Prend soin de toi : médecin, vitamine C, ...J'ai une crève carabinée depuis une semaine.
Et voila même un peu de lecture :
Inclure Mali et Côte d'Ivoire dans la liste, c'est exagéré : la France n'a pas eu d'autre choix que d'intervenir. Et elle a beaucoup traîné les pieds avant d'y aller.D'ailleurs ces 20 dernières années, la France a participé à plus de guerres néo-coloniales (parfois illégales d'ailleurs) que la Russie : Libye, Irak, Syrie, Mali, Côte d'Ivoire, Centre Afrique…
Ce sont deux interventions à but humanitaire (et certes pour défendre nos intérêts, aussi - mais ce n'est pas Babylone non plus, là bas).
Si les européens étaient faibles militairement, l'Europe aurait été annexée par le Kremlin. Il faut être réaliste.la Russie n'a pas de leçon à recevoir des pays occidentaux
Donc le problème n°1 en Europe du Kremlin, c'est le Royaume-Uni, allié des Etats-Unis et puissance nucléaire.
Les jeux de pouvoirs y sont tels actuellement, que nombre de milliardaires russes ont dû récemment quitter l'Angleterre. Ca barde.
En France, cette information n'est couverte par personne ou presque. C'est, là encore, un signal, pourtant, que tout ne tourne pas rond.
https://www.newyorker.com/news/letter-f ... -oligarchs
De manière générale, le côté imprévisible du Kremlin effraye. Depuis toujours.
A ma connaissance, il n'y a aucun futurologue (etc.) qui peut prévoir ce que le Kremlin va faire dans les prochains mois.
D'où un excès de crispations côté occidentaux.
Merci, je connais.la Terreur utilisée comme arme de soumission massive
Je ne vois pas ce que les bouriates et tatars ont à voir avec les russes ethniques.Les Russes ("le Kremlin" dirait Zorro) ont soumis les peuples environnants
Et les kalmouks, descendants des mongols... qui sont tout de même à des milliers de kilomètres.
Il y a bien eu, initalement, une logique de construction d'Empire, comme en France.
C'était la grande mode à l'époque. Le Kremlin y a toujours goût, c'est le problème, faute d'avoir un empire numérique.
Et colonie du Kremlin en dehors des frontières russes, ça veut dire protectorat zombie et corrompu, donc économie zombie. Charmant, comme perspective.
Pas besoin d'être sur place pour le savoir. Les ukrainiens en ont eu marre de la corruption délirante à un moment, d'où le Maidan, d'où l'envie d'Europe.
Et c'est Poutine qui donne l'Ukraine à l'OTAN.
Merci de me prêter des pensées que je n'ai pas. L'esclavagisme n'éclaire pas ce que fait le Kremlin - et n'oublie pas les déportationsEt surtout, n'oublions pas l'esclavagisme que Zorro semble considérer comme "un détail de l'histoire". La Russie n'était pas concernée (ou alors de façon marginale).
en Sibérie et les camps de travail / goulags, ..., où l'espérance de vie se comptait plutôt en mois qu'en années. Et le servage, comme disait @P-O.
Et tout n'est pas sur un pied d'égalité.
Mais là n'est, en fait, pas le sujet. Je ne suis pas là pour critiquer la Russie et son histoire de manière générale.
Le sujet, c'est la verticalité du pouvoir, en Russie (= Kremlin), ce qui rend le tout très imprévisible !
Et pourquoi les soutiens sans faille des maîtres du Kremlin se trompent, en France.
C'est d'ailleurs fou d'entendre dans un conseil régional français une élue très à droite souhaiter une invasion russe en France
https://www.20minutes.fr/politique/2626 ... ance-comte
Je cite :
<<
L’esclandre s’est poursuivi dans les travées du conseil régional, puisque toujours selon le quotidien du soir, qui rapporte les propos de Jacqueline Ferrari, élue de l’Union des démocrates et des écologistes : « Une élue d’extrême droite a vu [la jeune musulmane] et l’a vigoureusement apostrophée, au point qu’un des membres de la sécurité a dû s’interposer. "Elle lui disait : 'Vous êtes soumise, vous allez voir, quand les Russes vont arriver, vous allez dégager !' C’était très agressif", a raconté Jacqueline Ferrari, encore sous le choc. »
>>
Mais, bon, quand je dis qu'il y une mystique autour du Kremlin, et que la raison peine parfois, pour comprendre, en voila encore un bel exemple... bien délirant.
Surtout pour une nationaliste, soit dit en passant.
Ici, deux arguments :Aujourd'hui, la menace russe est insignifiante au regard des capacités militaires des USA et de l'OTAN
- Seulement si les Etats-Unis interviennent, et ce n'est pas certain.
- De plus, que représentent les russes pour les maîtres du Kremlin du moment ? Comme on l'a vu avec Staline : parfois pas grand chose.
Rien n'est vraiment écrit d'avance, aujourd'hui.Après, qu'il cherche à conserver une zone d'influence aux frontières russes est parfaitement légitime. Comme tu le rappelais, les USA n'admettraient pas que le Mexique ou Cuba passe sous influence militaire chinoise, russe ou française. Comme nous n'accepterions pas que la Belgique, le Luxembourg, Monaco ou Andorre, passent sous influence militaire russe ou chinoise.
La Chine et la France ont chacun une base militaire à Djibouti depuis quelques temps, par exemple...
L'histoire le dira, il est bien trop tôt pour juger, vraiment.Poutine est un grand président.
Voila effectivement ce qui arrive quand on ne prend pas les maîtres du Kremlin au sérieux...Nicolas Sarkozy s'est fait défoncer par Poutine.
Ceci dit, Sarko, égal à lui-même, lui a bien rendu la monnaie de sa pièce, avec la Lybie.
@ALBERT56, @Yves : même un conflit n'impliquant pas initialement la France, peut l'impliquer ensuite.
Je ne parle pas de combattre la Russie, mais d'être prêts, et de ne pas laisser passer, et encore moins encourager, des annexions.
Déjà, messieurs Asselineau et De Villers n'avaient rien à faire en Crimée. Mélenchon, au moins, s'est abstenu d'y aller
(alors que peu ou prou, il pense probablement la même chose).
Et côté représailles économiques, il y a moyen d'en ajouter si le cirque ukrainien continue : virer les banques russes du système
SWIFT, par exemple, voire même couper tous les flux financiers. Mais Poutine a dit que ça barderait dans ce cas de figure.
Et comme personne ne sait vraiment de quoi il est capable, lui pousse ses pions, quand les occidentaux regardent.
Logique : les diplomates, eux, sont expérimentés. C'est qui, Macron, au fait ?[Macron] accuse à mots feutrés une partie de son administration du Quai d'Orsay de faire obstacle à un rapprochement avec Poutine.
Je tiens à ne me mettre personne à dos dans cette affaire.Catalogne