Assermentation des agents CAF pour autres types de contrôle
Publié : 13 août 2019
Est-ce que ce que l'on nous dit ailleurs : "que l'agrément et l'assermentation de l'agent CAF puisse être exigé pour tout contrôle CAF"
A l'inverse, la CAF peut-elle utiliser divers autres subterfuges, comme envoyer un contrôleur CAF, ou un agent du Service Contrôle, pour nous "recevoir" dans un box ordinaire à l'accueil, faisant patte de velours, déguisé en technicien conseil et se présentant comme tel, pour discuter informellement de l'état de notre dossier CAF sans nous aviser que l'on fait l'objet d'un contrôle, poser quelques questions en apparence innocentes sous prétexte de nous aider à faire valoir nos droits, l'entretien tournant progressivement à l'interrogatoire policier, jusqu'à ce que l'on abatte enfin ses cartes en s'exclamant : "Vous voyez, vous venez d'avouer que ..."
Après la décision du Conseil Constitutionel du 14 juin 2019 :
https://www.actuchomage.org/forum/index ... 5#p1125208
https://www.conseil-constitutionnel.fr/ ... 789QPC.htm
L'article L114-21 CSS :
La CAF (et/ou le Conseil Général) doit-elle nous communiquer, éventuellement sur demande de l'allocataire, ou spontanément, les informations et documents qu'elle a obtenus en exerçant son droit de communication ?
Ou bien peut-elle tout faire derrière notre dos sans jamais nous informer de rien ?
s'applique uniquement aux contrôles à domicile, ou bien aussi à tous les autres types de contrôle de la CAF ?Au vu de l'arrêt du conseil d'^état ,il semble logique que l'agrément et l'assermentation de l'agent CAF puisse être exigé pour tout contrôle CAF.( AAH-APL....).
https://www.actuchomage.org/forum/index ... c#p1124258
- - contrôle sur pièces,
- contrôle automatisé du genre "data mining" ,
- contrôle par échanges d'informations avec d'autres organismes ou administrations,
- contrôle (réalisé par un agent CAF se présentant comme "contrôleur") suite à une convocation officielle au Service Contrôle de la CAF en vue d'un contrôle de notre situation d'allocataire, avec présence obligatoire sous peine de sanctions spécifiées dans la convocation,
- contrôle (réalisé par un agent CAF se présentant comme "technicien conseil") suite à un rendez-vous informel, à priori non obligatoire, proposé par le Pôle Prestations de la CAF, sous prétexte de discuter des derniers potins (comme au Café du Commerce) et entre autres de la situation de notre dossier d'allocataire,
- contrôle par demande de justificatifs ou pièces complémentaires, cette demande étant effectuée par un agent CAF se présentant comme un "technicien conseil" ou comme un agent du Pôle Prestations de la CAF.
A l'inverse, la CAF peut-elle utiliser divers autres subterfuges, comme envoyer un contrôleur CAF, ou un agent du Service Contrôle, pour nous "recevoir" dans un box ordinaire à l'accueil, faisant patte de velours, déguisé en technicien conseil et se présentant comme tel, pour discuter informellement de l'état de notre dossier CAF sans nous aviser que l'on fait l'objet d'un contrôle, poser quelques questions en apparence innocentes sous prétexte de nous aider à faire valoir nos droits, l'entretien tournant progressivement à l'interrogatoire policier, jusqu'à ce que l'on abatte enfin ses cartes en s'exclamant : "Vous voyez, vous venez d'avouer que ..."
Après la décision du Conseil Constitutionel du 14 juin 2019 :
https://www.actuchomage.org/forum/index ... 5#p1125208
https://www.conseil-constitutionnel.fr/ ... 789QPC.htm
L'article L114-21 CSS :
est-il toujours d'actualité ?L'organisme ayant usé du droit de communication en application de l'article L. 114-19 est tenu d'informer la personne physique ou morale à l'encontre de laquelle est prise la décision de supprimer le service d'une prestation ou de mettre des sommes en recouvrement, de la teneur et de l'origine des informations et documents obtenus auprès de tiers sur lesquels il s'est fondé pour prendre cette décision. Il communique, avant la mise en recouvrement ou la suppression du service de la prestation, une copie des documents susmentionnés à la personne qui en fait la demande.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCo ... sultRech=1
La CAF (et/ou le Conseil Général) doit-elle nous communiquer, éventuellement sur demande de l'allocataire, ou spontanément, les informations et documents qu'elle a obtenus en exerçant son droit de communication ?
Ou bien peut-elle tout faire derrière notre dos sans jamais nous informer de rien ?