Déprime, disons-le : une dépression.
Re: Déprime, disons-le : une dépression.
merci.
Mais même à temps plein, c'est stressant en pensant à la suite.
Et être un travailleur pauvre...
merci.
Mais même à temps plein, c'est stressant en pensant à la suite.
Et être un travailleur pauvre...
merci.
Re: Déprime, disons-le : une dépression.
C'est sur qu'être stressé continuellement ça ne peut pas permettre de rester stable mentalement ...
Re: Déprime, disons-le : une dépression.
Ah mais j ai oublié qqchose. Pour les travailleurs pauvres, le gouvernement a trouvé qq noisettes à leur donner : la prime aux alouettes... euh plus officiellement la prime d'activité.
Je ne trouve pas que des offres au smic. Je réponds à des offres à un salaire de 1800 brut environ.
Si vous avez 1200 euros par mois d IJSS, cela veut dire que vos salaires antérieurs étaient grosso modo de 2400 brut (IJSS maladie = 50 % du salaire brut), mais comme il est déduit la CSG et CRDS, c'est donc un peu moins de 2400. J imagine que vous aviez un emploi qualifié. Vous pouvez candidater au même type d emploi.
Ce n'est pas parce que je suis au chômage de longue durée, que je vais me dévaloriser en candidatant uniquement aux emplois payés au SMIC.
Je ne trouve pas que des offres au smic. Je réponds à des offres à un salaire de 1800 brut environ.
Si vous avez 1200 euros par mois d IJSS, cela veut dire que vos salaires antérieurs étaient grosso modo de 2400 brut (IJSS maladie = 50 % du salaire brut), mais comme il est déduit la CSG et CRDS, c'est donc un peu moins de 2400. J imagine que vous aviez un emploi qualifié. Vous pouvez candidater au même type d emploi.
Ce n'est pas parce que je suis au chômage de longue durée, que je vais me dévaloriser en candidatant uniquement aux emplois payés au SMIC.
Re: Déprime, disons-le : une dépression.
Je pense qu'il vaut mieux ne pas dire que vous craignez de reprendre un emploi car ça risque d'être mal compris ou mal perçu.foV3aJA679BZhvi a écrit :Bonjour,
Actuellement suivi, j'ai du mal à expliquer que j'ai la crainte de reprendre une activité et de me faire encore virer pour finalement perdre mon ASS et les trimestres qui vont bien avec. En fait, c'est comme si j'attendais le poste bien payé depuis des années ou bien la retraite. Je suis perdu.
Aussi, comme je perçois 1200 euros en maladie, c'est encore plus délicat à expliquer (bien que le psy soit au courant de cela).
Enfin, expliquer que je fais semblant de chercher afin d'éviter un contrôle PE est aussi compliqué.
Le psy me parle d'intérim et de formation...
Merci pour vos avis.
En fait, ce que vous craignez, il me semble, ce n'est pas de reprendre un travail mais de tomber dans l'emploi précaire et de perdre votre ASS. Et ça c'est tout à fait légitime. Mais beaucoup de gens ne le comprendront pas (des gens qui généralement n'ont jamais été dans cette situation) et vous répondront que n'importe quel petit job vaut mieux que le chômage.
Re: Déprime, disons-le : une dépression.
Je me souviens il doit y avoir 5 ou 6 ans environ, d'avoir osé dire à mon conseiller de l'époque pourquoi je ne voulais que un CDI et pas de CDD, c'était pour pas perdre mon Ass. Grosse erreur, ce conseiller m'a rigolé au nez, limite traité de faignant sans osé me le dire de vive voix... donc je me reconnais un peu dans votre histoire.
Et oui certaines personnes ne comprennent pas souvent notre point de vue sur l'Ass tant qu'ils ne sont pas dedans. Ayant dépassé les 10 années, il suffit juste que je trouve un boulot de 1 semaine pour me foutre dans une merde pas possible à l'issu une fois que je me retrouverais au chomage à nouveau.
Depuis je fais genre de rechercher activement un emploi, j'ai une pile de refus pour le controle si je tombe dessus un jour. Et des refus avec un trou dans le CV dû au chomage de longue durée, c'est très facile d'en avoir Et du coup on peut tenir comme ça au chomage pendant des années sans que PE mette son grain de sel
Et je ne m'amuserais certainement pas au jackpot des emplois courts cumulés pour atteindre les 5 années travaillés car on sait jamais entre 2 contrats court on peut à nouveau se retrouver 2, 3, 4 voir 5 ans sans rien avoir... Donc oui moi je comprends ce qu'il ressent avec son Ass. Après si les gens me traitent de faignant ou autre, je m'en tape mais à un point ma survie passe bien avant l'avis des autres c'est pas eux qui payent mes dépenses du mois
Et oui certaines personnes ne comprennent pas souvent notre point de vue sur l'Ass tant qu'ils ne sont pas dedans. Ayant dépassé les 10 années, il suffit juste que je trouve un boulot de 1 semaine pour me foutre dans une merde pas possible à l'issu une fois que je me retrouverais au chomage à nouveau.
Depuis je fais genre de rechercher activement un emploi, j'ai une pile de refus pour le controle si je tombe dessus un jour. Et des refus avec un trou dans le CV dû au chomage de longue durée, c'est très facile d'en avoir Et du coup on peut tenir comme ça au chomage pendant des années sans que PE mette son grain de sel
Et je ne m'amuserais certainement pas au jackpot des emplois courts cumulés pour atteindre les 5 années travaillés car on sait jamais entre 2 contrats court on peut à nouveau se retrouver 2, 3, 4 voir 5 ans sans rien avoir... Donc oui moi je comprends ce qu'il ressent avec son Ass. Après si les gens me traitent de faignant ou autre, je m'en tape mais à un point ma survie passe bien avant l'avis des autres c'est pas eux qui payent mes dépenses du mois
Re: Déprime, disons-le : une dépression.
Bonjour,
Je me permet de relancer ce sujet.
Que pensez de la crainte de devenir un travailleur pauvre, des retours d'expérience ou autre ? Merci.
Je me permet de relancer ce sujet.
Que pensez de la crainte de devenir un travailleur pauvre, des retours d'expérience ou autre ? Merci.
Re: Déprime, disons-le : une dépression.
Bonjour,foV3aJA679BZhvi a écrit :Bonjour,
Je me permet de relancer ce sujet.
Que pensez de la crainte de devenir un travailleur pauvre, des retours d'expérience ou autre ? Merci.
Vous avez pu, peut être, me lire ça et là suivant les questions et problèmes à résoudre.
Bien qu'étant en ASS depuis plusieurs années déjà, après plusieurs années en ARE, je me considère comme un travailleur pauvre.
Moi aussi, je fais tout pour ne pas perdre mon ASS, ma dernière bouée de sauvetage si je ne trouve pas de CDD ou mission d'intérim pour régler mes dettes de survie. Je jongle entre les "aberrantes obligations" de l'ASS (trois mois, salaire supérieur à ce que je vais perdre si j'ai un 4e mois ou lissé sur les quatre mois !! (prime de fin de contrat, paiement des congés payés, etc..). Car quand on bosse on a des frais supplémentaires (nourriture à l'extérieur parfois, transport car j'habite en zone rurale et ne peux pas bénéficier des transports en commun (si je ne suis pas autonome, les employeurs ne me prennent pas)).
Avec la crise covid, l'âge (j'ai 61 ans et 1 mois), le chômage en France, il est vrai que j'ai de plus en plus de mal à trouver du boulot. Cela fait quelques temps déjà que j'ai fait une croix sur un CDI (bien avant mes 61 ans !!).
J'attends l'age légal de la retraite pour la prendre car j'ai déjà le nombre de trimestres requis depuis un an déjà mais pas la possibilité légale de partir avant car il me manque un trimestre avant mes 18 ans !
Est-ce que je serai un retraité pauvre ? Mes ressources seront meilleures et mes aides moindres. Normal mais je resterai pauvre.
Voilà mon expérience et mon retour.
Chris
Re: Déprime, disons-le : une dépression.
Je ne suis pas sûr que vous auriez pu prendre une retraite anticipée carrière longue car il est demandé de ne pas avoir plus de 4 trimestres au titre du chômageChris64 a écrit :j'ai déjà le nombre de trimestres requis depuis un an déjà mais pas la possibilité légale de partir avant car il me manque un trimestre avant mes 18 ans !
Re: Déprime, disons-le : une dépression.
Je suis hélas comme vous : je m'accroche à l'ASS, une vraie sangsue !
Souffrant d'une maladie chronique, invisible, incurable et non reconnue, j'ai très peur de l'avenir. Et avec le zèle dont fait preuve pôle-emploi ces dernières années mes troubles anxieux sont amplifiés et j'ai également développer une dépression.
Le système de santé étant à l'agonie, aucun moyen de trouver un psychiatre à consulter en libéral et proche de mon domicile sans aller dans une grande ville. Donc je me retrouve dans un CMP submergé et en manque de personnel (plus de psychiatre et 1 an d'attente pour consulter le seul et unique psychologue encore présent). Et pour ne rien arranger, les cas d'anxiété et de dépression se multiplient.
Bon courage à tous !
Souffrant d'une maladie chronique, invisible, incurable et non reconnue, j'ai très peur de l'avenir. Et avec le zèle dont fait preuve pôle-emploi ces dernières années mes troubles anxieux sont amplifiés et j'ai également développer une dépression.
Le système de santé étant à l'agonie, aucun moyen de trouver un psychiatre à consulter en libéral et proche de mon domicile sans aller dans une grande ville. Donc je me retrouve dans un CMP submergé et en manque de personnel (plus de psychiatre et 1 an d'attente pour consulter le seul et unique psychologue encore présent). Et pour ne rien arranger, les cas d'anxiété et de dépression se multiplient.
Bon courage à tous !
Re: Déprime, disons-le : une dépression.
J'ai envie de dire, bon courage à vous !!? Moilili moi aussi j'ai vécu l'ASS qui ne m'a jamais quittée ! déjà pas facile en (relative) bonne santé ? Faut pas rêver, la précarité use, alors dans votre cas ?
Re: Déprime, disons-le : une dépression.
Merci Cathy C'est vrai, la précarité ça use. La maltraitance de la société en prime n'arrange pas les choses.