Un Brexit qui, ne l'oublions pas,
va coûter bonbon à nos finances.
La Grande Bretagne étant un contributeur net (autrement dit elle paie plus qu'elle ne reçoit), la France et l'Allemagne (elles-mêmes contributeurs nets) vont devoir mettre la main à la poche pour suppléer la sortie de la Grande Bretagne et financer l'Union.
Si je me souviens bien (je ne garantis pas les chiffres), la France verse déjà 9 milliards par an de plus qu'elle ne reçoit de l'Union. Le Brexit pourrait rallonger la note de 3 à 5 milliards.
Décidément, les Français se font baiser dans tous les sens (pardonnez-en l'usage). Ils financent des infrastructures (autoroutes, ponts…) réalisées par des entreprises chinoises dans les pays de l'Est. Ils perdent leurs emplois occupés par des travailleurs détachés polonais et autres (plus de 500.000 en France). Ils raquent pour accueillir les immigrés clandestins, leur fournir des logements et une couverture sociale. Ils se font dépouiller par une oligarchie (politique, financière, médiatique) qui s'en met plein les fouilles… Et après ils s'étonnent de voir leurs acquis sociaux rabotés et la précarité exploser.
Ce n'est pas la double peine qu'on inflige aux Français,
mais la triple, la quadruple, la quintuple…
Et vous verrez que dans quelques années, nous réclamerons le Frexit… avec 20 ans de retard. Car ce que craignent le plus les eurolâtres (les idolâtres de l'Europe), c'est que la Grande Bretagne s'en sorte mieux que nous. Ce qui est probable puisque l'Europe ne peut pas se passer du marché britannique (donc nous continuerons à commercer avec, à commencer par les Allemands dont l'industrie automobile aurait fort à perdre) et qu'en même temps (comme dirait l'autre), la Grande Bretagne va retrouver toute son autonomie pour commercer avec qui elle veut, selon ses propres critères, avec sa propre monnaie, et en fonction de ses seuls intérêts. Asselineau explique très bien cela depuis 2016.
Il est donc possible que la Grande Bretagne connaisse un véritable boom économique,
ce qui serait une catastrophe pour l'Union européenne.