RaoulPiconBière a écrit :en pratique y'a que le taulier qui donne son avis et en plus il faut créer son fil soi-même pour commenter.
J'attends toujours les contributions… depuis 15 ans !
Ça a été comme ça depuis le lancement du site. "Je ne suis pas d'accord avec ceci", "Vous devriez faire comme ça", "Il faudrait envisager les choses de cette manière"… Et puis au final Nada, Que dalle !
Parfois, il y a un Zorro ou un José qui nous adresse une belle synthèse sur les questions qui les motivent. Une ou deux fois par an.
Mais pour le reste : Rien, alors que je pense qu'il y a beaucoup de choses à dire et à écrire sur les questions de chômage/précarité, même de simples témoignages et expériences vécues.
Faut croire que personne ne passe sur Actuchomage, sauf que certains articles sont lus 5.000, 10.000, 20.000 fois (ça arrive) et que des conversations sur nos forums sont suivies des milliers de fois, des dizaines de milliers de fois (ça arrive aussi).
Si il existe une telle disproportion entre fréquentation du site et contributions à son contenu, c'est pour une raison toute simple :
Les questions de chômage et de précarité font chier tout le monde, à commencer par ceux qui les subissent.
À part des "déterminés" comme Zorro, moi et quelques autres, une personne qui est dans la galère n'a pas envie de passer son temps à parler de… ses galères. C'est la stricte réalité, la même qui frappe toutes les associations et collectifs de chômeurs/précaires. Ils sont 6,5 millions (au bas mot en France) mais aucune vraie organisation ne les représente et se bat pour leurs intérêts.
C'est ahurissant ! C'est ce qui nous a conduit à créer Actuchomage et notre association. Nous avions la prétention de faire bouger les choses sur le terrain de la représentativité. Loupé !
Les associations de chômeurs (dont la nôtre), ce sont aujourd'hui trois pelés et un tondu qui survivent avec des budgets dérisoires. Moins de 1.000 euros par an pour ce qui nous concerne.
Et quand on tournait à plein régime, dans les années 2007/2012, on était à peine à 4.000 euros avec 200 à 300 adhérents, alors qu'à l'époque on nous voyait partout (sur les grands médias, impliqués dans des procédures juridiques…). Même "Le Canard Enchaîné" parlait régulièrement de nous, c'est dire !
Comparativement, notre situation n'était pas plus enviable qu'aujourd'hui car, qui dit visibilité, dit aussi beaucoup plus de tracasseries et autres casse-couilles.
Là, en fait, en terme de lectorat, on n'a pas perdu grand-chose depuis 2013, tout simplement parce que toutes les infos importantes sont déjà en ligne et toujours débattues. Donc tu peux avoir 2.000 personnes qui passent sur nos forums en une journée et qui n'interviendront pas parce qu'elles auront trouvé des éléments de réponse sur une question qu'elle se posait, sur une démarche à entreprendre… L'essentiel a été traité.
Comme l'essentiel a été traité sur les questions macroéconomiques : Pourquoi le chômage en France ? Comment en sortir ?
Et tout ce baratin…
On a retourné le problème dans tous les sens, vu sous tous les angles et toutes les approches politiques et sociales, de gauche comme de droite. Depuis 2004, on s'est tapé Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron, et tout un tas de ministres du Travail (Borloo, Larcher, Rebsamen…) et autres ministres de l'Économie, tous aussi incompétents les uns que les autres.
D'où une grande lassitude de nos Ami-E-s (sur Actuchomage), mais aussi des Français en général. Le temps passe, rien ne bouge… sauf que la situation se tend insidieusement. Et ça, on le ressent très bien dans l'environnement "complotiste" (pour faire simple) que j'ai investi depuis 2014.
Mon constat est que les choses se passent comme ils l'annoncent. C'est cela qui est troublant !
Par exemple : Cette montée en puissance de ce qu'ils appellent le "national-sionisme", c'est-à-dire la radicalisation droitière des élites avec pour référence Israël, que représente aujourd'hui Éric Zemmour, André Bercoff, Gilles-William Goldnadel, Elisabeth Lévy, Alain Finkielkraut…,
est une réalité. On le mesure tous les jours et c'est assez nouveau, alors que c'est annoncé depuis un moment déjà dans la sphère complotiste.
Comme est aujourd'hui bien réelle la volonté oligarchique de susciter de plus en plus de tensions entre musulmans et chrétiens pour faire simple. On l'observe. C'est une évidence. Et en même temps, on continue à faire entrer des centaines de milliers de musulmans tous les ans en France. Ça, c'est un fait aussi. Je ne porte pas de jugement. C'est comme ça.
Autrement dit : On s'inquiète - Gérard Collomb, franc-maçon de haut rang, a parlé d'un prochain "face à face" - mais on ouvre les vannes en grand.
Donc les Français sont aujourd'hui ensevelis sous des problèmes qui n'étaient pas les leurs (ou faiblement) il y a 50 ans : Tensions communautaires, attentats réguliers, agressions, délinquance, zones de non droit… qui les détournent évidemment de l'essentiel.
Et comme cela ne suffit pas, on surajoute le sociétal, histoire de bien les diviser : LGBT, mariage pour tous, PMA, GPA, le voile…
Tout cela n'arrive pas par hasard. Les "complotistes" l'annoncent depuis 15 ans. Il existe des bouquins entiers qui expliquent comment cela va se passer. Et ça correspond exactement à la tournure des événement.
L'ingénierie politique et sociale existe bien. Il y a des gens qui planifient des choses, dans un but précis, sur des périodes longues… Ce n'est pas de la paranoïa, c'est la vérité.
Il y a des gens qui conceptualise tout ça : "Le choc des civilisations" (entre chrétiens et musulmans) par exemple. Ou la "fabrique du consentement" (comment faire accepter par des gens des mesures qui vont à l'encontre de leurs intérêts). Ou encore, la "stratégie du choc".
Sur ces sujets, il y a des bouquins écrits depuis les années 30. Même le "1984" d'Orwell, son ministère de la Pensée (unique), sa réécriture permanente de l'histoire, et pire, son "Big Brother" télématique ou informatique, donnaient le ton… dès 1948.
Tout cela est passionnant parce que tout est écrit. Oui, il y a des plans pour une monnaie mondiale (qui apparaîtra après le Big One monétaire, le grand effondrement financier), pour la disparition des nations européennes (au profit de grandes régions trans-frontalières), pour un gouvernement mondial, pour une religion mondiale… Ce Nouvel Ordre n'est pas dans les cartons, il est mis en œuvre de l'aveu de Nicolas Sarkozy par exemple, qui l'assume sans problème.
Sauf que ces grands bouleversements ont de fâcheuses répercussions pour certains d'entre nous, à commencer par ceux qui ne le souhaitent pas, ceux qui aimeraient que les nations conservent leurs spécificités, leur monnaie, leurs frontières, leur langue…
D'où le renversement des enjeux entre "souverainistes" et "mondialistes", entre ceux qui se sentent bien partout et ceux qui se sentent bien quelque part. C'est très humain en définitive, très grégaire, très instinctif.
Mais ce sont les enjeux d'aujourd'hui et plus encore de demain
qui conditionnent absolument tout, notamment le travail et l'emploi.
La France est le principal pays d'expérimentation de ce Nouvel Ordre mondial, parce que c'est le pays de 1789, des Droits de l'homme, que c'est le carrefour géographique et culturel de l'Europe de l'Ouest, et qu'une grande partie de son oligarchie est acquise à ce Nouvel Ordre mondial.
Ce n'est pas le cas aux USA (avec Trump), en Russie (avec Poutine) ou en Chine. Non, c'est très spécifique à la France (et à Allemagne aussi, pays avec lequel nous avons été en guerre tous les 20 à 40 ans depuis plus d'un siècle. Ça a aussi son importance).
Si on ajoute à cela que la communauté juive française est, en pourcentage de la population globale, une des plus importantes au monde (si ce n'est la plus importante), que la France compterait déjà un quart de sa population d'origine africaine (ce qui est considérable puisqu'il y a encore 50 ans, ces populations ne représentaient rien), que la France est une des plus vieilles nations du monde, qu'elle fut la "fille ainée de l'église catholique",
notre pays est bien le MEILLEUR terrain d'expérimentation du Nouvel Ordre mondial présent et à venir. C'est une évidence. IL FAUT LE SAVOIR.
Pour le meilleur (nous promettent-ils) ou pour le pire ?
Voilà la question qui se pose à chacun de nous : blanc, noir, arabe, juif, catho, musulman…
