Le problème, c'est que nos politiciens sont manipulateur et narcissique. Ils n'avoueront jamais qu'ils sont en échec sur le "plein emploi" parce que cela ternirait leur vision d'eux-même. Ils préfèrent donc manipuler l'opinion pour faire croire aux gens que les responsables ne sont pas les dirigeants mais les chômeurs eux-même.
Yves a écrit :
À Paris, on peut considérer que 50% des emplois (au bas mot) sont des "bullshits jobs"… dans des bureaux, derrière un ordinateur… à faire semblant.
Salut,
Pas qu'a Paris, à mon avis, c'est général dans la plupart des entreprises qui ont plus d'une vingtaine de salarié.
Mais traiter ce problème n'est pas une partie de plaisir car elle nécessite de revoir totalement le management dans les entreprises.
Un salarié qui travaille efficacement et correctement au point d'être rapidement désoeuvré va rapidement voir sa charge de travail être augmentée même si c'est en dehors de son périmètre alors que ses collègues plus lents ou qui commettent plus d'erreurs verront déchargé d'une partie de leurs tâches.
Moralité, on punit celui qui bosse et on récompense le feignant au nom du travail d'équipe.
Si tu veux casser ça, il faut déjà que les manager mettent en place des indicateurs pertinents sur la charge de travail et compare l'efficacité réelle des salariés et accepter qu'un salarié qui à terminer son travail journalier ou hebdomadaire puisse rentrer chez lui et être payé à plein temps. La, il faut une révolution idéologique qui n'est pas prés d'arriver.
Les manager n'ont aucun intérêt à rendre leurs équipes plus efficace car dans l'idéologie "d'économies" actuellement en place celles-ci se verraient réduite et donc ils perdraient la satisfaction du pouvoir voir même leurs postes par regroupement.
Les résistances face au télétravail viennent sans doute de la. Les manager n'ont pas envie de perdre le pouvoir qu'ils ont.
Ils n'ont pas envie d'être éliminé du jeux avec des salariés qui travaillent en quasi-autonomie.
Et ils ont encore moins envie qu'on s'aperçoivent que leur service pourrait être délocalisé partiellement voir totalement.
Et les délocalisations des postes qui ont été mis en télétravail, c'est le second choc que l'on risque d'avoir à la suite du coronavirus.
Tu parles des lacunes industrielles, mais cela ne peut se faire que si l'on acceptent que les gens passent du temps à innover. Mais l'innovation est dangereuse pour la hiérarchie car cela remet en cause son image de clairvoyance...