c'est totalement faux.

Comme d'hab', les seniors, c'est poubelle :
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html

Zorro22 a écrit :Comme d'hab', les seniors, c'est poubelle :
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html

Totalement en désaccord avec le contenu de cet article. On peut lire : "Dans un contexte de longévité, les préretraites sont une absurdité." Non, l'absurdité c'est d'avoir supprimé les préretraites alors que les salariés âgés sont toujours éjectés de l'emploi. C'est bien ça qui créé la situation du "ni en retraite ni en emploi". Et dans un contexte où le travail se raréfie, reculer l'âge de départ est illogique.

ALBERT56 a écrit :

Zorro22 a écrit :Comme d'hab', les seniors, c'est poubelle :
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html

Totalement en désaccord avec le contenu de cet article. On peut lire : "Dans un contexte de longévité, les préretraites sont une absurdité." Non, l'absurdité c'est d'avoir supprimé les préretraites alors que les salariés âgés sont toujours éjectés de l'emploi. C'est bien ça qui créé la situation du "ni en retraite ni en emploi". Et dans un contexte où le travail se raréfie, reculer l'âge de départ est illogique.

Bien d'accord avec Albert56. Pour le subir. jJaurai sans doute pu bénéficier d'une pré retraite de mon job parisien mais avec les "ruptures de contrat conventionnelle Sarkozy" beaucoup de séniors se sont retrouvés "le c... entre deux chaises".

J'aurai aimé lire la suite de l'article réservé aux abonnés.

Chris

Chris64 a écrit : J'aurai aimé lire la suite de l'article réservé aux abonnés.

Fin de l'article :

A-t-on une idée du nombre de « ni-ni seniors » aujourd’hui ?

A 60 ans, dans la période 2015-2017, 29 % des personnes n’étaient ni en emploi ni en retraite : 7 % au chômage, 12 % inactives depuis l’âge de 50 ans et 10 % inactives dès avant 50 ans. Dans toutes ces catégories, on trouve de nombreux bénéficiaires des minimums sociaux. On est en train de créer une nouvelle poche de pauvreté : 42 % de ceux qui liquident leur retraite sont déjà sortis du marché du travail, une partie sont auto-entrepreneurs. Soit ils coûtent aux pouvoirs publics, soit ils dépendent de la solidarité familiale. Dans les deux cas, ce n’est pas satisfaisant, car ils pourraient être au travail. Pour en sortir, des politiques publiques peuvent jouer leur rôle, avec une politique active pour construire les parcours professionnels et rendre le travail soutenable plus longtemps. Aujourd’hui, la fin de carrière n’est plus du tout attractive. Les seniors ont l’impression d’être sur un siège éjectable, et les entreprises veulent se délester d’effectifs. Il y a une convergence d’intérêt.