chomist a écrit : Auto-censure ?!?!?!?!
Comment pourrait-il en être autrement après 40 ans de bourrage de crâne, de désinformation et D'INTENSE CULPABILISATION (racisme, colonialisme, égoïsme…) ?
Je suis de cette génération qui a vécu l'incroyable mutation de la société française.
J'étais au premier concert organisé par Touche pas à mon Pote (place de la Concorde à Paris avec Téléphone) dans les années 80 et je lis aujourd'hui l'appel à manifester lancé par un dénommé Hadama Traoré,
en soutien à l'assaillant de la Préfecture de Police (4 morts dans des conditions abominables).
(J'apprends que la manifestation prévue à Gonesse - en banlieue parisienne - a finalement été interdite. Quand même !).
Et il y a quelques semaines, un jeune Français de 19 ans était égorgé dans l'indifférence générale (pas un seul représentant officiel du gouvernement à ses obsèques), à Villeurbanne, et 8 autres personnes gravement blessées à coups de couteau par un "réfugié" afghan auquel on avait refusé le droit d'asile.
À l'aspiration au vivre ensemble, on passe peu à peu au face à face, comme l'annonça Gérard Collomb quand il quitta le gouvernement.
C'est cela la France d'aujourd'hui. Que les jeunes générations se rendent compte que c'est inédit. Que pareilles attaques (répétées) n'existaient pas il y a 30 ou 40 ans. Et certainement pas au nom de "Dieu", enfin d'Allah.
Je suis également abasourdi de voir à quel point les gens ne font pas le lien entre l'accroissement spectaculaire du chômage, de la précarité, du mal-logement, la saturation des services médicaux… et l'arrivée massive, constante, depuis les années 60, de populations auxquelles nous sommes de moins en moins en capacité de fournir un travail.
Non ! Dans leur grande majorité, les chômeurs et précaires (de toutes origines, de toutes confessions) ne font pas le rapprochement. Comme s'Ils pensaient que plus ils seront nombreux mieux ils seront logés. Absurde ! C'est exactement l'inverse qui se passe. La misère des uns alimente la misère des autres.
Donc oui, je pense que la propagande a bien fonctionné. Les gens sont bien formatés à accepter ce qui me semble - à titre personnel - inacceptable. C'est ce qu'on appelle la "fabrique du consentement". Autrement dit : l'acceptation de décisions qui vont à l'encontre de vos propres intérêts.
Un jour, un contradicteur me disait : "Mais toi qui t'intéresses aux questions de chômage et de précarité, tu ne peux être que solidaire avec des gens qui, poussés par la misère, s'installent ici".
Et je lui ai répondu comme je réponds toujours : "Non, au contraire ! Moi je défends les droits des chômeurs et précaires français, enfin des gens qui sont installés sur le territoire, pas les droits de tous ceux qui veulent venir ici".
C'est juste une question de bon sens qui m'a pourtant valu bien des griefs. Forcément, je suis un facho, un mec d'extrême droite, un xénophobe…
Voilà le problème. Dès que vous abordez ces questions en France, vous êtes automatiquement catalogués. D'un côté les gentils (les pro-migrants), de l'autre les méchants (les anti).
Mais il ne s'agit pas de ça en réalité. Tu as parfaitement raison quand tu écris :
chomist a écrit :
Les aspects liés à la finance, parfaitement mis en lumière dans les manifs (« la dette de 2 000 milliards, mais à qui les doit-on, ces 2 000 milliards, et au nom/à cause de quoi ? ») ET LA « SCANDINAVIE » ne sont que les deux faces d’une même pièce …
Plus largement, on ne peut pas être pour la libre circulation (et installation) des hommes partout dans le monde (donc pour les flux migratoires et l'ouverture totale des frontières) sans être pour la libre circulation des marchandises ET des capitaux.
Ce qui veut dire que les gauchos qui militent pour l'ouverture des frontières et l'accueil sans restriction sont
les idiots utiles du grand capital, qui lui même est pour une circulation sans entrave des marchandises ET SURTOUT des capitaux.
L'article en question évoque aussi un autre aspect : l'effondrement civilisationnel de la France.
Les pro-migrants nous annoncent que ce sont les Montesquieu et Voltaire de demain qui débarquent. La réalité est nettement moins réjouissante. Le niveau de formation s'effondre en France. C'est incontestable. Toutes les études nationales et internationales le confirment. La conséquence, c'est qu'il y a forcément moins d'innovations technologiques, industrielles, donc moins d'ouvertures d'usines, de création d'emplois, donc plus de chômage, plus de précarité. Et c'est exactement ce à quoi on assiste.
Si l'immigration n'est pas responsable de cela, reconnaissons - au moins - une concordance des phénomènes. Au train où ça va, bon courage à ceux qui arrivent sur le marché du travail !